Quand le port du masque devient un rempart…

Mis à jour le par Camille Bennett

Ça fait plus d’un an que la pandémie a débarqué dans nos vies, nous obligeant à porter le masque pour se protéger et protéger les autres. Je dois avouer que je me suis bien habituée, peut-être même un peu trop… En effet, je fais partie de celles qui n’ont pas trop envie d’arrêter de le porter pour la simple et bonne raison que je me sens protégée derrière ce bout de tissu. Je vais vous expliquer pourquoi le masque est devenu un rempart pour moi.

Quand le port du masque devient un rempart…
Sommaire : 

Masquée ? Je me libère du maquillage

Majoritairement utilisé dans la vie de tous les jours, au Japon notamment, en France l’utilisation du masque nous a un peu perturbés. Enfin pour ma part… Je dois avouer qu’il m’arrange. En effet, une chose que j’apprécie le plus en tant que femme, c’est que je n’ai plus le sentiment d’avoir l’obligation de me maquiller. Car oui, il y a toujours quelqu’un pour faire un commentaire sur le maquillage des femmes : “oh t’es fatiguée aujourd’hui, non ?” “non, je ne porte juste pas de maquillage…”.

💄Avec le port du masque je me maquille pratiquement plus. En plus de cela, je fais du télétravail et j’adore ça ! Je n’ai plus à revêtir mon “masque social” avec le maquillage, je peux rester moi-même. Eh oui, le masque me permet de me planquer.

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Le masque, un moyen de se cacher

Au-delà de la raison légère du maquillage, la principale raison qui fait que je me suis bien habituée au masque, c’est parce qu’il me permet de me cacher. Depuis longtemps, je suis mal à l’aise en société et j’ai peur du regard des autres. Par conséquent, j’ai la sensation qu’il est un rempart et qui me protège du monde extérieur. En plus de cela, je pense que la pandémie a augmenté mon angoisse et je suis devenue un peu plus hypocondriaque, j’apprécie le porter.

🏠 En ce moment, je suis en plein syndrome de la cabane. C’est amplifié et je n’ai plus envie de me montrer dans mon entièreté aux autres.

Être encore plus passe-partout

En plus de ça, je suis quelqu’un qui aime se fondre dans la masse et ne pas se faire remarquer. Je fuis donc le plus possible les interactions sociales. Eh oui… je suis introvertie ! De nature discrète, j’aime bien quand on m’oublie et j’ai l’impression que le masque nous anonymise.

J’ai remarqué aussi quelque chose de plus désolant : depuis que je porte un masque, je subis moins de harcèlement de rue. Si en plus je porte une capuche, ils ne me remarquent quasiment pas, contrairement à avant. C’est bien triste d’arriver à apprécier le masque pour échapper à ce type d'harcèlement…

Ces clients témoignent de l'aide que leur a apporté la consultation avec un psychologue

Elise

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"Je consulte de temps en temps en urgence, à côté de mon suivi régulier, M. Mathon est souvent disponible. À l'écoute évidemment, comme beaucoup de psychologues. De bons conseils et analyses souvent pertinentes."

Pascale

★★★★★

"J'ai été apaisée dès les premières minutes de consultation. La psychologue m'a mis rapidement à l'aise et surtout, elle a mis le doigt sur l'essentiel du problème. Je vous contacterai à nouveau, c'est sûr !"

Marcus

★★★★★

"Merci Mme Bernard pour cet échange, qui me renvoie à mes propres contradictions et pour vos conseils qui me permettront de me sentir mieux. Je vous recommande absolument."

Jeanne

★★★★★

"J’ai déjà consulté plusieurs fois et à chaque fois, le thérapeute a su me donner les clés pour comprendre et réagir face à la situation qui me posait problème. Il est très investi dans la consultation et comprend bien les enjeux.

Avec le masque, adieu les complexes !

Au-delà de pouvoir me cacher car j’aime être invisible, c’est aussi un moyen de masquer deux complexes qui me pourrissent la vie : l’acné et mon double menton !

Le cercle vicieux

Dans le cas du premier, j’ai remarqué que mon acné avait sensiblement augmenté avec le port du masque. C’est ce qui s’appelle le “maské”, contraction entre mask (en anglais) et acné. La peau transpire et s’irrite davantage avec le masque, ça devient donc un cercle vicieux : plus je porte le masque, plus j’ai de l’acné. Et plus j’ai de l’acné, plus j’ai envie de porter le masque ! En attendant de retrouver le soleil et les beaux jours qui vont faire du bien à ma peau, porter le masque me permet de camoufler mon acné d’adulte.

😷 En plus, mes boutons aiment se mettre sur mon menton, donc ça m’arrange bien de les cacher !

Un problème plus profond

Dans le cas de mon second complexe, le double menton, il va être plus difficile de le faire disparaître. J’ai bien conscience que le masque ne va pas résoudre tous mes complexes, mais c’est pour cela qu’il est devenu un rempart. Le problème est bien plus profond, je dois apprendre à me sentir mieux. Que ce soit en présence des autres ou par rapport à l’image que j’ai de moi. Je sais qu’il existe des solutions pour apprendre à avoir confiance en soi, des coachs accompagnent vers le chemin de l’acceptation.


🎭 Bien sûr, je ne suis pas pour le port du masque toute notre vie. Néanmoins, avec la situation actuelle et le rapport que j’ai à moi-même en ce moment, ça me fait du bien. J’ose quand même espérer qu’il sera bientôt qu’un lointain souvenir, surtout que le masque a un impact négatif sur les bébés et les plus jeunes.

L'avis de la rédaction : aimez-vous !

Si comme Camille, vous avez des difficultés à vous accepter, à accepter votre corps ou que certains complexes vous gâchent l'existence, contactez un coach afin de trouver des solutions ensemble, go ! 💪

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Article proposé par
Camille Bennett

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