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Confinement avril 2021: vers plus de sérénité
Samedi 3 avril 2021, la France entière est de nouveau confinée. Coup de massue. Au lieu de désespérer, nous avons décidé de faire le point sur ce qui a marché et ce qui s'est mal passé, pour qu'un nouveau confinement se déroule mieux que les précédents... surtout que cette fois, les sorties sont autorisées ! Pour plus de sérénité, ce printemps on tente donc de se concentrer sur le positif, et surtout on met en place quelques principes simples : s'écouter, lever le pied, gérer ses priorités.
1. On respecte ses besoins de solitude
Être les uns sur les autres on l'a vu, ça peut être pesant. Cette fois, on établit les règles dès le début : chaque journée doit contenir des moments de solitude. Des moments où, si on le peut, on reste seule, sinon des moments où toutes les interactions sont interdites. La cohésion de couple, la cohésion familiale sont importantes, mais personne n'est fait pour vivre ça 24h/24h. Ecouter et respecter des périodes de solitude c'est un bon moyen pour trouver un équilibre.
2. On élargit la bulle
Pour certains, c'est justement un trop plein de solitude qui a été difficile à vivre. Solitude seule ou même à plusieurs. Certaines familles ont mal vécu le fait de devoir vivre en famille jour et nuit. Élargir la bulle de confinement et y faire entrer une autre famille, un autre couple ou un ami c'est se permettre des respirations. Souvent on fait face aux mêmes problèmes dans la gestion du quotidien, en s'aidant on rend ce quotidien plus facile.
En pratique : on se fait tester, si on le souhaite, on vit ensemble, sinon, on va d'un appartement à l'autre pour changer d'air, voir autre chose et on limite bien sûr l'accès à la bulle. On reste avec les mêmes personnes du début à la fin.
3. On se met moins de pression
Pendant les premiers confinements, on a bien tenté de relire la Recherche du temps perdu ou de visionner tous les films de Godard, mais ça c'est toujours terminé pareil : on est allé 3 fois se resservir en céréales, on a fait 4 pauses pipi pour finir par s'endormir, allongée sur la télécommande ou le marque-page. Résultat, on s'est sentie bête, peu cultivée et bien plus paresseuse que tous ces gens qui postaient chaque dimanche leur lecture de la semaine sur Instagram. Cette fois, stop à la pression ! Ça fait maintenant trop longtemps qu'on vit cette situation, alors le but c'est d'écouter ses envies profondes et de ne pas se forcer à faire comme tout le monde.
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4. On allège sa charge mentale
On dit souvent des femmes et des mères qu'elles font une double journée. Celle au travail et celle à la maison. Pendant le confinement, les rôles se sont démultipliés : employée de bureau, institutrice, cantinière, infirmière, chargée du divertissement et il fallait encore garder de la place pour un rôle de conjointe et de maîtresse. Personne, et je dis bien personne, n'est capable de tenir tous ces rôles. Nous sommes tous humains, surtout humaines et il y a bien quelqu'un devra bien le prendre en compte, surtout que les écoles et les crèches sont fermés : l'employeur, le mari, l'école ou plus haut encore, etc. Quoi qu'il en soit, imposez-vous et faites savoir que désormais, vous allégez largement votre charge mentale !
5. On stocke utile (et agréable)
Non, pas la peine de se ruer d'ores et déjà sur le papier toilette, mais pour les vacances de Pâques à la maison, on peut envisager de remplir sa bibliothèque et celle des enfants, de faire le plein des documentaires animaliers pour s'évader, d'acheter un peu de farine, parce que ça peut servir pour un bon gâteau au chocolat, de pâtes, parce que c'est bon, un coussin plus moelleux, un joli jogging, un tipi, des graines à planter... Bref, toutes ces choses qui nous donnent une impression de contrôle et de confort, qui nous persuadent que nous sommes maîtresses en notre royaume, que nous gérons et que cette fois, nous allons être bien !
L'avis de la rédaction - Je prends soin de ma santé mentalEncore un confinement ça a aussi une part angoissante qu'il ne faut pas négliger. On vit cette situation depuis assez longtemps pour savoir qu'elle nous impacte, parfois durement. Alors, si on souffre, si on a peur, si on est anxieuse, si on déprime, on peut se tourner, sans risque de contamination, vers un psychologue en ligne qui peut nous accompagner tout au long de cette période délicate d'incertitude. |
Et on reste positif avec notre article : Et si le confinement avait du bon ?
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