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Qu'est-ce que l'écologie digitale ? 5 gestes qui seront bénéfiques pour la planète
L'écologie digitale, c'est la manière d'éviter les effets nuisibles et l'impact environnemental du numérique.
1. Applications, notifications je vous aime mais adieu
C'est une fana de l'installation d'applications qui vous parle. Combien d'applications installons-nous pour au final ne les utiliser que quelques fois ? C'est vrai, de combien d'applications vous servez-vous réellement au quotidien ? Ou au pire dans la semaine ? Faire un tri des applications à garder et de celles à désinstaller est un premier pas. Deuxièmement, pour une utilisation éco-responsable, désactivez ou paramétrez les notifications. Ainsi, on évite de générer des requêtes non souhaitables et c'est un bon moyen de se déconnecter un peu des réseaux.
2. Sur smartphone, on zappe la vidéo
L'impact environnemental des vidéos en ligne est colossale. Selon un rapport de The Shift Project, en 2018, le visionnage en ligne de vidéo a généré autant de gaz à effet de serre que l'Espagne, soit près de 1% des émissions mondiales. Alors adieu vidéos de chatons, tuto make up ou pornographie, mais aussi services de vidéo à la demande. Oui, on sait, c'est dur, mais pas de panique, on peut limiter les dégâts. Comment ? D'abord on préférera regarder des vidéos sur un ordinateur et en wifi, il nécessite moins de données que le smartphone. Ensuite, on évite de passer des heures à visionner des vidéos en haute qualité et dès que possible, on préfèrera une version écrite (pour les tutos par exemple).
3. "recette lasagne" et cie, on dit stop !
Le nombre de choses que l'on peut demander à google par jour est tout simplement impressionnant : "recette de tarte aux pommes", "qui est Ken Kesey ?", "pull en mohair gris", etc. Aujourd'hui c'est un réflexe, on veut une réponse en temps record à toutes nos requêtes; sauf qu'une seule requête google émet 7 grammes de CO2. Comment on réduit l'impact ? En évitant de chercher ce que l'on peut trouver ailleurs. Maman a sans doute une recette de tarte aux pommes, je m'accorde une pause shopping pour trouver un pull en mohair gris et pour Ken… vous trouverez bien une solution plus écolo. On peut aussi effectuer nos requêtes sur des moteurs de recherches éco-responsables. Ecosia par exemple consacre 80% de ses bénéfices à la reforestation. Il existe aussi Ecogine, Qwant ou Lilo. Enfin, on ne multiplie pas les onglets qui restent ouverts pour rien. C'est une habitude très vorace en énergie. On les ferme le plus rapidement possible. Et petit truc en plus, en tapant l'URL directement dans la barre de recherche on réduit aussi notre bilan carbone, en évitant de passer par la page d'accueil et par la requête par mot-clé.
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4. Telle France Gall, on débranche tout !
C'est simple et pourtant… on ne le fait jamais : débrancher nos chargeurs une fois que nos appareils sont chargés. Cette habitude évite de consommer de l'énergie inutilement. Lorsque c'est possible il est aussi préférable d'attendre que nos appareils soient complètement déchargés avant de les mettre en charge. Et, l'arrêt total est préférable à la mise en veille. Votre ordinateur aussi a besoin de débrancher !
5. Ecolo jusqu'au bout des mails
Conserver ses mails est extrêmement énergivore. 3 millions de mails émettent jusqu'à 30 tonnes de CO2. Alors on fait du tri dans sa boîte mails et on vide aussi la corbeille. Lorsque ce n'est pas nécessaire, on évite de passer par un mail, surtout s'il y a du monde en copie et on préfère utiliser des plateformes collaboratives. Enfin, lorsque vous répondez ou transférez un email, vous pouvez supprimer le contenu des messages précédents, quand celui-ci n'est pas indispensable. Petit truc en plus : je suis sûre que vous recevez chaque jour des newsletters que vous ne lisez jamais. Faites un geste pour la planète en vous désabonnant !
L'avis de la rédaction - Et la lampe à huile alors ?Evidemment à la lecture de cet article vous pouvez penser que l'on tend à se rapprocher du modèle Amish et de la lampe à huile (comme le dirait le président Macron). Pourtant l'idée n'est absolument pas de faire culpabiliser ou de jeter la pierre à qui que ce soit. Le digital fait partie de nos vies et il est important de prendre conscience de l'impact environnemental du numérique. Que chacune à son niveau apporte une pierre à l'édifice en changeant (un peu) ses habitudes c'est un bon début pour agir pour la planète, mais aussi pour s'autoriser une pause, une petite détox digitale. |
Déconnexion toujours, et si les réseaux sociaux étaient un frein au bonheur ?
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