1. On ne commence pas demain
Une chose est sûre : on ne devient pas végétarien·ne du jour au lendemain. Pour ma part, ça m'a pris des années 🤔. Cela fait 2 ans que je suis végé, mais il m'a fallu 4 ans auparavant pour mettre cette valeur au centre de ma vie. Il n'est pas simple de changer une habitude aussi ancrée dans notre vie, alors il faut y aller progressivement.
D'ailleurs, une étude publiée dans le journal "Appetite" en 2015 et intitulée "A systematic review of the effect of dietary behavior change interventions on dietary intake and health in adults: A review of reviews", a montré que les transitions alimentaires progressives sont souvent
plus durables et moins stressantes pour l'organisme. |
Alors mon conseil : allez-y étape par étape. Commencez par vous demander pourquoi vous avez envie de devenir végé. Est-ce qu'il y a une dissonance cognitive derrière cela ? Plus ce sera clair dans notre tête, plus il sera facile d'avoir de la volonté. À partir de là, il sera possible de sortir graduellement la viande de nos habitudes en réduisant les quantités petit à petit.
2. On s'informe
Il est important d'avoir conscience de l'impact d'un régime végétarien. On nous casse les pieds à longueur de journée à nous dire que l'on doit avoir des carences, eh bien justement, renseignons-nous pour avoir du répondant. Personnellement, je fais des bilans sanguins réguliers pour surveiller ma B12 et je n'ai aucun problème.
Il faut dire aussi que j'ai bien en tête qu'il faut "compenser" la viande par des alternatives, comme par exemple : le tofu, le tempeh, les légumineuses, et les substituts de viande à base de plantes.
En plus de pouvoir nous apporter des protéines comme avec les lentilles, ces alternatives peuvent aider à rendre la transition plus facile. Je ne vous dis pas le nombre de Knacki végé que j'ai acheté au début de ma transition 😬 !
3. On cuisine
Une chose est sûre, quand on décide de devenir végétarienne, il faut se mettre à la cuisine. Comme je l'ai dit, on retire un groupe alimentaire, les protéines, donc il faut compenser. Cependant, on ne doit pas pour autant manger plus d'autres groupes d'aliments. Moi je sais que je me suis un peu rabattue sur le fromage, mais je ne suis pas le meilleur exemple, je l'avoue. En fait, c'est comme tout, il ne faut pas abuser des bonnes choses 😅.
On doit donc apprendre à bien associer les légumes secs, les céréales, les féculents, les produits végétaux riches en protéines, etc. Pour cela, on n'hésite pas à acheter des livres de recettes ou à regarder des TikTok / reels sur la cuisine végétarienne. Moi je sais qu'un très bon allié a été le livre de Chloé Jorry Hennequez "Mes 4 saisons végétariennes" 👇 :
Il y a tout un tas de ressources pour nous inspirer et pour nous apprendre la cuisine végétarienne !
👋 L'application Jow peut aussi être une bonne alliée pour ne pas manquer d'idées !
4. On se méfie de la viande cachée
Avant de devenir végétarienne, je n'avais jamais réalisé qu'il y avait de la viande (et du poisson) partout ! Il faut vraiment regarder la composition des aliments, mais ce n'est pas plus mal, car ça nous permet d'avoir pleinement conscience de ce qu'on mange... C'est comme cela que j'ai découvert qu'il y avait de la gélatine de porc (ou de la cochenille) dans les bonbons et les yaourts, des traces de poisson dans le tzatziki ou encore de la graisse de canard dans des boîtes de conserve 😨...
📌 Si vous voulez en savoir plus, ONG Foodwatch avait fait un communiqué diffusé par Franceinfo il y a quelques années. Le végétarisme aide à prendre conscience de toutes les subtilités des aliments transformés... |
5. On se blinde
J'ai déjà un peu abordé le sujet avec les carences, même si on est de plus en plus à devenir végé, on reste dans un pays de viandards qui ne comprennent pas pourquoi on ne veut plus manger de chair animale. Pour certaines personnes, ça part d'un bon sentiment, comme ma grand-mère qui s'inquiète pour ma santé, mais pour d'autres, c'est juste qu'ils sont remplis de préjugés et même qu'il y a une grande méconnaissance.
Franchement, il faut tenir bon et laisser couler, même si ce n'est pas simple. Le plus dur, ce sont les fêtes de fin d'année 😓. Ce n'est pas encore pour tout de suite le Noël vegan dans ma famille, mais j'espère pouvoir y parvenir un jour en démontrant toutes les saveurs de la cuisine sans viande. En tout cas, en attendant, il faut s'armer de patience, voire de diplomatie, mais hors de question de nous faire changer d'avis 🙃. C'est un engagement dont on a pleinement conscience !
L'avis de la rédaction - Ovo, lacto, pesco ?Il existe plusieurs régimes végétariens. Vous n'êtes pas obligée de devenir 100% d'un coup, vous pouvez être par exemple pesco-végétarienne, c’est-à-dire que vous gardez le poisson dans votre alimentation. En tout cas, si vous tentez d'avoir ce régime alimentaire, c'est que vous avez des valeurs fortes. Cependant, ce n'est pas simple de faire un tel changement, surtout s'il y a des troubles alimentaires, comme pour Camille. Il est donc important de se faire accompagner pour ne pas s'enfermer dans une dissonance cognitive... 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe
Contacter un psychologue |
Mais aussi :