Entrée en maternelle : bien gérer cette étape importante

Mis à jour le par Justine Guilhem

Comme votre enfant a grandi ! Dans quelques jours, il rentrera à l’école maternelle. Pour faire ses premiers pas dans le monde des "grands", votre bout de chou aura certainement besoin d’être rassuré. Un tel changement peut l’inquiéter ou l'angoisser et vous aussi d’ailleurs ! À quoi faut-il penser ? Que vaut-il mieux éviter ? On vous accompagne pour que cette entrée en maternelle se passe bien.

Entrée en maternelle : bien gérer cette étape importante

Un événement important dans la vie de l'enfant

Vous ne vous souvenez peut-être pas de la vôtre, mais la première entrée scolaire, en maternelle est un grand événement dans la vie de l’enfant. Finies les journées à se faire chouchouter et place à la nouveauté. Cette période est d’abord marquée par la séparation : l’enfant ne passera plus sa journée aux côtés de ses parents et devra sortir du cocon familial. Et de votre côté vous allez devoir le confier à d’autres personnes. En prenant le chemin de l’école, votre bout de chou fait son entrée dans le monde 😊 ! 

S’il n’a pas connu la vie en groupe, à la crèche ou chez la nourrice, c’est donc à ce moment qu’il va apprendre à se sociabiliser, à s’affirmer, mais aussi à partager. Des valeurs primordiales pour bien vivre en société. Être ainsi « lâché dans la nature » peut paraître à la fois excitant et effrayant pour l’enfant. Vous aurez sûrement perçu quelques changements dans son comportement. En effet, le stress chez l'enfant peut perturber le sommeil, le rendre plus sensible et donc le faire pleurer plus facilement, ou le pousser à poser beaucoup de questions selon son caractère. Tout cela est normal !

 Le saviez-vous ? Selon des études, les enfants sont plus sensibles au stress causé par les changements dans leur vie que les adultes. C’est en partie parce que leur cerveau est encore en formation et qu’ils ont du mal à imaginer à l’avance les événements futurs.

Être parent, c'est aussi savoir demander de l'aide 👏

Vous donnez tellement en tant que parents, mais pensez aussi à vous 🥺. Nos thérapeutes vous aident à mieux comprendre vos émotions et à traverser les moments difficiles de la parentalité avec sérénité. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour avoir une oreille attentive :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Pascal Laplace

Pascal Laplace

Psychologue
⭐97,5% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Les parents aussi se posent des questions

Même s’ils ont un rôle d’adulte protecteur à tenir, les parents ont aussi leurs propres peurs et leurs questions :

👉 « Et s’il ne voulait pas manger ? » 

Il se peut que votre enfant refuse de prendre son déjeuner parce que le stress joue sur son appétit, ou parce qu’il n’a pas envie de goûter à des aliments qu’il ne connaît pas. Si c’est le cas, n’hésitez pas à lui faire prendre un petit-déjeuner copieux et à lui laisser ses gâteaux préférés pour le goûter !

👉 « Et s’il ne se faisait pas d’ami ? »

À cet âge, on fait face à beaucoup de découvertes : celle des autres et surtout celle de sa personnalité. Il est normal qu’un enfant mette plus moins de temps à se sentir à l'aise dans un groupe. Surtout s'il n'a pas encore été au contact d‘autres enfants de son âge et qu’il ne connaît personne dans son école. Ne vous affolez pas et n'intervenez qu'en cas de harcèlement scolaire ou autre souci ! Si vous tenez à lui donner un coup de pouce pour qu’il tisse des liens, proposez-lui d’inviter des camarades de classe pour jouer chez vous !

👉 « Et s'il n'aimait pas sa maîtresse/son maître ? »

Question de caractère et de compatibilité… Votre enfant peut tomber sur un enseignant avec qui le contact passe mal. Si cela arrive, ne remettez pas en cause son ressenti et montrez-lui que vous comprenez sa gêne. N’allez pas plus loin en critiquant son maître/sa maîtresse, car vous le conforteriez dans son mal-être. Au contraire, soyez un parent positif et expliquez-lui qu'il aura des professeurs différents chaque année et qu’il faut s’adapter, comme lorsqu’il sera grand dans le monde du travail ! 

📌

En résumé, n’angoissez pas à la place de votre enfant, il le ressentirait et pourrait être contaminé par cette pression. N'en faites pas trop et n'en demandez pas trop à votre enfant. Il est normal qu’il aille à son rythme et que les choses se fassent progressivement. Une dernière fois, rassurez-vous et dites-vous que tout se passera bien… car vous allez bien préparer cette date clé dans la petite vie de votre chère tête blonde !

👋 Cet article peut vous intéresser : Etes-vous un parent hélicoptère, surprotecteur ? Faites le test !

Comment préparer la rentrée en maternelle ?

Afin de rassurer petits comme grands, voici quelques conseils pour bien préparer la rentrée en maternelle :

Avant la rentrée

Une bonne préparation commence par un bon équipement 👇 :

  • Tout commence par l’achat d’un cartable et d’une boîte à goûter. En le faisant participer lors du choix, vous permettrez à votre enfant de se sentir impliqué. Il sera donc tout content d’utiliser un cartable et une lunch box qui lui plaisent !
  • Renseignez-vous auprès de l’enseignant(e), car vous pouvez, éventuellement, lui laisser un doudou ou sa tétine pour qu’il ait tout de même des repères. En plus, le doudou permet de se décrocher de ses parents, si vous n’avez pas vaporisé votre parfum sur ce dernier !
  • Dans son cartable, glissez une tenue de rechange si votre enfant n’est pas propre, ou si son inquiétude lui cause des accidents. Ainsi, il se sentira en sécurité.

Une fois que le côté matériel est assuré, il faut parler à votre enfant 👇 :

  • Pour le préparer en douceur, adoptez une attitude positive et décrivez-lui ce qu’on fait à l’école avec un ton enjoué. Ainsi, vous lui donnerez sûrement envie d’y aller !
  • Rendez-le fier, sans lui mettre la pression. Beaucoup d’enfants fonctionnent à l’affectif ; savoir que ses parents sont fiers qu’il aille à l’école va donc le valoriser.
  • Expliquez-lui le déroulement de la journée. Il doit savoir qu’un autre adulte va s’occuper de lui et d’autres enfants. Aussi, il devra bien écouter et obéir.
  • Si votre enfant appréhende la séparation, pour éviter une blessure d'abandon, insistez sur le fait que vous reviendrez dans quelques heures, que papa et maman sont au travail et que l’un ou l’autre reviendra le chercher. Précisez que ce sera tous les jours pareil.

Vous pouvez aussi lui faire visiter l’école quelques jours avant sa rentrée, ou passer devant plusieurs fois pour que les lieux ne lui soient pas totalement inconnus !

La rentrée : le jour J

Ça y est, le moment que vous redoutiez (ou pas 😬) arrive enfin ! Pour éviter que toute votre préparation tombe à l’eau, voici des exemples d’attitudes à adopter face à son enfant 👇 :

  • Responsabilisez-le : en lui demandant d’accrocher son manteau, de ranger ses chaussures, il sera d’une part distrait, et prendra d'autre part ce rituel, et son rôle d’écolier, très au sérieux.
  • Mettez-le en relation avec les autres enfants : des remarques comme « Oh regarde la petite fille, elle en a un beau cartable » pourront l’aider à faire un pas vers les autres et constater qu’il n’est pas tout seul.
  • Annoncez simplement et fermement son départ, tout en lui répétant que vous le retrouverez ce soir ! Si vous venez le chercher un peu plus tard, prévenez la maîtresse pour qu’elle évite à votre enfant d’avoir peur de l’abandon.
  • Ne revenez pas faire un énième câlin, même s’il pleure, c’est le meilleur moyen pour réactiver le chagrin ou maintenir l’angoisse.
  • Faites tout cela avec le sourire ! Ainsi, vous ne lui transmettrez que des émotions positives, il sera rassuré et saura qu’il est entre de bonnes mains.

Dites-vous que la majorité des écoliers se calme dès que leurs parents sortent de l'école. La maîtresse est là et connaît son métier !

👋 Cet article peut vous intéresser : Comment s'y prendre avec un enfant perfectionniste ?

Et après ?

Ouf ! Le plus dur est passé ! Vous allez pouvoir continuer d’assurer en suivant ces astuces :

  • Au retour de l’école, prenez un moment pour parler de sa journée avec votre enfant. Ce qu’il a aimé ou au contraire ce qui a pu le bloquer. Ensemble, vous partagerez sa joie, trouverez des solutions pour que tout se passe bien.
  • Faites des activités calmes pour préparer votre enfant au sommeil. S’il dort bien, gérer ses émotions et s’adapter à toute cette nouveauté sera bien plus facile pour lui.
  • Le week-end, adoptez une nouvelle routine qui reprenne le même rythme que l’école. Ainsi, il ne sera pas perturbé par l’heure des repas ou de la sieste.
  • Racontez à votre bout d’chou quelques-uns de vos souvenirs d’école. Vous pouvez lui montrer des photos de vous à son âge. Votre enfant sera rassuré de savoir que vous êtes passé par là et que vous comprenez ce qu’il vit.

Après tout, avec cette rentrée en maternelle, votre loulou devient grand, s'épanouit grâce à vous et c'est une très bonne nouvelle 🤗 !

L'avis de la rédaction : ne l'abreuvez pas de questions !

Après sa première journée d'école, votre enfant sera certainement épuisé par toutes ces nouveautés, c'est d'ailleurs souvent l'environnement bruyant qui le fatigue le plus, note la psychologue Christine Brunet. Le soir, évitez de lui poser trop de questions sur sa journée, vous ne feriez que lui mettre la pression en lui demandant le récit précis de sa journée et le prénom de ses camarades. Désormais, il a sa petite vie, rien qu'à lui, au sujet de laquelle il faut accepter de ne pas tout savoir. Échanger avec son institutrice, consulter ses dessins etc. sera un moyen moins intrusif de le suivre dans cette nouvelle aventure.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

#BornToBeMe

Contacter un coach

Mais aussi : 

Article proposé par
Justine, Guilhem

"Mon rêve de bonheur : faire de ma vie un grand terrain de jeux"

Les commentaires

Plus d'articles sur la parentalité

La couvade : un phénomène curieux mais pourtant bien réel !

1 père sur 5. Je crois que c'est ce qui m'a le plus surprise quand je me suis penchée sur le sujet de la couvade. 20% des partenaires, notamment des pères (cis et hétéros) seraient touchés par ce phénomène, notamment quand il s'agit du premier enfant. Ballonnements, irritabilité, nausées... Qu'est-ce que la couvade ? Pourquoi cela se produit ? Comment réagir ? On vous explique.

Est-on obligé d'aimer ses parents ? Et la réponse est... non

Quand on est petites, on les adore. Nos parents sont notre modèle, notre inspiration, notre protection. À l'adolescence, il arrive parfois que la guerre se déclare. Rien que de très normal, mais une fois les hormones et l'appareil dentaire passés, il arrive qu'aimer ses parents n'aille pas de soi. Ce n'est pas grave et l'admettre, ça fait un bien fou !

J’ai peur de faire garder mon bébé.

Cet enfant était encore dans mon ventre quand je m’attelais à la tâche qui me semblait déjà la plus insurmontable (juste après l’accouchement) : chercher une nounou pour le faire garder. Les parents que je connais semblent tous tellement à l’aise avec ces notions de crèche, de nounou, de babysitter, pour eux c’est devenu totalement banal. Pour moi, c’est juste les prémices d’un terrible fait divers du type : “de mauvaise humeur, cette nounou enferme dans sa cave un bébé qui pleurait trop.” Confier son enfant, c’est difficile et finalement, c’est loin d’être banal, mais ce n’est pas impossible !

Parents toxiques : Comment je leur ai échappé ? Mon témoignage

À croire que je ne suis pas née sous le bon toit car ma famille n’a rien du portrait idéal. Quand ma mère ne me culpabilise pas, mon père me rabaisse et me compare à la sœur que je n’ai jamais eue. Pour être heureuse et fuir cette relation toxique, j’ai dû prendre certaines mesures, puis mes distances. Je vous raconte comment j’ai échappé à mes parents nocifs.

Fugue maternelle, et si vous preniez l'air quelques jours ?

Pour moi, ça a d'abord commencé par une histoire de charge mentale. Une impression de trop-plein, la nécessité de devoir penser à tout et un quotidien harassant. Alors quand j'ai entendu parler du livre d'Alice Cheron, "l'Appel de la fugue", mon cœur a fait boom, ça m'a immédiatement parlé ! C'est pourquoi j'ai décidé de la contacter afin de faire une interview pour tout savoir sur la fugue maternelle. Explication.

Comment vraiment lâcher prise pour tomber enceinte ?

C'est une envie contre laquelle on ne peut pas grand-chose. C'est une envie qui vient des tripes : celle de faire un enfant. Et lorsque l'on rencontre des difficultés à tomber enceinte, c'est la vie elle-même qui semble nous jouer son plus mauvais tour. Et lorsque le vide devient une obsession, le mal d'enfant n'est plus une option, c'est une réalité. Le lâcher prise peut être une première solution.

Ces parents qui en demandent trop, zoom sur l'hyper éducation

Le rôle de parent est exceptionnel, mais très ingrat. Je suis jeune maman mais je le sais : quoi que je fasse, je ferai des erreurs. C'est comme ça. Parce que bien qu'on veuille le meilleur pour nos enfants, parfois, on se plante, on va trop loin, on en fait trop et on leur en demande trop. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'améliorer, bien au contraire.

12 idées de décos de Noël à faire pour occuper les enfants #DIY

Bientôt les vacances de Noël et vous allez pouvoir ressortir tout le matériel de loisir créatif acheté pendant le confinement ! Noël avec les enfants c'est toujours un peu plus magique... mais encore faut-il les faire patienter ! Et pour ça, rien de mieux que quelques décorations de Noël faites main. Joie et fierté assurées !

6 stratégies pour renforcer la confiance en soi chez les adolescents

Renforcer la confiance en soi chez les adolescents est primordial, car comme le souligne le psychanalyste Erik Erikson, l'adolescence est une période clé pour se forger une identité positive et cohérente, sans compter que ça permet d’avoir aussi des relations saines. À l’inverse, une faible estime de soi est un terrain propice à la dépression, l’anxiété et aux troubles alimentaires (je crois bien que j’ai le trio gagnant…). Aujourd’hui, je vous donne donc 6 stratégies à mettre en place pour renforcer la confiance de son ado.

“Mommy jacking” : lâchez-nous la grappe avec vos enfants !

J’ai l’impression de commencer tous mes articles comme cela récemment, mais le fait est que : l’autre jour, je traînais sur TikTok quand j’ai vu une vidéo qui a attiré mon attention. Ne parlons pas de ma consommation de cette application pour le moment, le sujet que je voudrais aborder, c’est le “mommy jacking”. Je n’avais jamais entendu parler de ce terme, mais j’avoue que j’ai déjà eu la sensation de vivre la situation qu’il décrit, alors je vous en parle.

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06