La pression implicite des afterworks : disons stop pour notre bien !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Il y a quelques jours, il y a eu un afterwork auquel je n’ai pas participé. Non pas que ça ne me plaise pas de boire un verre après le travail, mais je suis toujours mal à l’aise quand il y a toute la boîte. Mon côté introverti m’aide à résister à la pression des afterworks, mais c’est quand même un sentiment assez compliqué à gérer. On a l’impression que si on ne participe pas, on va passer pour la rabat-joie et moins réussir sa vie pro. Et si on disait non à cette pression implicite ?

La pression implicite des afterworks : disons stop pour notre bien !
Sommaire : 

Une pandémie qui change les choses, vraiment ?

Depuis 2 ans, la pandémie a beaucoup rebattu les cartes et le monde professionnel a changé. Grâce à cela (ou à cause, tout dépend du point de vue 😬), le travail à la maison s'est démocratisé. Je ne vais pas m’en plaindre, je suis de celles qui préfèrent le télétravail au bureau, mais il faut dire que j’ai été habituée en étant plusieurs années à mon compte.

Toutefois, au-delà de cet aspect très personnel, le télétravail a permis à beaucoup de monde de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Adieu les temps de trajet pour se rendre au boulot, bonjour le temps qualitatif avec nos proches (ou pour soi 🤗 !). Il en va de même avec toutes les activités en “ing” qui avait disparu : le team building, le networking, l’afterworking… On avait plus de temps pour nous et ça, c'était chouette !

La pression de la participation

Néanmoins, 2 ans après, le monde fonctionne pratiquement de nouveau comme avant. La Covid a impacté le présentéisme, oui, mais il n’a pas totalement disparu et c’est valable aussi pour les moments où on peut consolider nos relations pros !

Il y a donc le retour à cette injonction implicite et à être présente, notamment aux afterworks. Je ne dis pas qu’on ne peut pas prendre du plaisir à aller boire un verre avec ses collègues après le travail. Après tout, l’amitié au bureau est tout à fait possible ! Mais cela prend un autre sens lorsque c’est toute l'équipe qui est conviée. On n’ose pas vraiment dire non et en même temps, ça nous pèse de dire oui.

C’est un moment où on sait que l’on va devoir garder notre masque professionnel, en dehors des heures officielles. C’est une autre forme de travail, puisqu’il s’agit de networking 🧐 !

Faire grandir son réseau

Alors certes, on sait que ce n’est pas une obligation de participer à un afterwork, mais on sait aussi que l’entreprise et les collaborateurs apprécient fortement notre présence 😅. En plus, les employés qui vont aux afterworks se démarquent et se mettent en avant. C’est donc évident que la hiérarchie les remarque plus et que la communication sera plus aisée avec eux. C’est un moyen de faire grandir leur réseau, voire d’avoir des personnes importantes “dans leurs poches” en cas de promotion. Oui, j’ose le dire, c’est une stratégie pour certains afin de réussir un peu plus que les autres 🤐 !

Comment échapper à la pression des afterworks ?

Néanmoins, c’est épuisant et excluant pour certaines personnes. Eh oui, tout le monde n’est pas en capacité de participer à un afterwork ou tout autre événement en dehors du travail. Entre celles et ceux qui ont des obligations et responsabilités en dehors du travail (coucou les parents), mais aussi celles et ceux qui sont introvertis (ça, c’est pour moi), ce n’est pas simple 😥.

👉 Cloisonner vie perso/vie pro

Pour échapper à la pression des afterworks, il faut que l’on garde les bonnes habitudes et la prise de conscience que l’on a eues pendant la Covid. Ça nous a montré que la vie était courte et qu’il fallait que l’on travaille moins pour se sentir mieux ! Pour cela, on doit donc bien cloisonner notre vie perso et notre vie pro, pour que la seconde n’envahisse pas la première

📌
Une étude finlandaise de 2015 l’a d’ailleurs mis évidence. Les employés qui séparent bien le travail de leur vie personnelle, ont une meilleure gestion du stress et surtout une meilleure santé mentale.

📵 Pour y parvenir, on évite de consulter ses mails pros en dehors du temps de travail, on désactive les notifications, on utilise du matériel (téléphone/ordinateur) réservé au travail, etc. Plein de petits gestes qui contribuent à une vraie séparation !

👉 Verbaliser son besoin

On a tous et toutes des besoins dans la vie. Moi, par exemple, j’ai besoin de temps calmes où je peux faire des activités méditatives et créatives. Pour d'autres, ça peut être le besoin d’être avec ses enfants ou de faire du sport.

Peu importe notre besoin, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est nécessaire de le verbaliser. Dire à ses collègues ou son manager son besoin permet de poser réellement ses limites. Il faut donc trouver le courage de dire quelque chose comme : “J’aime vraiment travailler avec vous, mais le soir est réservé à ma vie personnelle !”. Ainsi, il n’y a pas de malaises ou de sous-entendus qui peuvent rendre la situation délicate. Si on s’exprime, on désamorce beaucoup de problèmes.

L'avis de la rédaction : la pression, je la bois ou je n'y vais pas !

Les afterworks, les soirées entre collègues, peuvent être un moment sympathique, une occasion de se rapprocher, de découvrir les autres différemment, de s'intéresser à leurs vies et de faire de belles rencontres. C'est un bon moment à partager mais pour que ce soit un bon moment, il faut en avoir envie, du coup pas de pression ! Vous avez envie d'y aller, parfait, vous n'avez pas du tout envie, c'est OK aussi ! Si vos relations professionnelles sont compliquées, que vous avez l'impression de ne pas trouver votre place, que vous vous sentez rejetée, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un coach afin de faire le point sur vos envies et votre carrière. Au fil des séances, vous découvrirez tout votre potentiel et comment l'exploiter pour être plus heureuse.

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Source : welcometothejungle.com

Article proposé par Camille Lenglet

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