Dry january, on relève le défi ?

Mis à jour le par Lauriane Amorim, rédactrice pour Wengood

Janvier dernier, j'ai envisagé de faire le dry january, un mois tout entier sans alcool. Pourquoi pas ? La première journée stressante et éreintante aura eu raison de moi. Une bière plus tard, il me reste des questions : comment serait ma vie sans alcool ? Est-ce que je bois par plaisir ou par habitude ? J'ai remis les réponses à plus tard... Et plus tard nous y voilà ! Alors cette année le mois de janvier sera-t-il sobre ?

Dry january, on relève le défi ?
Sommaire : 

Mois de janvier sans alcool, pour quoi faire ?

Quels sont les bienfaits du dry january ? On nous parle de perte de poids, de plus belle peau, d'un meilleur sommeil, d'une concentration renforcée, sans parler des économies réalisées et d'une meilleure santé en général. Bref, ne pas boire du 1er au 31 janvier, ça semble être la meilleure initiative de l'année. Mais est-ce que le dry january ce n'est que ça ? 

J'ai envie de dire que c'est déjà pas mal. Arrêter l'alcool pendant 1 mois a des effets immédiats et c'est déjà bien. Alors on se lance en 2023 ?

Le dry january c'est 9 bénéfices immédiats (et moins immédiats) :
  • une peau plus belle et plus fraîche 💆‍♀️
  • un meilleur sommeil 🛌
  • une concentration renforcée 🧑‍💻
  • du poids en moins ⚖️
  • de l'argent en plus 💳
  • une meilleure santé ⚕️
et...
  • un immense sentiment de fierté ! 💪
Et ensuite :
  • un sentiment plus fort de contrôle de sa consommation 🫗
  • une diminution de la consommation (en moyenne une consommation qui est passée de 4 à 3 jours/semaine avec une diminution d'un verre par jour de consommation) 🥤


D'où vient le dry january ?

Le dry january est une initiative imaginée en 2013 par l'association britannique Alcohol Change UK. L'idée c'est qu'après les excès des fêtes de fin d'année, la première des bonnes résolutions soit de ne pas boire une goutte d'alcool pendant tout le mois de janvier. Les répercussions du dry january sont devenues mondiales et, selon les estimations, en 2021, 6.5 millions de personnes auraient participé au mois de janvier sobre. En France, c'est Laurence Cottet, ancienne alcoolique, qui est la Présidente de France Janvier Sobre.
Petit guide pour réussir son mois sobre - Laurence Cottet

Vers une consommation raisonnée

Être en meilleure santé peut être l'objectif du dry january, mais c'est avant tout un défi que l'on se lance à soi-même et qui pousse à s'interroger sur sa consommation d'alcool. Quelle est la place de l'alcool dans notre vie ? Notre consommation est-elle liée au plaisir ou encore, est-elle trop importante ? Ce défi, c'est donc l'occasion de faire le point sur ce qu'on boit et comment on le boit. L'occasion aussi de se remettre en question (est-ce que je bois par peur du regard des autres ? Parce que je suis timide ? Parce que je me sens seule ?). C'est enfin le moment d'apprendre que toute consommation d'alcool présente des risques pour la santé physique (cancer, maladie cardiovasculaire, troubles causés par l'alcoolisation fœtale, hospitalisation pour coma éthylique), pour la santé mentale (tristesse, dépression, isolement), mais l'alcool favorise aussi les comportements à risque (accidents, absence de consentement, etc.)

👉 Le dry january c'est donc la bonne occasion de faire une pause pour faire le point.

Est-ce que je bois trop ? Quelle est la valeur repère ?

En 2017, le groupe d'experts de Santé publique France et de l'Institut National du Cancer ont défini une valeur repère, un seuil de consommation valable tant pour les hommes que pour et les femmes.

valeur-repère =10 verres d'alcool / semaine maximum pas plus de 2 verres / jour et pas tous les jours.
Qu'est-ce qu'un verre standard ?
source : CHU de Bordeaux - pôle addictologie

Peut-on perdre le défi de janvier ?

L'an dernier, j'ai mis fin au défi à cause d'une bière, d'une seule bière et j'ai repris ma consommation habituelle sans me poser de question. Erreur ! L'idée avec le dry january ce n’est pas de s’enfermer dans une sobriété ferme et résolue, de se flageller et de laisser tomber pour une simple gorgée de bière, baba au rhum ou coupe de champagne. On peut céder, ça arrive et ce n'est pas grave, l'important c'est aussi et surtout d'en apprendre plus sur soi et sur sa consommation d'alcool. Au lieu de culpabiliser, mieux vaut donc se demander pourquoi on a cédé, si on a bien fait ou pas et si on recommencera ou pas. Le dry january, comme son nom l'indique, dure tout un mois, ces contretemps font donc partie du défi et ne doivent pas nous freiner.

La sobriété et le regard des autres

Avec ce mois de janvier sobre, se pose bien sûr la question du regard des autres et plus que du regard, des réflexions. Même si les mentalités sont en constante évolution, choisir ne pas boire, dans notre société, est encore souvent vu comme le signe qu'on est rabat-joie, qu'on ne sait pas s'amuser que l'on n'est pas une bonne vivante. L'an dernier, j'ai en partie laissé tomber le dry january parce que mon mois de janvier était parsemé d'anniversaires. Ayant une trentaine d'années, je n'avais pas envie qu'on me demande à chaque fois si j'allais avoir un deuxième enfant. Parce que oui, c'est aussi ça choisir d'arrêter de boire, c'est avoir l'impression de devoir se justifier et finalement boire pour ne pas avoir à le faire.

Durant l'année qui vient de s'écouler, je me suis réveillée quelques fois dans un piteux état et j'ai prononcé cette phrase mille fois répétée : "plus jamais !" Et si le "plus jamais" était enfin arrivé ? Boire de l'alcool c'est festif, c'est plaisant et grisant, mais quid du lendemain ? Est-ce que les personnes que je fréquente ne sont pas assez intéressantes pour que je sois obligée de boire pour partager du temps avec elles ? Est-ce que je ne suis amusante que lorsque je bois un peu trop ? Est-ce qu'un bon dîner passe mieux quand il est arrosé ? Est-ce qu'une soirée arrosée vaut un lendemain vaseux, en partie perdu, la tête entre le marteau et l'enclume (littéralement) 🤯. Ce mois de janvier peut aussi nous apprendre que la sobriété n'enlève rien, la sobriété apporte aussi. Outre les bienfaits déjà cités, ce dry january permet de profiter de son temps et de ses proches différemment. Le défi, il est aussi et surtout là : prendre de la distance avec le rôle social de l'alcool et apprendre à dire non, en somme !

>>> Cet article va vous intéresser : J'ai sans cesse besoin de reconnaissance, comment arrêter de chercher l'approbation des autres ?

La fin dry january, un commencement ?

Et le 1er février alors ? Je bois un verre pour fêter 1 mois de sobriété ? Je ne sais pas ce que je ferai dans un mois et la suite dépend de chacune. On peut tout à fait choisir de boire à nouveau ou de ne plus boire du tout. L'idée avant tout c'est de reprendre le contrôle sur sa consommation d'alcool. L'objectif du dry january n'est pas de ne plus boire du tout et encore moins de diaboliser l'alcool. Il n'y a pas de moralisation. Nous savons tous que l'alcool est dangereux pour la santé, le dry january ne nous l'apprend pas, ce qu'il nous permet par contre, c'est d'être maître de notre destin. Envie de boire encore, plus modérément et de façon réfléchie ? C'est OK. Envie de ne plus boire du tout ? C'est OK. Et puis de toute façon, ce n'est jamais vraiment fini, on peut toujours reprendre la main, avec un mois sobre durant n'importe quel mois de l'année ! On va surtout se faire confiance et être fière de ce qu'on est capable de faire. C'est à ça que servent les défis que l'on se lance, ils nous aident à mieux nous connaître et nous permettent d'être fières de nous. Avec le dry january le sentiment de victoire est en plus lié à une meilleure santé, alors oui, on se lance !

📱 Besoin d'un coup de pouce et de conseil ? Pourquoi ne pas télécharger l'application Try Dry qui vous aidera tout au long du mois ? Elle est gratuite et vous permet de suivre l'argent et les calories que vous économisez.

L'avis de la rédaction : essayez et racontez-nous !

Le Dry January est un défi que l'on se lance à soi, pour soi, c'est le moment de faire le point sur sa consommation et de constater les effets positifs d'un mois sans alcool sur notre organisme. Essayez, faites le test et racontez-nous votre expérience en commentaire, on adore vous lire. Si vous avez l'impression que c'est trop difficile, que vous supportez mal la pression sociale, le regarde des autres, il est peut-être temps de prendre rendez-vous avec un coach pour bien démarrer l'année. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 
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