L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg : et toi, c'est quoi ton score ?

Mis à jour le par Anaïs Andos, rédactrice indépendante

« Votre estime de soi est dans la moyenne » : chouette ! Je crois ? Je me suis prêtée au jeu du test de Rosenberg et voilà mon résultat. Je crois que je suis plutôt d’accord avec ça ! Si vous êtes curieuse de mesurer la vôtre également, vous trouverez le test dans cet article mais aussi quelques précisions sur cette fameuse notion d’estime de soi.

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg : et toi, c'est quoi ton score ?

Et sans transition... Le test !

Afin de réaliser le test dans les meilleures conditions possibles, je vous propose de le faire dès maintenant sans avoir connaissance du mode de calcul et en étant la plus sincère possible. C’est très simple : il s’agit de noter chacune des 10 affirmations suivantes de 1 à 4.

👉 1 : vous êtes tout à fait en désaccord

👉 2 : vous êtes plutôt en désaccord

👉 3 : vous êtes plutôt en accord

👉 4 : vous êtes tout à fait en accord

À vous de jouer :

  • 1. Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égale à n'importe qui d'autre
  • 2. Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités
  • 3. Tout bien considéré, je suis portée à me considérer comme une ratée
  • 4. Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens
  • 5. Je sens peu de raisons d'être fière de moi
  • 6. J'ai une attitude positive vis-à-vis de moi-même
  • 7. Dans l'ensemble, je suis satisfaite de moi
  • 8. J'aimerais avoir plus de respect pour moi-même
  • 9. Parfois je me sens vraiment inutile
  • 10. Il m'arrive de penser que je suis une bonne à rien

Pour découvrir comment calculer votre résultat sur l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg, rendez-vous à la fin de cet article 👇 ! Mais avant, tâchons d’en savoir un peu plus…

C’est quoi, l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg ?

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg (Rosenberg’s Self-Esteem scale) a été proposée en 1965 par Morris Rosenberg, un sociologue américain. Puis en 1990, cette auto-évaluation assez courte mais jugée fiable a été traduite et validée dans le domaine des sciences sociales canadiennes-françaises par Évelyne F. Vallières et Robert J. Vallerand. C’est celle que vous avez juste au-dessus. Si l’échelle de Rosenberg était d’abord destinée à ses recherches concernant les adolescents, elle s’avère finalement être utilisable pour tout le monde. Elle est d’ailleurs encore un instrument de mesure directe très utilisé en psychologie.

Et l’estime de soi ?

C’est le regard que l’on porte sur soi-même, c’est l’évaluation permanente que l’on fait de soi et qui se construit dès l’enfance, dans nos relations avec les autres. L’estime de soi n’est pas innée mais bien acquise, et c’est un processus qui dure toute la vie. Notre estime de nous-même peut varier en fonction des personnes que nous rencontrons, des milieux dans lesquels nous évoluons, de nos expériences, etc. Par exemple, un entourage aimant et bienveillant participera davantage à nous renvoyer une image positive de nous-même et il sera ainsi plus simple de se respecter et de croire en sa propre valeur ✨. Cette estime de soi est donc forgée par notre vécu mais aussi par l’image de nous-même que nous renvoient les autres.

Comment ça se traduit ?

Avoir une basse estime de soi signifie minimiser ses qualités et avoir tendance à s’identifier à ses échecs. À l’inverse, une bonne estime de soi ne veut pas dire être orgueilleuse, mais simplement comprendre que l’on est l’égale des autres, ni plus ni moins. Pour la développer, on peut par exemple s’exercer à se féliciter de ses réussites (petites et grandes), accueillir pleinement les compliments, être bienveillante avec soi-même et s’entourer de personnes qui le sont tout autant.

De nombreux facteurs peuvent expliquer une basse estime de soi ! Une piste parmi d’autres est celle de la comparaison. Si cela a toujours existé, les réseaux sociaux nous offrent aujourd’hui sur un plateau des tonnes de possibilités de se comparer. Dans cet article de The Conversation, l’autrice explique : « Des recherches montrent que plus les gens passent du temps sur Facebook et Instagram et plus ils se comparent socialement. Cette comparaison sociale est liée, entre autres, à une plus faible estime de soi et à davantage d’anxiété sociale. » Bien sûr il s’agit d’une piste parmi d’autres, mais si vous pensez qu’elle peut vous correspondre, n’hésitez pas à la suivre et à initier un changement de comportement sur les réseaux pour lui faire la peau, à cette satanée faible estime 💪 !

➡️ Ça va vous intéresser : Je déteste les compliments, pourquoi me font-ils me sentir aussi mal ?

Réponse du test

  • Additionner les scores attribués aux questions 1, 2, 4, 6 et 7.
  • Pour les questions 3, 5, 8, 9 et 10, le calcul est inversé : compter 1 si vous avez choisi 4, compter 4 si vous avez choisi 1 ; compter 2 si vous avez choisi 3 et 3, si vous avez choisi 2. Additionner les chiffres obtenus.
  • En faisant le total, on obtient un score entre 10 et 40 dont voici les interprétations :

👉 Score inférieur à 25 : votre estime de soi est très faible. Un travail dans ce domaine semble souhaitable.

👉 Score entre 25 et 31 : votre estime de soi est faible. Un travail dans ce domaine serait bénéfique.

👉 Score entre 31 et 34 : votre estime de soi est dans la moyenne.

👉 Score compris entre 34 et 39 : votre estime de soi est forte.

👉 Score supérieur à 39 : votre estime de soi est très forte et vous avez tendance à être fortement affirmée.

L'avis de la rédaction : l'estime de soi, ça se travaille

Faire ce test n’est pas une fin en soi mais peut aider à savoir où l’on se situe par rapport au respect de soi, à l’image que l’on a de nous-même. Et si notre score est bas et que ça nous empoisonne un peu la vie, la bonne nouvelle est qu’il est toujours possible d’améliorer son estime de soi. Faites-vous confiance ainsi qu’aux personnes qui vous veulent du bien ! Les psychologues pourront vous aider à prendre le recul parfois nécessaire pour y voir plus clair.

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