Comment vraiment lâcher prise pour tomber enceinte ?

Mis à jour le par Lauriane Romami

C'est une envie contre laquelle on ne peut pas grand-chose. C'est une envie qui vient des tripes : celle de faire un enfant. Et lorsque l'on rencontre des difficultés à tomber enceinte, c'est la vie elle-même qui semble nous jouer son plus mauvais tour. Et lorsque le vide devient une obsession, le mal d'enfant n'est plus une option, c'est une réalité. Le lâcher prise peut être une première solution.

Comment vraiment lâcher prise pour tomber enceinte ?

Le mental a son importance

Il arrive souvent que les raisons d'une stérilité soient purement psychologiques. Je n'ai jamais cru ma mère quand elle me disait que c'est lorsque je ne chercherais plus l'amour qu'il me tomberait dessus et je pense qu'il en va de même avec la grossesse 🤔. 

Lorsque l'on tarde à tomber enceinte, on entend pourtant souvent notre entourage dire ce genre de chose : "ça viendra quand tu n'y penseras plus". Non, ce n'est pas en n'y pensant plus qu'on va tomber enceinte. On est obligées d'y penser ! Alors y penser oui, accepter sa douleur aussi, mais il faut éviter de trop vite s'inquiéter et prendre son temps.

Quand s'inquiéter vraiment ?

Après 18 à 24 mois de rapports sexuels sans contraception, demandez un avis médical pour en savoir plus sur votre situation.

Être parent, c'est aussi savoir demander de l'aide 👏

Vous donnez tellement en tant que parents, mais pensez aussi à vous 🥺. Nos thérapeutes vous aident à mieux comprendre vos émotions et à traverser les moments difficiles de la parentalité avec sérénité. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour avoir une oreille attentive :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Pascal Laplace

Pascal Laplace

Psychologue
⭐97,5% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Penser oui, ruminer non

Quand tomber enceinte devient obsessionnel, il arrive que l'on se perde dans les calendriers, les ovulations, les courbes de température… Même faire l'amour peut devenir un problème. C'est là que des blocages inconscients peuvent apparaître et notamment provoquer un vaginisme

Évidemment, ne plus penser à tomber enceinte, c'est impossible. C'est souvent d'ailleurs pendant ces moments que l'on croise de plus en plus de femmes enceintes, de bébés, de poussettes. La réalité est ce qu'elle est, et il faut vivre avec. La tristesse et la frustration de ne pouvoir tomber enceinte, c'est difficile, et cette souffrance, il faut l'accepter. Ce qu'il faut à tout prix éviter, c'est de ruminer toute la journée

Se noyer dans le cafard, la déprime et les idées noires, c'est néfaste et inutile. Ce qu'il faut, c'est lâcher-prise ! Facile à dire ? Peut-être. En effet, le lâcher-prise, ne sera pas une solution immédiate, il ne permettra probablement pas de tirer un trait sur votre colère, votre sentiment d'injustice, d'échec. Cependant, le lâcher-prise permet de prendre du recul, son mal en patience et vous aide surtout à vous reconnecter à vous et à votre corps. 

lâcher-prise pour tomber enceinte

Si l'on dit "tomber enceinte", c'est parce qu'il s'agit bien de tomber, c'est un hasard, un coup de chance. Le lâcher-prise est un coup de pouce bénéfique. Une aide à la nature et à la science.

👋 Cet article peut vous intéresser : Pourquoi je n'arrive pas à lâcher prise ?

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Lâcher-prise pour concevoir un enfant

Lorsque l'on commence à avoir des doutes sur sa stérilité, on se retrouve vite à avoir les yeux rivés sur le calendrier et sur ses cycles. Faire l'amour devient alors une routine qui se doit d'être efficace et productive, alors que faire l'amour devrait toujours être un rituel agréable et source de jouissance. On fait donc l'amour quand on en a envie, mais tout de même assez régulièrement, pour mettre toutes les chances de son côté.

👉 Quand j'ai arrêté la contraception pour essayer de faire un enfant, j'ai lu quelque part que le désir d'enfant augmentait la libido. Je ne sais pas si c'est vrai, mais ce qui est sûr, c'est que cette idée s'est imprimée en moi, alors l'envie et le plaisir étaient présents à chacun de mes rapports, qui se faisaient de plus en plus nombreux.

Ne culpabilisez pas et ne jalousez pas !

Je le redis : tomber enceinte, c'est avant tout un hasard. C'est sans doute injuste, mais vous n'y pouvez rien, alors cessez de culpabiliser. Au sein de votre couple, communiquez, mettez des mots sur votre mal-être et soutenez-vous l'un l'autre. Soyez sûre des sentiments et de l'amour qui vous unit et enlevez-vous de l'esprit toutes les pensées culpabilisantes, du type "s'il était avec une autre femme, il serait peut-être déjà papa." Stop 😱 !

Comme la culpabilité, la jalousie nous abîme aussi de l'intérieur et rien de bon n'en sort jamais. Ne jalousez pas les femmes enceintes et les jeunes mamans. Vous ne connaissez pas forcément leurs parcours, les obstacles qu'elles ont sans doute rencontrés ou le combat qui est le leur. Vous pouvez être bouleversée à l'annonce d'une grossesse qui vous rappelle à votre triste réalité, mais n'ayez pas de rancœur. 

👉 Ne jugez pas non plus trop vite un burn-out parental ou une dépression post-partum qui vous paraît offensante. Attendre un enfant qui ne vient pas, c'est difficile, s'occuper et éduquer un enfant, c'est dur aussi. Entre femmes, nous avons bien plus à gagner en nous serrant les coudes, plutôt qu'en nous jalousant 🤗 #sororité !

Prenez du temps pour vous

Sophrologie, soins du corps, hypnose, thérapie, etc. Prenez le temps que vous avez pour prendre soin de vous, de votre corps et de votre mental. Tomber enceinte, ça se prépare, alors en attendant, vous pouvez aussi profiter de ce moment pour améliorer votre hygiène de vie, faire un peu moins ou un peu plus de sport, mieux dormir et faire la chasse au stress. 


🗣️ Parler de votre mal-être est aussi essentiel. Avec un psychologue certes, mais aussi avec vos proches, c'est encore le meilleur moyen d'éviter l'abominable question : "alors c'est pour quand le bébé ?"


Quand on veut tomber enceinte, on a tendance à avoir une vie très (trop) organisée : faire l'amour suivant les ovulations, suivre une alimentation particulière, gérer de potentiels rendez-vous médicaux et finalement, on met un peu sa vie sur pause et ces projets entre parenthèses. Sauf que justement, s'offrir une parenthèse, ça peut être une excellente solution pour lâcher-prise. Prévoyez un séjour avec votre amoureux. Court ou long, proche ou très éloigné. Quittez le temps d'un instant ce quotidien un peu lourd. Envoyez valser les ovulations, les régimes et le reste pour tout simplement vous faire du bien et continuer de vivre !

Puis, une autre idée, qui peut paraître bête mais moi, elle m'a toujours aidé, ayez un grigri, porte-bonheur ou une amulette. Si c'est quelque chose qui vous fait vous aussi du bien et vous rassure, n'hésitez pas. 

Pour ma part, j'avais craqué pour les grigris de dodo toucan. Ce petit objet me rassurait, me donnait confiance en l'avenir et représentait une sorte de premier lien entre moi et mon futur enfant. - © Dodo toucan

L'avis de la rédaction : libérez la parole

Ne pas parvenir à tomber enceinte est une immense douleur qui peut vite devenir obsédante et nous entraîner dans une profonde dépression. Difficile d'accepter qu'on ne puisse pas avoir ce qu'on veut, du moins tout de suite, de ne pas pouvoir concrétiser ce rêve de fonder une famille. 👉 Il est important d'être accompagnée pendant cette phase par un professionnel, prenez rendez-vous avec un psychologue afin de verbaliser votre mal-être et ce qui se joue en vous.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

#BornToBeMe

Mais aussi :

Article proposé par
Lauriane Romami

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Plus d'articles sur la parentalité

Les 10 indispensables pour vivre un post partum serein

🍼 5, 4, 3, 2, 1, 0 il pousse son premier cri et votre vie prend un nouveau tournant. Une fois ces premiers instants passés, la tornade d'émotions va faire son apparition, mais tout va bien se passer, surtout, si vous avez ces 10 choses avec vous, pour un post partum heureux et serein. Parole de maman !

Premières vacances avec bébé : toute une organisation !

Les premières vacances avec bébé, c'est magique... et un peu angoissant ! Entre l'excitation du départ et la peur d'oublier quelque chose d'essentiel, la préparation de la valise peut vite devenir un casse-tête. Pas de panique ! On vous a préparé la checklist complète pour partir l'esprit léger et profiter à 100% de votre séjour en famille.

J'ai peur de faire un enfant... à cause de la crise climatique !

“Est-ce que je veux vraiment faire un enfant dans ce monde ?”. C’est la question que je me pose très souvent, encore plus depuis la pandémie. L’avenir n’est pas très rose quand on écoute les médias, alors je doute. En plus, mon engagement écologique me souffle que c’est une mauvaise idée pour la planète. Partagée entre mes doutes, je vous livre mes réflexions à propos de cette peur que j’ai, de faire un enfant à cause de l’avenir.

Accouchement traumatisant : l'importance d'en parler

Mon accouchement s'est très bien passé, j'en garde un souvenir émouvant, mais je me souviens aussi d'une de mes amies qui était vraiment désolée de ne pas pouvoir venir rencontrer mon bébé à la maternité. Son accouchement l'avait tellement marquée, traumatisée qu'elle ne pouvait plus mettre les pieds dans la maternité où sa fille était née, plus d'un an auparavant. Je me souviens qu'elle m'avait appelée depuis le parking, des larmes dans la voix et en tremblant : "Je ne peux pas rentrer, c'est trop dur… ne m'en veux pas." Je savais que son accouchement c'était mal passé, mais je n'avais pas compris à quel point elle avait été traumatisée par cet événement.

Je n'aime pas du tout être enceinte... Je vous dis tout !

Si la crise d'adolescence porte le nom de crise, c'est bien parce que ce n'est pas un moment hyper serein dans l'existence d'une personne. Eh bien la grossesse, c'est pareil ! Quoi de plus agaçant que d'avoir l'impression (et la pression) que l'on devrait être heureuse et épanouie d'attendre un enfant alors qu'on est en pleine crise d'identité. Vous le devinez sûrement, je n'aime pas du tout être enceinte. Je vous dis tout !

Syndrome du nid vide, quand les enfants prennent leur envol...

Vous vous souvenez de ses premières nuits, et donc de vos premières insomnies pendant lesquelles vous vous demandiez, désespérée, pour combien de temps, vous en aviez pris ? Eh bien voilà, c’est l’heure, votre enfant a grandi et ce jeune adulte maintenant envie de quitter la maison. Et maintenant alors ? Entre déprime et bonheur de le voir évoluer, vous vous sentez perdu avec un gros syndrome du nid vide... Parlons-en alors.

Comment être un parent positif ? Grâce à Isabelle Filliozat et la parentalité positive

L'éducation bienveillante, positive, en principe j'adore et je suis pour à 100%. En pratique... c'est moins ça. Je suis toujours pour, mais le passage à l'acte est pour le moins brouillon. Cris, câlins, NON, recâlins, recris, baissages de bras, NON, tentative d'explications, etc., etc. Jusqu'à la culpabilité et l'incompréhension face à un enfant qui ne réagit pas comme dans les livres. Adieu donc les bons rapports ! À moins qu'Isabelle Filliozat nous aide à devenir des parents positifs ?...

Qu'est-ce que l'angoisse de la séparation et comment l'apaiser ?

Alors que bébé était une petite chose facile qui passait tranquillement de bras en bras et supportait d'être seul dans une pièce, voilà que tout à coup, maman sort de la pièce et c'est la crise de larme assurée. On appelle ça l'angoisse de la séparation et vous savez quoi ? C'est normal... tant que ça reste une angoisse et tant qu'on parle de bébé.

Comment s'y prendre avec un enfant perfectionniste ?

La soif de perfection existe même chez les plus petits. Une intolérance à l'erreur, aux émotions, à l'imperfection cause de nombreuses souffrances pour les enfants comme pour leur entourage. Et comme nous, on a compris qu'il n'était pas vital d'être parfaite, on vous aide à faire passer le mot à votre petit maniaque.

Phobie scolaire : reconnaître les symptômes pour réagir rapidement

Des enfants qui ne veulent pas aller à l'école, quoi de plus banal ? Seulement voilà, dans certains cas, ce refus d'aller à l'école est bien plus important qu'un simple caprice d'enfant. En France, on estime que 1% à 2% des enfants et adolescents ont peur d'aller à l'école. Comment reconnaître les signes de la phobie scolaire ? Et que peuvent faire les parents, souvent désemparés face à ce refus, parfois violent, d'aller à l'école ? Comment peut-on traiter la phobie scolaire ? Quelques pistes.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06