Sommaire : |
😠 L’un de vos collègues ou votre boss a la fâcheuse manie de s’approprier vos idées ou résultats ? À moins qu’il n’oublie simplement de citer votre nom ? 😏 Rien de plus énervant ou frustrant. Tout d’abord, mettons-nous dans la tête du pillard, il est certainement en manque de reconnaissance, de confiance en lui à moins qu’il ne s’agisse d’un excès de fierté ? En s’appropriant votre réussite, il soigne son ego blessé. Peut-être même ne s’en rend-il même pas compte, en bon mythomane il s’arrange avec la réalité.
Comment réagir ?
Il existe plusieurs façons de réagir dans une telle situation, voici quelques clés pour gérer la prochaine crise au bureau.
1. Je communique
La communication est la clé de tout, mais surtout, la communication non-violente ! Je lui offre le bénéfice du doute, peut-être ne pensait-il pas à mal ou a-t-il simplement oublié de citer mon nom ? Ou l’a-t-il dit à un moment où je n’étais pas présente ? Exprimez-vous calmement, en gardant à l’esprit la règle du « je », c’est-à-dire, parlez de vous, de vos émotions sans jamais accuser votre interlocuteur. « Je me sens blessée… » « J’aurais aimé que tu cites mon nom… » etc.
2. Je signe systématiquement mon travail
Au moment de rendre un document, une étude ou tout autre projet, pensez à bien le signer ou à insérer une marque de fabrique qui fera qu’on sait que ce document, rapport, business plan, etc. vient de vous. Si possible, parlez de votre réussite ou de votre idée à plusieurs personnes en même temps, y compris par e-mail, et si votre supérieur est présent dans la boucle, c’est encore mieux.
3. Je taquine
Si vous avez un peu d’humour, de culot et que vous vous sentez d’humeur taquine, vous pouvez jouer avec les nerfs de votre pillard, en public bien évidemment, et plus il y a de monde, plus c’est drôle. Vous pouvez par exemple, demander quelques détails sur cette super idée, ou des précisions sur les moyens qui ont permis d’atteindre ces résultats. Vous pouvez également demander à un collègue de jouer le jeu et de poser les questions à votre place. 😉
Deux réponses possibles de sa part : soit il fait amende honorable et te mentionne, soit il s’enlise dans les réponses approximatives.
4. Je le boycotte
Si la situation se répète alors que vous avez mis en place les points 1, 2 et 3, alors il est temps de boycotter l’usurpateur. Ne partagez plus vos idées avec lui, silence radio, il n'aura plus rien de vous. Échangez plutôt directement avec votre hiérarchie si cela est possible.
Les relations entre collègues sont compliquées et peuvent vite devenir tendues. Manque de respect, silences pesants, irritabilité, cette atmosphère peut vite devenir irrespirable. Sachant qu'on passe une bonne partie de nos journées ensemble, autant bien s'entendre ! Et pour cela tout le monde doit y mettre du sien, c'est important, une équipe soudée, c'est une équipe qui va loin et en plus, qui le fait dans la bonne humeur. Vous êtes vous déjà demandé quel genre de collègue vous faites ? Quelles relations entretenez-vous ? Quel est votre rôle dans l'équipe ?
Ces articles vous aideront à y voir plus clair : Persécuteur - sauveur - victime, quel rôle jouez-vous au bureau ? - Comment pratiquer l'écoute active au travail ? - Gérer un collègue difficile grâce à la méthode DESC
L’avis de la rédaction : un trop grand besoin de reconnaissance ?Plus on accorde d’importance à la reconnaissance professionnelle, plus le sentiment d’être lésé sera fort. Si cette situation vous blesse profondément, alors vous avez sans doute trop besoin de l’approbation des autres et ce besoin peut être un frein à votre épanouissement. Posez-vous les bonnes questions pour mettre des mots sur les émotions que cela génère en vous ? Injustice ? Colère ? Jalousie ? Si vous avez l’impression de ne jamais être à la hauteur, d’être une imposture, il est temps de vous libérer de cette quête inexorable de reconnaissance. 👉 Nos thérapeutes sont disponibles pour faire le point sur votre situation. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe |
Vous avez aimé cet article ? Alors vous aimerez aussi :
Moi j’ai eu une autre situation, mon travail était signé mais une collègue a trouvé bon de tout simplement déchirer mon travail. Elle ne savait pas que j’avais dans un autre dossier une copie de la pièce. PourUoi tant de méchanceté v
Jacqueline Rollman