Je me justifie tout le temps, pourquoi ? Comment on arrête ça ?

Mis à jour le par Camille Bennett

Un retard de train ? J’ai déjà passé 10 minutes à ME justifier. Une tâche que je n’ai pas pu terminer au travail ? Je pouvais passer encore PLUS de temps à me justifier. Pendant longtemps, j’ai eu l’impression de passer mon temps à expliquer mes faits et gestes, pour être certaine de ne pas être mal vue ou de ne pas froisser les gens qui me fréquentaient. Pourquoi en vient-on à se justifier tout le temps ? Et surtout comment on arrête ça ? Maintenant que j’ai réussi à ralentir mes justifications permanentes, je peux vous expliquer !

Je me justifie tout le temps, pourquoi ? Comment on arrête ça ?
Sommaire : 

Pourquoi je me justifie tout le temps ?

Lorsque je dis que je me justifiais, c’était vraiment pour tout et n'importe quoi 🤦‍♀️. Je ne cherchais pas forcément à expliquer des actes lourds de sens, mais juste à exprimer pourquoi j’en suis arrivée “là”. Je sais que certaines personnes se justifient pour se différencier de la norme et prouver qu’ils ne sont pas les mêmes que les autres. Cependant, ce n’était pas mon cas et la plupart des gens sont comme moi : cela trahit un manque de confiance en soi ! Comme l’explique le psychothérapeute Hervé Magnin, on cherche à tout prix à avoir la compassion et l’assentiment des autres. On veut convaincre que l’on est quelqu’un de bien, même si de notre côté, on n’est pas du tout convaincu soi-même

Et c’est bien vrai, j’ai eu beaucoup de mal à croire en moi et j’ai été empêtré dans mon syndrome de l’imposteur 😥. Il m’arrive encore d’avoir des doutes, surtout vis-à-vis de mon travail, mais je trouve que ça s’est beaucoup apaisé.

Une blessure non comblée

Pour aller plus loin, il faut comprendre d’où vient le manque de confiance en soi. C’est en réalité une blessure émotionnelle qui s’est produite pendant l’enfance. On cite souvent l’exemple des parents qui n’ont pas assez donné d’amour à leur enfant. Cela peut être le cas, mais il peut y avoir tout un tas d’autres raisons comme un deuil ou encore du harcèlement scolaire 😔. On n’a jamais été rassuré après une souffrance que l’on a ressentie pendant notre jeunesse

Aurore Le Moing, psycho-praticienne, confirme que le besoin de se rassurer fait naître les justifications permanentes. On cherche juste de quoi se ré-assurer et de savoir qu’on est aimé ❤️.

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Comment on arrête de se justifier à tout bout de champ ?

Maintenant que l’on a compris d’où venaient nos éternelles justifications, il faut passer à l’action ! Ne plus se justifier à tout bout de champ n’est pas si difficile, tout comme le fait d’arrêter de s’excuser pour un oui ou pour un non (une autre vilaine manie que j’avais 😬). Néanmoins, il faut avoir quelques méthodes en tête pour parvenir à se débarrasser de ce mécanisme :

👉 On apprend à se comprendre

C’est la première étape pour arrêter de se justifier. Parfois, on a des comportements que l’on ne sait pas expliquer, eh bien, il faut arrêter ! Pour cela, il faut faire des introspections en se tournant vers nos émotions. La gestion des émotions n’est pas une chose simple, mais plus on apprend à prendre du recul, plus il est simple de savoir pourquoi on prend une décision. Et à partir du moment où l’on sait parfaitement pourquoi on se comporte ainsi, on a beaucoup moins le besoin de l’expliquer aux autres.

Besoin d’un petit coup de pouce 👍 ? Consultez notre article pour apprendre à gérer vos émotions !

👉 On apprend à énoncer les faits

Une chose que j’ai comprise, c’est que j’avais quand même besoin de verbaliser les choses. Il est tout à fait possible de le faire, sans avoir à se justifier pour autant. Par exemple, lorsque j’ai tout quitté, y compris mon mec et mon appartement, j’ai dû l’annoncer à ma famille. Je devais le faire, car ma vie allait changer, mais je me suis dit qu’en aucun cas, je ne justifierais mes choix. Ça m’a permis d’éviter un épisode d’infantilisation en plus de ça, donc c’est encore plus savoureux de ne pas se justifier 🥳 !

DO : “Mon train va avoir du retard ! Je devrais avoir un petit quart d’heure de retard.”
DON’T DO : “Je vais arriver en retard, je suis désolée, j’ai eu un changement à faire qui a pris plus de temps parce que ma valise…”

👉 On apprend à attendre une demande d’explication

C’est vraiment difficile, au début, d’attendre que l’on nous demande une explication. Il y a des situations qui n’en demandent pas particulièrement, mais il y a des cas plus complexes, comme dans le monde professionnel, où on nous demandera d’expliquer un fait ou notre comportement. On doit souffler un bon coup pour commencer pour être la plus claire et la plus concise possible. Il faut savoir reconnaître ses erreurs et ses torts quand il y en a. Pas simple, certes, mais il faut garder en tête que la perfection n’existe pas et puis faute avouée, faute à moitié pardonnée, non 😇 ?

Hop hop hop ✋ ! On lit aussi : L'importance de se remettre en question... Pourquoi le faire ?

👉 On apprend à être patiente

La patience n’est pas le fort de tout le monde, moi la première 😅 ! Toutefois, c'est une qualité qui est importante pour faire, du temps, son allié. Il y a encore des fois où je ressens le besoin irrépressible de me justifier, en particulier lorsque j’ai peur que les gens ne m’apprécient pas. Avec les années, j’arrive cependant à mieux prendre du recul et à me rassurer. Je me rappelle que les autres ont des défauts, comme moi et ce n’est pas pour autant que je ne vais plus les aimer ou les estimer. C’est un état d’esprit qui vient à force d’une gymnastique mentale, voilà pourquoi, il faut être patiente ⏳ !

L'avis de la rédaction : n'hésitez pas à vous faire accompagner

Les justifications permanentes traduisent le manque confiance en soi et c’est quelque chose qui saute aux yeux des autres. Cela peut vraiment les agacer. Au final, c'est ce comportement qui peut être la cause d’un problème relationnel ! D’où l’importance d’avoir de l'estime. Si vous sentez que vous n’arrivez pas à croire en vous, il est important d’être accompagnée pour en parler. Un thérapeute pourra vous guider sur le chemin de l’acceptation et de l’amour de soi.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Plus d'articles sur la confiance en soi

Comment oser aller vers les autres ? 7 conseils à suivre

La grosse introvertie que je suis, a longtemps eu du mal à aller vers les autres. C’est vrai qu’il n’est pas simple de faire un pas vers autrui, surtout quand on a des difficultés supplémentaires : introversion, manque de confiance en soi, anxiété sociale… Pour être un peu concernée par tout cela, mais ayant fait du progrès ces dernières années, j’ai quelques conseils à vous donner pour que vous aussi, vous puissiez sortir de votre coquille. C’est parti !

Être une bad girl, ça fait du bien !

Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.

10 idées de tatouages minimalistes que vous allez adorer

Mon premier tatouage est très discret, ce sont deux petites lignes au-dessus de mon coude gauche. Petit ne veut pas dire insignifiant, bien au contraire ! Un tatouage peut être une thérapie et un moyen de se connecter à soi grâce à la symbolique qu’on met dedans. C’est pour ces raisons que je me suis fait tatouer, j’avais besoin d’ancrer/encrer une réalité et ça m’a fait me sentir mieux. Pour d'autres, c'est aussi un moyen d'aimer leur corps ! C’est une bonne idée de commencer par une petite pièce si c'est notre premier tatouage. Alors zoom sur quelques idées de tatouages minimalistes, vous allez les adorer !

Comment accepter son corps après l'accouchement ? 4 conseils !

Votre bébé est là. C'est un magnifique cadeau qui a embelli votre vie, mais ce que vous trouvez par contre moins beau, c'est votre tout nouveau corps. C'est un corps fabuleux, qui a donné la vie, mais ce n'est plus vraiment celui que vous connaissiez. Moins tonique, plus mou, plus large, plus lourd, moins fluide, difficile de se sentir à l'aise dans cette enveloppe que l'on ne connaît pas. Pourtant, croyez-moi, vous avez plus d'une raison de décomplexer !

Oser dire les choses, même les plus difficiles pour une meilleure communication

On pense souvent que l'on parle assez, voire trop parfois, mais communiquer, ce n'est pas seulement parler. C'est dire des choses, faire passer un message qui doit être bien reçu. Et c'est là l'important, la manière dont est interprété un message. C'est pourquoi dire les choses clairement, même quand elles sont difficiles à dire, c'est capital pour une communication saine.

L'art de formuler une critique, comment faire pour ne pas blesser ?

Ayant beaucoup de mal à accepter la critique, j'ai aussi beaucoup de mal à la formuler. J'ai toujours peur qu'une simple critique nous mène au conflit ou qu'elle ne dévoile pas le fond de ma pensée. Qu'elle soit trop brutale ou pas assez claire. Un vrai problème de communication, cette histoire. Oui, formuler une critique, c'est tout un art !

Comment avoir de la conversation ? 4 conseils à appliquer !

Ahh c’est une question que je me suis longtemps posée… et que je me pose toujours parfois, en particulier dans ma vie professionnelle. Certaines personnes sont naturellement douées pour avoir de la conversation, même lorsqu’elle rencontre quelqu’un pour la première fois. Les mots leur viennent naturellement, tandis que moi pendant longtemps, je ne savais juste pas quoi dire, voire pire, j'étais tétanisée par le stress de parler à une nouvelle personne. Mais désormais, j'applique 4 conseils que je vais vous délivrer pour que vous ayez de la conversation à votre tour !

Qu'est-ce que le syndrome de l'imposteur ? On vous dit tout !

J'ai toujours eu plein de projets en tête, mais j'ai toujours eu peur de me lancer. Quand on me fait un compliment, je dis merci, mais je n'y crois pas vraiment. Bref, il y a tout un tas de situation où je ne me sens absolument pas légitime. Si vous vous reconnaissez dans mes mots, peut-être souffrez-vous du syndrome de l'imposteur. Mais qu'est-ce que c'est ? Comment savoir si ça nous concerne ? Avoir connaissance du problème, c'est en partie le régler, alors je vous explique tout !

Je n'ose pas dire ce que je pense, et si on se libérait ?

Je me souviens avoir déjà entendu des personnes prononcer des propos qui me choquent... Ils affirmaient leurs idées nauséabondes avec un tel aplomb, avec une telle confiance, que je me taisais, restant en tête-à-tête avec ma petite voix qui m'engueulait : "Mais pourquoi tu ne dis pas que tu n'es pas d'accord ?". Alors, je me suis réellement posée la question : en effet, pourquoi je n'ose pas dire ce que je pense ? On creuse le sujet ensemble.

Bien choisir ses vêtements pour avoir confiance en soi

“C’est moche”, “ça ne me va pas”, “je suis horrible là-dedans”. C’est ce que je me disais il y a 10 ans, avant de me forger mon propre style vestimentaire. J’ai appris à bien choisir mes vêtements pour créer mon propre style. Le fait d’avoir un style dans lequel je me sens bien me permet d’avoir une confiance en moi boostée ! Eh oui, on a l’impression d’être la reine du monde quand on se sent bien dans ses vêtements. Comment les choisir pour se sentir bien ? Y a-t-il des règles à respecter ? Voyons ensemble !

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06