Sexisme et femmes entrepreneuses, quand il faut déconstruire les stéréotypes

Mis à jour le par Camille Bennett

S’il y a bien une chose dont je me suis rendu compte dans ma scolarité et mon éducation, c’est que jamais, on ne m’a dit que je pourrais être cheffe d’entreprise. En effet, peu de femmes à la tête d’une entreprise sont mises en avant et si on en parle, ce n’est jamais pour leur travail accompli. Non les questions posées ont souvent peu de rapport, une femme sera très souvent ramenée à son genre et pas à sa détermination… Pour dénoncer cela, le collectif féministe Sista a décidé de faire une enquête et une vidéo percutante.

Sexisme et femmes entrepreneuses, quand il faut déconstruire les stéréotypes

Une vidéo qui fait mouche

Le collectif Sista a fait appel à Mirova Forward pour mener une étude sur la différence de traitement entre les hommes et les femmes qui sont à la tête d’une entreprise. En effet, quand on entend parler dans les médias d’une PDG ou d’une working girl, on voit tout de suite la différence. Les questions qui sont posées aux femmes ne sont absolument les mêmes que celles posées aux hommes. Afin d’illustrer ce propos et ce décalage, une vidéo a été réalisée pour illustrer les interrogations de l’étude. 

Pendant 3 minutes, 8 hommes dirigeants de grandes entreprises ont eu des questions habituellement posées aux femmes 👀 :

  • Xavier Niel (Iliad-Free), 
  • Thierry Déau (Méridiam), 
  • Nicolas Hiéronimus (L’Oréal),
  • Frédéric Mazzella (BlaBlaCar), 
  • Cédric O’ (Secrétaire d’État), 
  • François-Henri Pinault (Kering), 
  • Jean-Marie Tritant (Unibail-Rodamco-Westfield), 
  • Philippe Zaouati (Mirova)

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Ils ont été interrogés par Allison Chassagne, qui est comédienne sur la chaîne YouTube Glamouze. Son rôle était d’interroger ces hommes sur leurs syndromes de l’imposteur, sur leur difficulté à reprendre le travail après leur congé paternité, sur la charge mentale, etc. 😬

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Les femmes dirigeantes, des êtres exceptionnels…

La vidéo prête à sourire tant on voit ces hommes désarçonnés par les questions d’Allison Chassagne qui prend un ton volontairement paternaliste. Dans une interview de TV5 Monde, elle explique que l’un d’eux a fini par arrêter l’échange, tant il trouvait ça ridicule. Et dire que c’est le lot quotidien des femmes qui sont aussi à la tête d’une entreprise 😅 ! Cependant, dans l’esprit collectif, la femme entrepreneuse et leader reste une anomalie.

👋 Cet article peut vous intéresser : Ces femmes qui n'osent pas réussir : des préjugés qui ont la peau dure

Une anomalie dans un monde d’hommes

En effet, l’étude montre que l’entrepreneuriat reste un univers masculin où les femmes sont vues comme des licornes 🦄. C’est tellement étrange que la société va fouiller dans les traits de personnalités, dans la jeunesse, dans le parcours exceptionnel, etc., plutôt que dans l’engagement professionnel de la cheffe d’entreprise. Il faut que ce soit un miracle pour qu’une femme dirige ! Les échanges avec les dirigeants sont associés à leurs sujets d’expertise, tandis que les femmes sont interrogées sur des sujets non liés à leur cœur de métier 🙄…

Par exemple, les mots associés aux femmes sont plutôt passifs, alors que les hommes ont des verbes d’action pour montrer combien ils sont combatifs. D'ailleurs, les femmes se font plus souvent appeler "jeune femme", à 80%, contre 20% pour les hommes... 

Utilisation à 80% de jeune femme pour décrire une femme dirigeante

L'utilisation de termes plus infantilisants pour les femmes que pour les hommes

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Un plafond de verre encore bien solide…

Cette étude nous oblige à faire ce constat amer, le plafond de verre est encore bien solide ☹️. On l’avait déjà constaté pour la place des femmes en politique, puisque 71% des hommes occupent des postes à haute responsabilité. Du côté des entreprises, seules 15,5% des entreprises avaient des femmes dans leurs comités exécutifs en 2020. Pire encore, il n’y a que 6% des femmes à la tête de directions générales…Et s’il y a encore autant d’inégalités, c’est parce que les femmes n’ont pas la possibilité d’avoir le même salaire que les hommes, qu’on leur refuse les accès au financement de start-up, etc.

Un discours rodé

Même si on ne peut pas dire que les injustices sociales sont l’unique cause de la différence de traitement entre les hommes et femmes chef·fe d’entreprise, cela y participe forcément. Les dirigeantes s’en aperçoivent aisément, beaucoup adaptent leurs discours pour perfectionner une stratégie rhétorique 😖. Il est malheureux de devoir rentrer dans le jeu du sexisme pour ne pas discréditer son business. Car si une femme ne s’adapte pas à l’étiquette qu’on lui colle, elle sera catégorisée et critiquée, ce qui aura un impact sur son entreprise entière…

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Lueur d’espoir sur la misogynie

Il y a tout de même une lueur d’espoir concernant la misogynie, enfin si on peut dire ça 😥. Néanmoins, l’étude a constaté qu’il n’y avait plus de misogynie ouverte et assumée, comme on a déjà pu le constater par le passé. Il y a des portraits d’entrepreneuses engagées, ce qui ne renvoie pas à leur genre, mais plus à leurs parcours exceptionnels, ce qui est toujours un progrès 🤔. Il faut espérer que les choses évoluent encore pour que d’autres femmes se lancent dans l’entrepreneuriat et n’aient pas peur d’être décriées par leur statut.

Déconstruire pour mieux reconstruire

« Les biais inconscients sont très difficiles à désamorcer et sont un frein redoutable à la promotion des femmes dans le milieu professionnel. Nous sommes convaincus que la presse peut jouer un rôle majeur dans la correction de ces biais, c’est pourquoi nous avons souhaité accompagner une prise de conscience et inciter les journalistes à aller vers des questions moins stéréotypées ou, à l’inverse, posées de manière égale à toutes et tous », explique Anne-Claire Roux, directrice générale de Mirova Forward.

Comme l’explique Anne-Claire Roux, il ne s’agit pas de pointer les bons et mauvais élèves, mais de dénoncer les stéréotypes autour des cheffes d’entreprise. Cela participe à la sensibilisation, quitte à ce que cela soit vu comme du wokisme 😅. Cependant, mettre en avant cette différence de traitement, d’autant plus avec de l’humour, peut faire la différence pour déconstruire le sexisme et libérer les femmes de leurs pensées limitantes. Par la suite, il va falloir recréer des représentations différentes, tout en veillant à ce qu’elles ne soient pas figées. Car elles reviendront à leur tour des stéréotypes 🧐…

S’emparer de la parole

L’autre solution, c’est aussi d’inventer notre propre média, pour parler de nos parcours et de notre travail, mais aussi de la gestion de nos émotions et de notre vie personnelle, sans que cela soit un biais sexiste, mais bien parce qu'on a décidé d'en parler. D’ailleurs, c’est ce qu’à fait la boss de Wengood, Anne-Fleur Saraux, dont vous pouvez retrouver son témoignage juste ici 😉 :

Rencontre avec une Wonder maman : Anne Fleur Saraux, Directrice Générale, télétravaille avec 2 enfants en bas âge

avril 2021 · Wengood

31:48

L'avis de la rédaction : le talent avant tout !

Il y a encore du chemin à faire, mais on ne va pas se laisser arrêter par quelques stéréotypes. Plus qu'au genre, nous croyons au talent chez Wengood ! Vous pouvez être tout ce que vous voulez... Et si justement, votre carrière est source de questionnements, que vous vous sentez perdue, que vous ne parvenez pas à trouver votre place, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec l'un de nos coachs.

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Sources : Étude Sista et Mirova Forward / ouest-france.fr / telerama.fr

Article proposé par
Camille Bennett

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