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Contre le FOMO, le JOMO fait sa place
Le FOMO (Fear of missing out) ou nomophobie est la peur de manquer un événement, le JOMO vient en contre-courant. Fatiguées de la pression qui pousse à être sur tous les fronts et à participer à chaque nouvelle tendance, certaines personnes décident de laisser passer les événements pour mieux se retrouver.
Une nouvelle façon d'écouter ses besoins
Aujourd'hui, par le biais des réseaux sociaux on a l'impression que la vie des autres est parfaite parce qu'ils voyagent dans des lieux magnifiques, mangent de superbes plats ou goûtent des cocktails dans un endroit branché. C'est en passant du temps sur internet et sur les réseaux sociaux que l'on découvre les nouvelles tendances pour être cool et branché. Les adeptes du JOMO font le choix de ne plus essayer de mener cette vie là : de participer à la dernière soirée en vogue, de tester tel restaurant ou telle activité tendance. A la place, ils décident d'écouter leurs besoins, de rester chez eux en pyjama plutôt que de sortir et le tout, sans jugement et sans culpabilité. En fait, les adeptes du JOMO se concentrent sur des activités qui leur plaisent vraiment et qui sont importantes pour leur vie. C'est aussi un moyen de prendre du temps pour soi, de se détendre, de réfléchir et de ne rien faire.
Avec le JOMO, finie la comparaison numérique ! Alors que nos obligations (travail, école, gestion du quotidien) nous demandent déjà beaucoup de temps, si en plus nous essayons de rivaliser avec nos amis pour savoir à qui revient la palme de la vie la plus débordante et trépidante, notre temps libre est pris d'assaut. Et qu'en retire-t-on ? Pas autant de satisfaction que l'on devrait. En essayant sans cesse d'être toujours aussi belle, cool et branchée que les autres, le stress augmente et notre santé mentale en pâtit.
Le JOMO, une détox digitale ?
Le JOMO est plus une philosophie de vie qu'une simple détox digitale. C'est un retour à un mode de vie plus lent et plus centré sur l'essentiel. On touche presque au Hygge, au Lagom ou au Lykke. L'idée avec le JOMO n'est bien sûr pas de se transformer en ermite préférant son canapé à un verre en terrasse, mais de retrouver du plaisir dans les choses que nous faisons. Retrouver aussi l'équilibre entre son bien-être et le besoin de se montrer. Il n'est donc pas nécessaire de jeter son smartphone aux orties (ouf) mais pourquoi pas, de temps en temps, s'accorder des moments hors ligne. Même chez Google les responsables ont mis en place des déjeuners silencieux au cours desquels il s'agit simplement de se relaxer en prenant tranquillement son repas, sans téléphone, sans ordinateur et sans parole. Si Google peut le faire, tout le monde en est capable !
L'avis de la rédaction - LE JOMO de la pandémiePratiquer le JOMO en cette période de Covid-19 peut avoir quelque chose de frustrant, alors que les bars ferment les uns après les autres et que chaque loisir, en dehors de chez soi, semble contenir un potentiel danger. L'idée du JOMO n'est bien évidemment pas de nous pousser à nous cloîtrer chez nous, mais plutôt de mieux définir nos priorités. Quels sont les facteurs essentiels à ma vie ? Quelles sont les activités qui me conviennent et qui me font le plus de bien ? En redéfinissant ses priorités on fait de meilleurs choix pour soi, mais il faut apprendre à dire non pour refuser certaines invitations. |
Encore des doutes ? Et si les réseaux sociaux étaient un frein au bonheur ?
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