C’est quoi, l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg ?
L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg (Rosenberg’s Self-Esteem scale) a été proposée en 1965 par Morris Rosenberg, un sociologue américain. Puis en 1990, cette auto-évaluation assez courte mais jugée fiable a été traduite et validée dans le domaine des sciences sociales canadiennes-françaises par Évelyne F. Vallières et Robert J. Vallerand. C’est celle que vous avez juste au-dessus. Si l’échelle de Rosenberg était d’abord destinée à ses recherches concernant les adolescents, elle s’avère finalement être utilisable pour tout le monde. Elle est d’ailleurs encore un instrument de mesure directe très utilisé en psychologie.
Et l’estime de soi ?
C’est le regard que l’on porte sur soi-même, c’est l’évaluation permanente que l’on fait de soi et qui se construit dès l’enfance, dans nos relations avec les autres. L’estime de soi n’est pas innée mais bien acquise, et c’est un processus qui dure toute la vie. Notre estime de nous-même peut varier en fonction des personnes que nous rencontrons, des milieux dans lesquels nous évoluons, de nos expériences, etc. Par exemple, un entourage aimant et bienveillant participera davantage à nous renvoyer une image positive de nous-même et il sera ainsi plus simple de se respecter et de croire en sa propre valeur ✨. Cette estime de soi est donc forgée par notre vécu mais aussi par l’image de nous-même que nous renvoient les autres.
Comment ça se traduit ?
Avoir une basse estime de soi signifie minimiser ses qualités et avoir tendance à s’identifier à ses échecs. À l’inverse, une bonne estime de soi ne veut pas dire être orgueilleuse, mais simplement comprendre que l’on est l’égale des autres, ni plus ni moins. Pour la développer, on peut par exemple s’exercer à se féliciter de ses réussites (petites et grandes), accueillir pleinement les compliments, être bienveillante avec soi-même et s’entourer de personnes qui le sont tout autant.
De nombreux facteurs peuvent expliquer une basse estime de soi ! Une piste parmi d’autres est celle de la comparaison. Si cela a toujours existé, les réseaux sociaux nous offrent aujourd’hui sur un plateau des tonnes de possibilités de se comparer. Dans cet article de The Conversation, l’autrice explique : « Des recherches montrent que plus les gens passent du temps sur Facebook et Instagram et plus ils se comparent socialement. Cette comparaison sociale est liée, entre autres, à une plus faible estime de soi et à davantage d’anxiété sociale. » Bien sûr il s’agit d’une piste parmi d’autres, mais si vous pensez qu’elle peut vous correspondre, n’hésitez pas à la suivre et à initier un changement de comportement sur les réseaux pour lui faire la peau, à cette satanée faible estime 💪 !
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