Les pièges psychologiques qui nous paralysent
L’exemple que j’ai cité dans mon introduction illustre bien ce qu’a dit le psychologue, Barry Schwartz : "Plus il y a d'options, plus c'est dur de choisir, et plus on risque de regretter une fois qu'on a choisi”. Qu’est-ce que ça traduit 🤨 ? Il s’agit d’une peur de l’échec comme l’explique une autre thérapeute, Susan Jeffers, même pour les choses insignifiantes, comme choisir un plat. On a peur de se tromper, de blesser les autres, d’échouer ou même de réussir.
Cependant, il n’y a pas que la peur de faire un mauvais choix qui se cache dans l’indécision. Les personnes qui sont particulièrement perfectionnistes vont être très souvent paralysées. Pourquoi ? Car on veut la décision IDÉALE ! Si on doute, on préfère ne pas choisir 😅…
📌 Je reprends l’exemple du restaurant. J’y ai du choix et je veux prendre la meilleure décision possible, pour avoir “bien investi” mon argent et passer un bon moment gustatif. Si je ne réunis pas ces deux critères, j’aurais la sensation de m’être trompé et cette sortie au restaurant aura été un échec. Eh oui, je vais jusque-là ! Alors, je ne vous raconte pas lorsqu’il s’agit de prendre une décision avec des conséquences bien plus lourdes 😖… |
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La procrastination, l’ennemie de la prise de décision
Repousser une décision, surtout si elle est difficile, on peut dire que c’est de la procrastination. Enfin, le psychologue, Piers Steel, explique qu’il s’agit même d’une stratégie d’évitement, puisqu’on est dans un inconfort émotionnel. On ne sait pas quoi faire, on est stressé, du coup, on reporte 😅. C’est plus confortable sur le moment, mais en réalité, on ne fait que tourner en rond, à ressasser les mêmes questions sans avancer.
Sans compter que c’est un cercle vicieux, car plus on attend, plus prendre la décision paraît insurmontable. Si on tranche dès le départ, on se débarrasse de ce poids mental rapidement. Je ne dis pas qu’il faut se précipiter, mais une fois qu’on a les éléments essentiels, il faut sauter le pas au risque d'empirer la situation 🙁 !
Comment prendre (rapidement) une décision ?
Maintenant que l’on sait le “pourquoi”, je vous propose d’aborder le “comment”. Il faut faire un sacré travail de lâcher prise pour accepter l’imperfection et l’incertitude. On se prend souvent la tête pour rien (comme une certaine personne au restaurant 🤐), alors que souvent, la décision n’est même pas importante ! D’ailleurs, le psychiatre Christophe André, dit que pour prendre une décision rapidement, il faut commencer par les domaines simples de la vie :
👉 Au lieu de tergiverser pendant un quart d’heure à choisir mon plat, maintenant, je me donne 1 à 2 minutes pour faire mon choix. En plus, je commence à bien me connaître et à savoir naturellement ce qui me fait plaisir.
Enfin, le psychiatre conseille de travailler sa confiance en soi, pour gagner en assurance et en efficacité. Plus on sera sûr de nous, plus on sera sûr de nos décisions !
Et si malgré tout, on se trompe 😱 ? Eh bien ce n'est pas grave, on aura appris quelque chose. Comme dit l'adage, "c'est en forgeant qu'on devient forgeron". Chaque décision, bonne ou mauvaise, nous fait progresser. Alors, on y va, on respire un grand coup et on se lance dans l'aventure de la vie, une décision après l'autre !
L'avis de la rédaction : accepter de se décevoir Vous l'avez compris, si vous n'arrivez pas à faire un choix, vous avez sûrement peur de vous décevoir et de perdre quelque chose dans l'histoire. Cependant, chaque décision peut amener à une évolution, même une mauvaise ! Au moins, vous saurez ce qui ne vous convient pas. Plus le temps passera, plus vous parviendrez à prendre des décisions, car vous allez développer une bonne connaissance de vous-même. Cependant, si vous n'arrivez pas à dépasser votre blocage, peut-être est-il bon d'en parler à un professionnel pour travailler dessus. N'hésitez pas à prendre contact avec l'un de nos psychologues !
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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Sources : “Le paradoxe du choix” de Barry Schwartz // “Imparfaits, Libres Et Heureux” de Christophe André