Dry january, on relève le défi de ne pas boire en janvier ?

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Janvier dernier, j'ai envisagé de faire le dry january, un mois tout entier sans alcool. Pourquoi pas ? La première journée stressante et éreintante aura eu raison de moi. Une bière plus tard, il me reste des questions : comment serait ma vie sans alcool ? Est-ce que je bois par plaisir ou par habitude ? J'ai remis les réponses à plus tard... Et plus tard nous y voilà ! Alors cette année le mois de janvier sera-t-il sobre ?

Dry january, on relève le défi de ne pas boire en janvier ?

Un mois de janvier sans alcool, pour quoi faire ?!

Le "dry january" est une initiative imaginée en 2013 par l'association britannique Alcohol Change UK. L'idée, c'est qu'après les excès des fêtes de fin d'année, la première des bonnes résolutions soit de ne pas boire une goutte d'alcool pendant tout le mois de janvier. Les répercussions du dry january sont devenues mondiales et, selon les estimations, en 2021, 6.5 millions de personnes auraient participé au mois de janvier sobre. 

En France, c'est Laurence Cottet, ancienne alcoolique, qui est la Présidente de France Janvier Sobre.

Arrêter l'alcool pendant 1 mois a des effets immédiats, dont : 

  • Une peau plus belle et plus fraîche 💆‍♀️,
  • Un meilleur sommeil 🛌,
  • Une concentration renforcée 🧑‍💻,
  • Du poids en moins ⚖️,
  • De l'argent en plus 💳,
  • Une meilleure santé ⚕,
  • Un sentiment plus fort de contrôle de sa consommation 🫗,
  • Une diminution de la consommation (en moyenne une consommation qui est passée de 4 à 3 jours/semaine avec une diminution d'un verre par jour de consommation) 🥤,

Et surtout... : un immense sentiment de fierté 💪 ! Alors, on se lance en 2024 ?

Avoir une consommation d'alcool raisonnée

Être en meilleure santé peut être l'objectif du dry january, mais c'est avant tout un défi que l'on se lance à soi-même et qui pousse à s'interroger sur sa consommation d'alcool. Quelle est la place de l'alcool dans notre vie ? Notre consommation est-elle liée au plaisir ou encore, est-elle trop importante ? Ce défi, c'est donc l'occasion de faire le point sur ce qu'on boit et comment on le boit. L'occasion aussi de se remettre en question (est-ce que je bois par peur du regard des autres ? Parce que je suis timide ? Parce que je me sens seule ?). 

C'est enfin le moment d'apprendre que toute consommation d'alcool présente des risques pour la santé physique (cancer, maladie cardiovasculaire, troubles causés par l'alcoolisation fœtale, hospitalisation pour coma éthylique), pour la santé mentale (tristesse, dépression, isolement), mais l'alcool favorise aussi les comportements à risque (accidents, absence de consentement, etc.)

👉 Le dry january c'est donc la bonne occasion de faire une pause pour faire le point.

Est-ce que je bois trop ? Quelle est la valeur repère ?
En 2017, le groupe d'experts de Santé publique France et de l'Institut National du Cancer ont défini une valeur repère, un seuil de consommation valable tant pour les hommes que pour et les femmes.

Valeur-repère = 10 verres d'alcool / semaine maximum pas plus de 2 verres / jour et pas tous les jours.
Qu'est-ce qu'un verre standard ?
source : CHU de Bordeaux - pôle addictologie

Peut-on perdre le défi de janvier ?

L'an dernier, j'ai mis fin au défi à cause d'une bière, d'une seule bière et j'ai repris ma consommation habituelle sans me poser de question. Erreur 😅 ! L'idée avec le dry january ce n’est pas de s’enfermer dans une sobriété ferme et résolue, de se flageller et de laisser tomber pour une simple gorgée de bière, baba au rhum ou coupe de champagne. 

On peut céder, ça arrive et ce n'est pas grave, l'important, c'est aussi et surtout d'en apprendre plus sur soi et sur sa consommation d'alcool. Au lieu de se sentir coupable, mieux vaut donc se demander pourquoi on a cédé, si on a bien fait ou pas et si on recommencera ou pas. Le dry january, comme son nom l'indique, dure tout un mois, ces contretemps font donc partie du défi et ne doivent pas nous freiner.

La sobriété et le regard des autres

Avec ce mois de janvier sobre, se pose bien sûr la question du regard des autres et plus que du regard, des réflexions. Même si les mentalités sont en constante évolution, choisir ne pas boire, dans notre société, est encore souvent vu comme le signe qu'on est rabat-joie, qu'on ne sait pas s'amuser que l'on n'est pas une bonne vivante. 

💬

L'an dernier, j'ai en partie laissé tomber le dry january parce que mon mois de janvier était parsemé d'anniversaires. Ayant une trentaine d'années, je n'avais pas envie qu'on me demande à chaque fois si j'allais avoir un deuxième enfant. Parce que oui, c'est aussi ça choisir d'arrêter de boire, c'est avoir l'impression de devoir se justifier et finalement boire pour ne pas avoir à le faire. Durant l'année qui vient de s'écouler, je me suis réveillée quelques fois dans un piteux état et j'ai prononcé cette phrase mille fois répétée : "plus jamais !"

Et si le "plus jamais" était enfin arrivé ? Boire de l'alcool c'est festif, c'est plaisant et grisant, mais quid du lendemain ? Est-ce que les personnes que je fréquente ne sont pas assez intéressantes pour que je sois obligée de boire pour partager du temps avec elles ? Est-ce que je ne suis amusante que lorsque je bois un peu trop ? Est-ce qu'un bon dîner passe mieux quand il est arrosé ? Est-ce qu'une soirée arrosée vaut un lendemain vaseux, en partie perdu, la tête entre le marteau et l'enclume (littéralement) 🤯. 

Ce mois de janvier peut aussi nous apprendre que la sobriété n'enlève rien, la sobriété apporte aussi. Outre les bienfaits déjà cités, ce dry january permet de profiter de son temps et de ses proches différemment. Le défi, il est aussi et surtout là : prendre de la distance avec le rôle social de l'alcool et apprendre à dire non, en somme !

👋 Cet article va vous intéresser : J'ai sans cesse besoin de reconnaissance, comment arrêter de chercher l'approbation des autres ?

La fin dry january, un commencement ?

Et le 1er février alors ? Je bois un verre pour fêter 1 mois de sobriété ? Je ne sais pas ce que je ferai dans un mois et la suite dépend de chacune. On peut tout à fait choisir de boire à nouveau ou de ne plus boire du tout. L'idée avant tout c'est de reprendre le contrôle sur sa consommation d'alcool. L'objectif du dry january n'est pas de ne plus boire du tout et encore moins de diaboliser l'alcool. Il n'y a pas de moralisation. 

Nous savons tous que l'alcool est dangereux pour la santé, le dry january ne nous l'apprend pas, ce qu'il nous permet par contre, c'est d'être maître de notre destin. Envie de boire encore, plus modérément et de façon réfléchie ? C'est OK. Envie de ne plus boire du tout ? C'est OK. Et puis de toute façon, ce n'est jamais vraiment fini, on peut toujours reprendre la main, avec un mois sobre durant n'importe quel mois de l'année ! On va surtout se faire confiance et être fière de ce qu'on est capable de faire. C'est à ça que servent les défis que l'on se lance, ils nous aident à mieux nous connaître et nous permettent d'être fières de nous. Avec le dry january le sentiment de victoire est en plus lié à une meilleure santé, alors oui, on se lance !

📱 Besoin d'un coup de pouce et de conseil ? Pourquoi ne pas télécharger l'application Try Dry qui vous aidera tout au long du mois ? Elle est gratuite et vous permet de suivre l'argent et les calories que vous économisez.

L'avis de la rédaction : essayez et racontez-nous !

Le Dry January est un défi que l'on se lance à soi, pour soi, c'est le moment de faire le point sur sa consommation et de constater les effets positifs d'un mois sans alcool sur notre organisme. Essayez, faites le test et racontez-nous votre expérience en commentaire, on adore vous lire. Si vous avez l'impression que c'est trop difficile, que vous supportez mal la pression sociale, le regarde des autres, il est peut-être temps de prendre rendez-vous avec un coach pour bien démarrer l'année. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 
#BornToBeMe


Contacter un coach bien-être

Mais aussi : 

Article proposé par Lauriane Amorim

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Nos derniers articles

Faire de soi sa priorité : et si on était un peu plus égoïste ?

“Aujourd’hui, je vais être égoïste”. Jamais personne n’a prononcé cette phrase, enfin je ne crois pas (si c’est le cas, je ne suis pas au courant !). En même temps, l’égoïsme, c’est péjoratif. C’est vrai, quand on dit de quelqu’un qu’il est égoïste, cela veut dire qu’il ne pense qu’à sa pomme. Malgré tout, je pense qu’on peut y voir un aspect positif, du moins, il ne faut pas hésiter de faire de soi sa propre priorité. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Je vais vous expliquer.

L’amnésie traumatique : C’est quoi ? Suis-je concerné·e ?

Avez-vous déjà eu la sensation que vous aviez oublié une partie de votre vie ? Peut-être que vous avez des trous de mémoire régulier sinon ? Si c’est le cas, vous êtes peut-être concerné par l’amnésie traumatique. Véritable mécanisme de protection psychique, il enferme les victimes dans une souffrance diffuse. Identifier les symptômes est crucial pour prendre conscience du problème et chercher de l'aide. Explications.

Le syndrome de la schtroumpfette au travail, qu’est-ce que c’est ?

Ah les Schtroumpf ! Tout le monde connaît la bande dessinée de Peyo composée de mignons personnages bleus. Mais quand on y pense, il y a quelque chose d’étrange : le fait qu’il n'y ait qu’une seule Stroumpfette pour un village entier. Une autrice l’a repéré il y a plus de 30 ans et l’a mis en avant pour parler du manque de représentation des femmes. Et bien malheureusement, on peut parler du syndrome de la Stroumpfette dans plein de domaines, y compris au travail. Explications.

Je n’aime vraiment pas travailler, pas du tout. Et alors ?!

J’ai toujours pensé que tout le monde faisait semblant d’être content d’aller travailler, mais depuis que j’assume clairement mon désamour pour le travail, on me regarde de travers, quand on ne me traite pas carrément de tire-au-flanc. Est-ce que je suis à côté de la plaque ou juste le mouton rebelle du troupeau ?

Être épicurien·ne, des plaisirs simples pour plus de bonheur ?

J’ai toujours dit que j’étais une épicurienne, que j’aimais profiter des bonheurs simples de la vie. Beaucoup de personnes se définissent ainsi, mais est-ce que l’on connaît vraiment la philosophie d'Épicure ? Je me suis aperçue que j’avais parfois envie de satisfaire des envies non essentielles, alors suis-je vraiment une épicurienne ? Explications sur cette école de pensée qui peut nous aider à atteindre le bonheur.

Être introverti·e, tout savoir pour mieux comprendre

Il y a celles qui adorent sortir, voir des gens, qui s’esclaffent en public ou qui n’ont aucun mal à aller vers des inconnus, puis il y a moi. Moi qui préfère largement une soirée à jouer ou à regarder une série en solo, à être dans un environnement calme et qui a toujours du mal à aller vers les autres. Être introvertie n’est pas grave, mais il faut décrypter ce trait de caractère pour mieux (se) comprendre !

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

Pourquoi je prends tout mal ? Comment Gérer sa Susceptibilité ? - Conseils du Dr Jean Doridot 🧠💬

15 avril · Wengood

8:57


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube