5. “Et sinon c’est quoi ton vrai métier ?”
Cette phrase, beaucoup de personnes indépendantes, artistes, créateur·ices de contenu, intermittent·es, l’ont entendue. Comme si leur travail n’était pas « sérieux », pas « réel ». Pourtant, ce sont de vrais métiers, avec de vraies compétences, de la rigueur, de la passion, et souvent beaucoup de précarité.
Ce n’est pas parce qu’on aime ce qu’on fait, qu’on ne souffre pas au travail, ou qu’on sort des cases classiques, que notre métier est moins légitime. Le travail ne devrait pas être défini par la souffrance ou la conformité 🙄.
6. “Pourquoi tu n'es pas comme ta sœur/ton amie/ta mère…”
Faire ce genre de réflexion n’est jamais une bonne idée. D’ailleurs, il faut à tout prix éviter de comparer ses enfants ! Les comparaisons sont toujours destructrices, elles créent des insécurités, des failles émotionnelles, et une pression inutile.
Chaque personne est unique, avance à son rythme, avec ses forces et ses difficultés. On fait tou·tes de notre mieux. Comparer, c’est nier cette réalité. Alors, on arrête ⛔.
7. “Laisse-le pleurer, il fait une comédie”
Non. Un bébé de trois mois ne fait pas de comédie. C’est scientifiquement prouvé : laisser pleurer un nourrisson peut avoir des conséquences graves sur son développement émotionnel. C’est son seul moyen de communication 😥.
Et puis, c’est notre enfant. C’est à nous, parent·es, de décider comment nous voulons l’accompagner, en accord avec les professionnel·les de santé. Ces remarques sont intrusives, culpabilisantes, et souvent basées sur des croyances dépassées. On peut s’en passer.
8. “Ça fait combien de temps que t’as pas fait...”
… du sport, le ménage, la vaisselle, etc. Ces remarques sont rarement innocentes. Elles sous-entendent un jugement, une désapprobation, une attente non dite.
Chacun·e a son rythme, ses priorités, ses contraintes. Et surtout, on n’a pas à se justifier. Ce genre de phrases ne motive pas, elles culpabilisent. Alors on les garde pour soi ✋.
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9. “Ma voisine a quatre enfants et je peux te dire que ça marche droit !”
Traduction 💬 : "toi tu n’en as qu’un et tu n’es pas fichue de le cadrer". Encore une fois, une belle remarque
culpabilisante et inutile.
Chaque enfant est différent. Chaque famille a ses propres défis. Et parfois, il y a des troubles du comportement, des neuroatypies, des sensibilités particulières. Ce n’est pas une question d’autorité ou de comparaison. C’est une question d’écoute, de respect, et d’adaptation.
10. “Moi je ferais comme ça, mais tu fais comme tu veux...”
Cette phrase est le sommet du passif-agressif. Elle dit : « Je sais mieux que toi, mais je vais faire semblant de te laisser libre ». Sauf que non, on n’a pas besoin de conseils non sollicités. On peut faire différemment, et que ce soit tout aussi bien. Avant de donner un avis, on peut simplement demander :
👉 « Tu veux un conseil ou de l'aide ? ». Sinon, on se retient. Le respect commence par là 😶.
L'avis de la rédaction : Comment réagir ? Il est parfois difficile d’avoir de la répartie sur le moment. C’est pour cela qu’il faut noter les phrases passives agressives qui reviennent souvent pour constituer une réponse cinglante. Surtout, il faut apprendre à repérer celles ou ceux qui nous les disent. Eh oui, on a toutes des personnes toxiques dans son entourage. Mieux vaut s’en éloigner le plus possible ou se préparer psychologiquement à les affronter (comme dans le cas d’une belle famille). Puis si jamais vous avez besoin d'un coup de pouce ou de parler d'une situation particulière, vous pouvez en parler à l'un ou l'une de nos coach !
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