Pourquoi doit-on arrêter d’en abuser ?
Derrière la mauvaise foi, il y a toujours une motivation consciente. On fera donc tout pour ne pas passer pour quelqu’un de mauvaise foi. À toute petite dose, la mauvaise foi est un signe de bonne santé mentale pour le psychologue, Alain Braconnier. On arrive à savoir où est la vérité et à faire un jeu d’esprit. On peut l’utiliser, un petit peu, pour se sortir d’une situation délicate. Cependant, lorsqu’on en abuse, on devient une personne toxique pour soi et pour les autres. On veut que les choses aillent dans notre sens, au point de manipuler la vérité. On reconnaît qu’il y a mieux comme comportement 😅... Toutefois, la mauvaise foi cache bien souvent un problème bien plus profond.
Une faille narcissique
Certes, cela peut toutes nous arriver d’être de mauvaise foi, mais ça ne doit pas être récurrent. Elle peut nous offrir un soulagement à court terme, mais à long terme, elle est mauvaise pour nous. Elle nous empêche de grandir en évitant nos erreurs, nous déconnecte de la réalité, nuisant ainsi à notre prise de décision. Frédéric Fanget, médecin psychiatre, explique que les personnes qui utilisent la mauvaise foi, ont une faille narcissique, comme un manque de confiance en soi. Il y a une peur d'être rejetée par les autres 😥 ! En plus, elle cause du stress et une tension psychologique constante, ce qui à terme, épuise.
💬 Pour ma part, j’ai stoppé ma relation quand j’ai vu que je ne me sentais pas libre d’exprimer mes désirs. Depuis, je suis toujours honnête et transparente, ce qui m’allège bien le cœur et la conscience 🤗. |
Les effets négatifs sur les autres
Cependant, vu qu’on l’utilise dans une relation sociale, il faut aussi penser aux effets de la mauvaise foi quand on en est victime. Dans le livre “Ces gens qui ont toujours raison : ou comment déjouer les pièges de la mauvaise foi” d’Hervé Magnin, il y a des chiffres qui ne trompent pas par rapport à l’anxiété que cela peut provoquer sur les autres :
- 40 % affirment que la mauvaise foi des autres génère beaucoup de stress ;
- 10 % des répondants disent que cela les angoisse même énormément ;
Du côté des émotions, ce n’est pas non plus la fête puisque cela peut transformer la colère en violence :
- 30 % affirment que la mauvaise foi les agace ;
- 25 % que ça les énerve ;
- 20 % des répondants, cela les rend même violent.
Attention, rien ne justifie la violence, même lorsqu’on a été de mauvaise foi. Cependant, cette étude montre qu’elle cristallise bien des problèmes et des tensions entre deux individus. Bien loin de la communication non violente, elle envenime beaucoup de situations. Enfin encore faudrait-il qu’on reconnaisse quand on a été en tort, vu que 70% des répondants affirment ne jamais avoir été de mauvaise foi. Il faut donc commencer par avouer qu’on a fait preuve de mauvaise foi pour apaiser la relation et être à l’écoute sincère de l’autre. Et si on sent qu’on ne peut pas être correctement écoutée, on fuit 🏃♀️!
L'avis de la rédaction : s'interroger sur les causes profondesSi vous abusez de la mauvaise foi et qu'elle est devenue une véritable stratégie de défense, il faut alors s'interroger sur les raisons profondes. Pourquoi adoptez-vous ce comportement ? Que cherchez-vous à éviter ? De quoi avez-vous peur ? Que voulez-vous montrer en agissant ainsi ? Les réponses ne sont pas toujours évidentes et adopter un nouveau comportement, encore moins. C'est pourquoi nous vous conseillons de contacter l'un de nos psychologues afin de faire le point et de mettre en place de nouveaux comportements ensemble. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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