Pourquoi on se fait ghoster ?
Qu'on se le dise directement : si on fait ghoster, la plupart du temps, ce n'est pas notre faute. Du moins, l'autre personne n'a pas eu le courage de dire ce qui lui déplaisait en nous. À part si on a vraiment quelque chose à se reprocher, comme par exemple, un comportement toxique. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas de notre fait. Généralement, on peut dégager plusieurs types de profils qui risquent de commettre un ghosting :
- Celui qui est un grand séducteur qui enchaîne les relations et qui n'a aucune empathie. Généralement, c'est celui-là dont il faut se méfier le plus et qui est le véritable pervers narcissique...
- Celui qui a peur de s’engager dans une relation et peur d'aimer. Par crainte de l'abandon, il préfère quitter en premier pour garder le contrôle sur la situation et sur son angoisse.
- Celui qui manque de confiance en lui. Il est trop effrayé à l'idée de dire que tout est terminé à celui ou celle qu'ils ont aimé, donc ils préfèrent être dans la fuite.
Globalement, ce sont des personnes qui ont soit beaucoup de mal à parler de leurs émotions, soit qui ont un égo surdimensionné qui ne laisse pas de place à autrui, y compris leur moitié. Bref, ils ne savent pas comment se séparer en douceur et préfèrent disparaître pour éviter le problème.
Un mécanisme masculin
Dans la plupart des cas, ce sont les hommes qui pratiquent le ghosting, notamment à cause d'une éducation sexiste. En effet, dans notre société genrée, les hommes sont généralement peu éduqués autour de la communication des émotions et de l'empathie. Ce qui en fait des êtres plus égoïstes et distants de leurs émotions et celles des autres, ce qui provoquent plus de comportements problématiques. Mais attention, cela ne veut pas dire pour autant que les femmes ne ghostent pas, c'est juste plus rare 🤷♀️.
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