Je suis une éternelle insatisfaite, mais pourquoi donc ?

Mis à jour le par Justine Guilhem

J'ai longtemps été une éternelle insatisfaite, toujours à la recherche de plus, de mieux, de différent. Cette quête perpétuelle du bonheur semblait sans fin, tel un mirage qui s'éloignait à chaque pas. Pourtant, je ne suis pas la seule à avoir vécu ! Qu'est-ce qui pousse tant d'individus à ne jamais se sentir comblés ? Dans cet article, nous explorerons les mécanismes de l'insatisfaction chronique et verrons comment il est possible de s'en libérer. Car si l'insatisfaction peut être un moteur pour avancer, elle ne doit pas devenir une prison qui nous empêche de savourer le présent.

Je suis une éternelle insatisfaite, mais pourquoi donc ?

Le piège du perfectionnisme

Je dois avouer une chose : je suis une grande perfectionniste. Et c'est un trait commun à toutes les personnes qui sont insatisfaites 🤐. En effet, comme l'explique le psychologue Gorden Flett, les perfectionnistes ont des standards irréalistes qui les condamnent à se sentir tout le temps inadéquats.

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Je me souviens d'un projet sur lequel j'avais travaillé d'arrache-pied pendant des semaines. J'y ai consacré des heures, en peaufinant chaque détail... Mais voilà, le jour de la présentation et malgré les félicitations de mon manager, je n'étais pas satisfaite. Pourquoi ? Car j'ai eu 2/3 remarques qui ont suffi à me dire que je n’avais pas été parfaite. J'étais obnubilée par ça, bien qu'on m'ait félicité. 

En fait, notre problème, à nous les éternels insatisfaits, c'est qu'en voulant atteindre la perfection, on se fixe des objectifs inatteignables, qui nous laissent un goût amer de sentiment d'échec. Notre quête peut sembler louable, mais on s'enferme juste dans les détails négatifs et on minimise nos réussites, ce qui renforce notre insatisfaction. C'est un cercle vicieux dont il est difficile de sortir. 

Pourtant, la clé serait d'apprendre à accepter nos limites et le fait que la réalité est imparfaite par nature. Comme le dit si bien la psychologue Tal Ben-Shahar, "le perfectionnisme est l'ennemi du bonheur. Embrassez l'imperfection et vous trouverez la sérénité." Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, croyez-moi ! 😅

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Le manque de gratitude

Le problème n'est pas seulement dans le fait que l'on veuille atteindre la perfection. Il faut se l'avouer, peut-être qu'on a été un enfant roi à qui on n'a pas appris à faire preuve de gratitude 🤐. À cause de cela, on oublie d'apprécier ce que l'on a déjà... C'est une amie qui m'a ouvert les yeux sur cet aspect de ma personnalité. Alors que je ruminais pour des inepties, elle s'est alors énervée en me disant : 

Deux amies qui se disputent

"Mais bon sang, ça t'arrive jamais d'être contente ?! D'être reconnaissance pour ce que tu as ? Rends-toi compte, tu as une chance que les autres n'ont pas forcément" 😡 

Cette phrase m'a fait un électrochoc, à partir de là, je peux vous dire que je l'ai moins ramené. Peu à peu, j'ai pris la décision de porter mon attention sur ce que j'avais déjà. C'est ce qu'encourage le psychologue Robert Emmons, en nous disant que la gratitude nous donne le moyen de transformer ce qu'on a déjà en "suffisant"

Ça fait mal de se dire qu'on est ingrat, il faut pouvoir énormément se remettre en question pour s'avouer ça. Cependant, une fois que c'est fait, on ouvre les yeux sur notre comportement. Par contre, c'est un challenge compliqué à faire si on manque de confiance en soi, tant notre ego est déjà fragile... Donc c'est aussi à prendre en compte 🤔. 

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Les méfaits de la comparaison sociale

Bon, notre ego en a pris pour son grade, hein ? Néanmoins, même si on est en grande partie responsable de notre insatisfaction, il y a aussi un phénomène externe qui n'est pas négligeable. Il est presque impossible d'échapper à la comparaison dans notre société 😣. Sur les réseaux sociaux, au travail, à la télé, bref partout ! On nous expose à la réussite et on s'enferme dans le biais du survivant.

Et comme l'explique Leon Festinger, psychologue social, à cause de ça, on évalue TOUJOURS notre opinion et nos capacités en se comparant à autrui. Sauf que cette comparaison est souvent biaisée : nous comparons notre réalité à la version idéalisée de la vie des autres, oubliant que chacun fait face à des défis invisibles de l'extérieur 😶. 

Sans compter qu'à force de regarder chez les autres, on oublie de se focaliser sur nos propres objectifs et valeurs. On perd de vue ce qui compte vraiment pour nous... Alors plutôt que de regarder si l'herbe est plus verte chez le voisin, prenons soin de notre jardin et cultivons la joie de ce que nous sommes 🌿. En tout cas, depuis que j'essaie de faire ça, je deale mieux avec mon insatisfaction 😉. 

L’avis de la rédaction : un comportement qui se travaille

Pour le bien de son entourage et le sien, il est important de travailler sur son comportement. Pour ce faire, chaque fois que des paroles négatives sortent de votre bouche, vous devez impérativement faire suivre quelque chose de positif.  Ce comportement, comme tout autre, se travaille et les résultats sont très bons. Si vous faites partie des éternelles insatisfaites, il est temps de prendre rendez-vous avec un psychologue. Ensemble, vous identifierez les causes de ce comportement et mettrez en place de nouvelles habitudes qui vous permettront de vivre plus heureux·se. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Sources : "Qu'est-ce qui m'empêche de me sentir bien ? : pour en finir avec l'insatisfaction chronique" de Laurie Ashner // "La Gratitude" de Robert A. Emmons

Article proposé par Justine Guilhem

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15 avril · Wengood

8:57


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