Le mouvement Bodypositive ou comment mieux accepter notre corps !

Mis à jour le par Camille Bennett

J’ai de la peau d’orange, des bourrelets, des vergetures… Je n’ai pas peur de dire que je suis grosse car pour moi ce n’est pas un gros mot. C’est un adjectif qui me qualifie et j’apprends à l’aimer. C’est notamment grâce au mouvement du bodypositive que j’ai réussi à le faire. La perfection n’existe pas, nous avons toutes des corps différents et c’est ok. Alors parlons du bodypositive, ce mouvement qui fait du bien à l’esprit et au corps.

Le mouvement Bodypositive ou comment mieux accepter notre corps !

Aimer son corps, apprendre à s’aimer

« S’aimer soi-même, c’est se lancer dans une belle histoire d’amour qui durera toute la vie ». Oscar Wilde

Cette citation est à mettre au centre de notre relation à nous-même, il faut la transformer en devise pour le reste de notre vie. La société peut considérer certains aspects du corps tels que la cellulite ou les bourrelets comme imparfaits 😅. On oublie vite que la perfection n’existe pas, et c’est ce qui rend tous les corps parfaits. Accepter son corps, c’est s’accepter soi-même.

Apprendre à aimer son corps, à prendre confiance en soi, c’est un premier pas pour faire la paix avec son corps. Mais le mouvement body positive ou body posi va bien plus loin, il permet de dépasser nos peurs et de briser les tabous.

S'aimer soi-même

Les origines du bodypositive

À l’inverse du body shaming (dénigrement du corps), le body positivisme prône la bienveillance. Né en 1996 par Connie Sobczak et Elizabeth Scott dans le but de lutter contre les diktats de l’apparence et les standards de beauté. Grâce aux réseaux sociaux, le mouvement a pris une plus grande ampleur. Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise morphologie 🤷‍♀️ !

La pression sur le corps des femmes

La pression de l’apparence reste au cœur des préoccupations de nombreuses femmes à cause de la société patriarcale. Nos corps doivent répondre au “male gaze”, c’est-à-dire au regard des hommes avec leurs envies et leurs désirs. C’est l’une des nombreuses injonctions faites aux femmes, comme le fait qu’on nous demande de sourire. Sauf que là, l’injonction à avoir un corps parfait altère l’image que l’on a de soi 🤕. Elle peut même être détruite via le développement de troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie.

Heureusement, de plus en plus d'entreprises et personnalités commencent à s’emparer du problème en menant de nombreuses actions. Des marques comme Dove ou encore H&M optent pour des morphologies toutes aussi différentes que belles, des mannequins défilent dans la rue pour promouvoir l’acceptation de soi 👏… De nombreux livres s’emparent également du sujet comme "Accepter son corps et s’aimer" de François Nef et Emmanuelle Hayward par exemple, ou encore "Body positive attitude" de Ely Killeuse.

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

10 conseils pour appliquer le bodypositive à soi-même

1. L’exercice du miroir

Face au miroir, on se met nue. On regarde notre corps comme si ce n’était pas le nôtre, mais celui de notre meilleure amie. Cela nous va nous aider à avoir un regard bien plus bienveillant et à adoucir notre esprit critique envers nous-même 👀.

2. S’auto-persuader

Fake it until you make it” disent les Américains. Il faut faire semblant jusqu’à ce qu’on y croie ! Alors chaque jour, il faut se lever et se prendre pour Beyoncé, c’est le meilleur moyen de croire en soi. S’aimer passe par l’attitude !

3. Pratiquer le lâcher prise

Beaucoup de choses changeront positivement si on arrête de se focaliser sur notre physique. Il est essentiel de prendre du recul et de lâcher prise. La vie est trop courte, alors arrêtons de penser à quoi on ressemble 🤯.

4. Accepter les compliments

Quand on ne croit pas en soi, on ne peut pas accepter un compliment. Si nos proches nous en font, c’est qu’ils le pensent sincèrement. Alors, il faut se détacher des pensées et remercier les gens qui nous aiment, de nous complimenter.

5. Faire le deuil de la perfection

Dans la vie, rien n’est parfait. C’est une conception inhumaine et idéalisée, alors autant se défaire de cette idée. Ça nous aidera à faire aussi le deuil d’un corps parfait, ou à se dire que ce sont nos imperfections qui nous rendent “parfaites” 🤗. 

6. Se dire qu’on est bien plus qu’un corps.

Notre corps vieillit et change, tout au long de notre vie. Alors que notre intellect grandit et que nos actions restent. Cette mentalité, c'est celle du body neutrality, qui prend de plus en plus le pas sur tout le reste. Quand on aura 80 ans, on regardera en arrière en pensant à ce qu’on a fait, pas à quoi on a ressemblé.

7. Se détacher de ses pensées

Les pensées négatives sont un vrai frein. C’est pourquoi il faut apprendre à s’en détacher. Pour cela, on peut pratiquer la méditation ou bien encore tenir un journal de gratitude pour ne retenir que le positif !

8. Se féliciter

S’auto-complimenter fait du bien. Si on a du mal avec son corps, dans un premier temps on peut essayer de se féliciter pour notre comportement ou les petits efforts que l’on fait. Cela forge notre auto-bienveillance 🥰 !

9. Prendre soin de soi

Cela passe par faire un SPA, faire du vélo, regarder sa série préférée, manger son repas préféré… Ce n’est pas seulement prendre soin de son corps ! Se faire des petites attentions est le meilleur moyen de se sentir bien avec soi-même.

10. S’entourer

Comme dit précédemment, il arrive parfois qu’on ait un comportement destructeur avec notre corps, tellement il est difficile de s’aimer. C’est pourquoi il ne faut pas à se faire accompagner par un psychologue en cas de grosses difficultés.

⚠️ Dernièrement, il y a beaucoup de remises en question de ce mouvement. Eh oui, le body positive n'est pas toujours positif, notamment parce qu'il a été repris par des personnes très normées ! L'important est donc de faire un travail de déconstruction des normes et de réapprendre à s'aimer loin des diktats. 

L'avis de la rédaction - Un exercice bien difficile

Aimer son corps, être bienveillante avec soi-même... Ce n'est pas simple, surtout si on a l'habitude depuis des années de se déprécier. C'est d'autant plus difficile lorsqu'on a un corps différent des standards de beauté. C'est une lutte au quotidien et tant que personne ne nous apprend pas à le faire, il est impossible que ça se fasse naturellement. Quand les complexes nous dévorent, il ne faut pas laisser ça ainsi. Consulter un coach bien-être est l'une des solutions pour se sentir mieux et développer un regard bienveillant envers nous-même.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !

#BornToBeMe

Contacter un coach bien-être

Mais aussi :

Article proposé par
Camille Bennett

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Plus d'articles sur la confiance en soi

Je n'ose pas dire ce que je pense, et si on se libérait ?

Je suis plutôt colérique. Cette colère vient souvent du fait que je me retiens, je rumine, je pense et je ne dis rien. Je regarde les autres avoir réponse à tout et moi je me tais. Je n'arrive pas à dire ce que je pense. Peur qu'on me tourne le dos, de ne pas être à la hauteur, de choquer, je garde tout en moi, jusqu'à ce que ça explose... sur le premier qui passe par là et qui n'avait rien demandé. Il faut que ça change !

Le complimerde, ces saloperies déguisées qui font du mal !

“Elle te va bien cette robe, pour une fois que tu en mets une qui ne te grossit pas.” Et bim, mamie est en forme ! C’est ce qu’on pourrait appeler un “complimerde”, ça part d’une remarque sympa et ça finit en phrase méchante (ou déplacée). Qui n’a jamais entendu ce genre de saloperie ? Personnellement, j’en ai souvent entendu vis-à-vis de mon poids. Des petits “tu as un beau visage” qui sous-entendent qu’il n'y a bien que ça de beau chez moi, au moins il rattrape le reste… Oui, c'est bien de ce genre de compliments foireux dont on parle !

Toutes les vulves sont belles

Au cours de notre vie, on peut très bien ne jamais se poser de question sur notre vulve et puis un jour on la regarde ou on la montre et ce qu'on voit ou donne à voir étonne, pose question ou pire encore. Résultat, notre vulve nous complexe, on est gênée à l'idée de la montrer et on pense même à la chirurgie esthétique. Et si à la honte ou au bistouri, on préférait l'amour ? Il existe différents types de vulves, elles sont toutes belles, il faut juste le savoir et apprendre à aimer la sienne.

“Je m’aime et ça fait du bien”… Parfois oui, parfois non !

Cette phrase, il m’arrive de la prononcer. Il y a des jours où je me sens bien et/ou belle, alors quand je me regarde dans le miroir je me dis “Je m’aime” et ça fait du bien. Pourtant, je manque cruellement de confiance en moi. Il y a des tas de choses qui font que ce sont les montagnes russes pour m’aimer, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de tout cela dans cet article très intime. Quand l’amour de soi est un long chemin…

“Jamais assez bien” : allez hop, on en finit avec ce sentiment !

Pendant longtemps, une pensée m’envahissait constamment : je ne suis pas assez. Dans le sens où je n’étais pas assez bien pour tel mec ou tel job. Parfois même, j'avais justement un gros sentiment d’insatisfaction, ce que je faisais n’était juste pas assez bien. Bref, je me dépréciais et je ne pouvais pas être heureuse en ressentant ça. Aujourd’hui, je me suis libérée de ce sentiment et comme j’ai à cœur d’aider les autres, je vous en parle.

Marion Thihy, coach, nous donne ses conseils sur l'amour de soi

Quand on pense à l'amour, on pense toujours à l'autre et au couple. La preuve avec la Saint-Valentin ! Cependant, j'ai envie que tout le monde apprenne à penser autrement. Amour et soi peuvent être compatibles et je pense même que c'est mieux de l'envisager ainsi ! Néanmoins, il n'est pas simple d'apprendre à s'aimer, surtout quand on a toujours eu l'habitude de se déprécier. Voici donc mes conseils pour faire de soi, sa propre priorité !

Le biais d'autocomplaisance ou comment gonfler un peu trop son ego

On connaît tous et toutes une personne qui a toujours tendance à se jeter des fleurs quand elle réussit un truc, mais à accuser la terre entière quand elle se plante. Moi, en tout cas, j’en ai une en tête ! Ce n’est pas un cas isolé, car beaucoup de gens ont la même chose, cela s’appelle le biais d’autocomplaisance. Qu’est-ce que ce phénomène psychologique qui nous pousse à dire “c’est pas moi, c’est les autres” ? Évidemment, c’est problématique, je vous explique tout.

Être une bad girl, ça fait du bien !

Vous avez entendu ce cri ? Ça arrive de temps en temps. C'est la bad girl enfermée au fond de moi qui hurle qu'il est grand temps que je lui fasse prendre l'air. Oh oui, j'ai beau être très gentille, polie et attentionnée, il y a toujours un moment où je n'en peux plus de m'excuser. Il faut que ça tabasse ! Posez le sourire et sortez les griffes, on laisse s'exprimer la bad girl en nous.

Les bienfaits de la vulnérabilité : Pourquoi montrer ses faiblesses est une force ?

Un monde peuplé de requins. Qui n’a jamais entendu cette phrase ? On nous dit souvent cela pour apprendre à nous protéger et à ne pas montrer nos faiblesses. Si on se montre vulnérable, on pourrait se faire bouffer par les autres. Sauf que… je ne suis pas d’accord. À mes yeux, il y a beaucoup d’avantages à montrer nos faiblesses, je dirais même que c’est une véritable force. Je vous explique pourquoi.

L'art de s'accepter : Comment transformer ses imperfections en forces ?

J’ai des défauts. Pas des petits défauts hein, mais des choses qui prennent de la place et que l’on remarque de suite, comme le nez au milieu de la figure. Cependant, depuis quelques années, je fais un travail d’acceptation, pour être plus en paix avec moi-même. L’un des exercices que j’essaie d’appliquer, c’est de transformer mes imperfections, mes défauts, en forces. Comment est-ce que je m’y prends ? Je vous détaille ça dans cet article.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06