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Le besoin de rester dans le déni
J’ai commencé à consulter une psychologue lorsque j’étais encore avec mon ex-conjoint. À l’époque, je n’avais pas conscience que c’était un pervers narcissique. J’allais "juste" très mal et mon entourage m’avait encouragé à entamer un suivi. J’ai commencé à parler de ma relation bancale et la thérapeute s’est vite aperçue qu’il y avait un problème. Alors j’ai commencé à minimiser les comportements de mon ex et à omettre plein de détails, car j’étais dans le déni.
⚠️ Je ne suis pas la seule à avoir eu ce comportement. Dans une étude publiée en 2015 et citée par le Time, 93% des personnes interrogées ont admis avoir menti au moins une fois à leur psy 😲 !
Un mécanisme de défense
Lors d’un suivi, on est peu à peu confrontée à une vérité que l’on ne veut souvent pas voir. Alors mentir devient un mécanisme de défense pour éviter de ressentir des émotions trop négatives. Eh oui, même chez le psy 😥 ! On se rend compte que l’on est en pleine dissonance cognitive : on sait qu’il y a un problème, pourtant on ne veut pas le régler. Même si ce ne sont que des détails que l’on oublie, cela montre qu’on n’arrive pas à se mettre en face de la réalité. Et c’est normal de réagir ainsi.
➜ Ce n’est pas mentir pour manipuler le professionnel de santé, mais plus pour échapper à quelque chose de trop difficile à admettre.
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