8 choses à savoir quand on attend son premier enfant

Mis à jour le par Lauriane Romami

Devenir parent, c’est un peu comme sauter dans le vide sans savoir si on a bien attaché son parachute. C’est excitant, vertigineux, parfois effrayant… mais surtout, c’est une aventure unique. Avant de plonger tête la première dans cette nouvelle vie, j'ai eu envie de vous dire 8 choses à garder en tête pour vivre cette transition avec un peu plus de sérénité (et beaucoup d’amour).

8 choses à savoir quand on attend son premier enfant

1. Parlez, parlez, parlez (et écoutez aussi)

La communication, c’est la base. Avec votre partenaire, avec votre entourage, et même avec ce petit être qui grandit en vous. Oui, oui, même s’il ne parle pas encore, votre bébé vous entend dès la fin de la grossesse. Alors, racontez-lui votre journée, fredonnez une chanson, posez une main sur votre ventre 🥹… Ce sont déjà les premiers liens qui se tissent.

Et avec votre moitié ? Il est normal que chacun vive cette grossesse différemment. Les futurs co-parents peuvent se sentir un peu à l’écart ou dépassés. Impliquez-les, partagez vos ressentis, vos doutes, vos joies. L’arrivée d’un bébé peut souder un couple… ou le mettre à rude épreuve. Alors autant poser les bases dès maintenant.

💬 Et si vous êtes seul·e dans cette aventure, n’hésitez pas à vous entourer d’un cercle de soutien : amis, famille, professionnels… Vous n’avez pas à tout porter seul·e.

Être parent, c'est aussi savoir demander de l'aide 👏

Vous donnez tellement en tant que parents, mais pensez aussi à vous 🥺. Nos thérapeutes vous aident à mieux comprendre vos émotions et à traverser les moments difficiles de la parentalité avec sérénité. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour avoir une oreille attentive :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Pascal Laplace

Pascal Laplace

Psychologue
⭐97,5% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

2. Anticipez les premières semaines

Les premiers jours avec bébé, c’est un mélange de bonheur intense et de fatigue monumentale. On flotte un peu, on oublie l’heure, on oublie parfois de manger… Alors, tant que vous avez encore un peu d’énergie, organisez-vous. Qui fait quoi ? Qui s’occupe des lessives, des repas, des courses ? Ce n’est pas très glamour, mais c’est essentiel.

Et surtout, reposez-vous dès que vous le pouvez. Vous n’êtes pas une machine. Et non, ce n’est pas grave si la maison est en bazar pendant un moment 😉.

👋 Cet article peut vous intéresser : La couvade : un phénomène curieux mais pourtant bien réel !

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

3. Acceptez de demander de l’aide

Non, vous n’avez pas à tout gérer seul·e. Non, ce n’est pas un échec de demander un coup de main. Un bébé, ça chamboule tout, et il est parfaitement normal d’avoir besoin de soutien. Famille, amis, voisins… Laissez-les vous apporter un plat, faire une lessive ou juste vous tenir compagnie pendant que vous prenez une douche.

Et puis, parfois, un simple conseil ou une oreille attentive peut faire toute la différence. La parentalité, c’est aussi une affaire de village 🏡🏡.

4. Informez-vous, mais pas trop non plus

Vous n’avez pas grandi entouré·e de bébés ? Pas de panique 😬. Il existe mille façons de se préparer : livres, podcasts, applis, discussions avec des parents expérimentés… Mais attention à ne pas tomber dans l’excès d’infos. Trop de conseils tuent le conseil.

Faites le tri, écoutez votre intuition, et surtout, rappelez-vous que chaque bébé est unique. Ce qui marche pour l’un ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. Et ce n’est pas grave.

5. Prenez soin de vous (vraiment)

On parle beaucoup du bébé, mais le parent dans tout ça ? Il ou elle aussi a besoin d’attention. Le post-partum peut être un vrai tsunami émotionnel. Entre la fatigue, les hormones et les doutes, il est facile de s’oublier., voir de faire une dépression post-partum.

Alors, offrez-vous des moments rien qu’à vous. Un bain, une sieste, une balade, un massage… Peu importe, du moment que ça vous fait du bien. Et si vous sentez que le moral flanche, n’attendez pas pour en parler. Le co-parent a aussi un rôle à jouer ici : il peut vous aider à garder un équilibre et à éviter la fameuse "fusion" mère-bébé qui peut parfois devenir étouffante.

👋 Cet article peut vous intéresser : L'échelle d'Édimbourg : le test pour détecter une dépression post-partum

6. Trouvez un pédiatre qui vous rassure

Vous allez le voir souvent, ce pédiatre. Alors autant que le courant passe. Demandez autour de vous, lisez les avis, faites confiance à votre ressenti. Un bon pédiatre, c’est celui qui vous écoute, vous explique sans vous juger, et qui vous donne confiance. Parce que oui, vous allez avoir mille questions, et c’est normal 🤗.

Et si vous êtes deux parents, allez-y ensemble quand c’est possible : cela aide à partager les responsabilités (et répartir la charge mentale !), à se sentir tous les deux impliqués.

7. Inscrivez-vous tôt à la maternité

Surtout si vous habitez en ville, ne tardez pas. Les maternités affichent souvent complet plusieurs mois à l’avance 🤯. Que vous choisissiez le public ou le privé, mieux vaut réserver votre place dès que possible. Et si vous hésitez encore sur le lieu, n’hésitez pas à visiter plusieurs établissements pour voir celui dans lequel vous vous sentez le mieux.

📝 Pensez aussi à vous renseigner sur les cours de préparation à la naissance, les accompagnements alternatifs (doula, haptonomie, yoga prénatal…) et les modalités de votre congé maternité ou paternité.


⚠️ N’oubliez pas aussi de réfléchir au mode de garde de votre enfant. Oui, il n'est pas encore là et ça peut faire peur de faire garder bébé, mais il faut tout de même anticiper pour avoir une place en crèche ou chez une assistante maternelle.


8. Déconnectez des injonctions, connectez-vous à vous

Entre les conseils non sollicités, les comptes Instagram de mamans parfaites et les vidéos TikTok sur "comment endormir bébé en 3 minutes", il est facile de se sentir dépassé·e 🙄. Rappelez-vous que ce qu’on voit en ligne n’est pas toujours la réalité.

Faites ce qui fonctionne pour vous, et surtout, soyez indulgent·e avec vous-même. La parentalité, ce n’est pas une performance, c’est un chemin. Et il n’y a pas de médaille pour la maison la plus propre ou le bébé qui dort le plus vite 🙃.

L'avis de la rédaction :  Et si vous en parliez à un psy ?

Attendre un enfant, c’est aussi faire remonter des souvenirs, des peurs, des blessures parfois. Il n’y a aucune honte à ressentir de l’angoisse ou à se poser mille questions. Un psychologue peut vous aider à y voir plus clair, à mettre des mots sur ce que vous ressentez, et à vous préparer en douceur à cette nouvelle vie. Et n’oublions pas que les co-parents aussi peuvent avoir besoin d’un espace pour exprimer leurs émotions. La parentalité, c’est une aventure à deux… ou à plusieurs.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi : 

Article proposé par
Lauriane Romami

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Plus d'articles sur la parentalité

Trouble du spectre autistique : comment détecter l’autisme chez l'enfant ?

Le 5 avril est la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Il est important de parler de l’autisme pour dépister, accompagner et intégrer les personnes autistes, enfant comme adulte. D’ailleurs, l’autisme est souvent diagnostiqué tard mais il est nécessaire qu’il y ait un dépistage chez l’enfant pour une prise en charge globale. Alors comment détecter l’autisme infantile ? Quels sont les signes et les symptômes de l’autisme ? Voici des pistes de réponses.

Qu’est-ce que la psychose puerpérale, cette folie maternelle ?

On sait que la maternité est un grand bouleversement, mais on n’imagine pas que donner naissance puisse nous faire perdre les pédales. Avoir un état mental complètement brisé peut se produire et on appelle ça, la “psychose puerpérale”. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Comment diagnostiquer ce type de psychose ? Est-il possible d’en guérir ? Il est essentiel de parler de la psychose puerpérale pour que tout le monde y soit mieux préparé. Explications.

Le regret d'être mère, le grand tabou qui est pourtant là

Je ne suis pas mère, mais l’une des choses qui m’empêchent de franchir le cap de la maternité, c’est la peur de regretter. En effet, certaines femmes vivent dans le regret d’avoir eu des enfants et elles en souffrent énormément. Notamment à cause du poids de la culpabilité d’éprouver cela… En même temps, comment faire pour ne pas être en souffrance dans cette société qui a fait de ce sujet, un grand tabou ? Certaines femmes ont commencé à libérer la parole et il est primordial de continuer à le faire, pour ne plus taire quelque chose qui peut toutes nous concerner un jour ou l’autre.

Enfants : éducation, apprentissage...

Grandir, apprendre, s’épanouir… l’enfance est une période riche en découvertes et en émotions ✨. En tant que parent, on se pose mille questions : comment accompagner son enfant dans ses apprentissages, gérer les colères, poser des limites tout en restant bienveillant·e ? Chaque enfant est unique et évolue à son propre rythme, ce qui peut parfois être source de doutes et de remises en question. Ici, on vous aide à mieux comprendre les besoins et le développement de votre enfant pour l’accompagner sereinement.

Maternité : nos conseils pour bien vivre sa grossesse

La maternité est une aventure unique, remplie de joie, de doutes et de grands bouleversements. De la grossesse aux premiers pas de bébé, en passant par le post-partum et la charge mentale des jeunes mamans, chaque étape apporte son lot d’émotions et de questionnements. Entre fatigue, émerveillement et ajustements constants, il n’est pas toujours facile de trouver son équilibre. Ici, on vous accompagne avec bienveillance pour vivre cette expérience aussi sereinement que possible.

La couvade : un phénomène curieux mais pourtant bien réel !

1 père sur 5. Je crois que c'est ce qui m'a le plus surprise quand je me suis penchée sur le sujet de la couvade. 20% des partenaires, notamment des pères (cis et hétéros) seraient touchés par ce phénomène, notamment quand il s'agit du premier enfant. Ballonnements, irritabilité, nausées... Qu'est-ce que la couvade ? Pourquoi cela se produit ? Comment réagir ? On vous explique.

J’ai peur de faire garder mon bébé.

Cet enfant était encore dans mon ventre quand je m’attelais à la tâche qui me semblait déjà la plus insurmontable (juste après l’accouchement) : chercher une nounou pour le faire garder. Les parents que je connais semblent tous tellement à l’aise avec ces notions de crèche, de nounou, de babysitter, pour eux c’est devenu totalement banal. Pour moi, c’est juste les prémices d’un terrible fait divers du type : “de mauvaise humeur, cette nounou enferme dans sa cave un bébé qui pleurait trop.” Confier son enfant, c’est difficile et finalement, c’est loin d’être banal, mais ce n’est pas impossible !

Fugue maternelle, et si vous preniez l'air quelques jours ?

Pour moi, ça a d'abord commencé par une histoire de charge mentale. Une impression de trop-plein, la nécessité de devoir penser à tout et un quotidien harassant. Alors quand j'ai entendu parler du livre d'Alice Cheron, "l'Appel de la fugue", mon cœur a fait boom, ça m'a immédiatement parlé ! C'est pourquoi j'ai décidé de la contacter afin de faire une interview pour tout savoir sur la fugue maternelle. Explication.

Comment vraiment lâcher prise pour tomber enceinte ?

C'est une envie contre laquelle on ne peut pas grand-chose. C'est une envie qui vient des tripes : celle de faire un enfant. Et lorsque l'on rencontre des difficultés à tomber enceinte, c'est la vie elle-même qui semble nous jouer son plus mauvais tour. Et lorsque le vide devient une obsession, le mal d'enfant n'est plus une option, c'est une réalité. Le lâcher prise peut être une première solution.

Ces parents qui en demandent trop, zoom sur l'hyper éducation

Le rôle de parent est exceptionnel, mais très ingrat. Je suis jeune maman mais je le sais : quoi que je fasse, je ferai des erreurs. C'est comme ça. Parce que bien qu'on veuille le meilleur pour nos enfants, parfois, on se plante, on va trop loin, on en fait trop et on leur en demande trop. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'améliorer, bien au contraire.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06