Changer ses habitudes - par Mylène Pivot, coach bien-être

Mis à jour le par La rédaction Wengood

Mylène Pivot nous présente son activité à travers l'histoire d'Olympe Nivet, personnage en quête de mieux être tout droit sorti de son imagination. Voici l'épisode n°2 ! Bonne lecture !

Changer ses habitudes - par Mylène Pivot, coach bien-être

Après ce premier échange téléphonique avec Olympe, nous avons échangé par mail : elle m'a envoyé ses disponibilités pour un deuxième rendez-vous et nous avons convenu d'une date une semaine après le premier entretien. Durant cette semaine d'intervalle, elle m'envoie un mail dans lequel elle détaille le déroulement de ses journées. Je lui avais demandé de me lister tout ce qu'elle faisait sur une journée et le temps qu'elle consacrait à chaque activité. Elle m'explique ainsi sa routine matinale avec ses enfants avant qu'ils se rendent à l'école et elle au travail. Idem pour le soir. Elle précise la particularité du mercredi après-midi, consacré principalement aux activités des enfants. Quant aux week-ends, ses enfants allaient chez leur papa un week-end sur deux, laissant Olympe à ses occupations pendant ce temps-là.

Une fois bien cerné son emploi du temps, j'organisais les différentes activités en catégorie en calculant le temps hebdomadaire consacré à chacune. J'obtiens alors le graphique ci-dessous.

Le jour J arrive.

"Bonjour Olympe. Comment allez-vous ?

— Bonjour Mylène. Ça va. Et vous ?

— Olympe, je ne vous pose pas la question par simple politesse. Je vous demande sincèrement comment vous vous sentez.

— Oh ! Eh bien, ça va. Depuis que je vous ai parlé, je me sens soulagée. Comme vous le disiez, avoir mis des mots sur mes maux, ça aide. Mais, je dois bien avouer que ça n'a pas tout résolu.

— Vous m'auriez dit le contraire, je ne vous aurais pas crue 😉

— Je suis encore sujette à des crises d'irritabilité mais je me rends compte que c'est souvent pour des broutilles. Je sens donc un changement dans le sens où je prends conscience de ce qui m'énerve, alors qu'avant, je n'avais pas ce recul.

— Des broutilles ?

- Oui. Par exemple, quand mes enfants mettent leurs chaussettes au sale, ils les mettent à l'envers et en boule. Pourtant, je leur dis de ne pas faire comme ça. Et quand je fais une lessive, du coup, je me retrouve à retourner toutes les chaussettes à l'endroit. Ça me prend un temps fou et ça m'énerve. Du coup, je râle.

— Ce n'est pas une broutille. Olympe, je distingue deux problèmes : le premier, vous ne vous sentez pas entendue. Le second, ça vous prend du temps. Si nous résolvons le premier, le deuxième devrait disparaître quasi automatiquement. Puis-je vous demander comment vous avez demandé à vos enfants de faire avec les chaussettes, dans quelles circonstances ?

— Quand je trie le linge pour faire une lessive et que je découvre les bouchons de chaussettes, je leur dis que je leur ai demandé des centaines de fois de ne pas faire comme cela.

— Où triez-vous votre linge ?

— Dans la salle de bains, où se trouve le bac de linge sale.

— Et où se trouvent vos enfants à ce moment-là ?

— Dans leurs chambres ou dans le salon.

— Que font-ils ?

— Leurs leçons ou ils regardent la télé ou sont en train de jouer. Pourquoi ?

— Si j'éteins mon téléphone et que je vous crie "Olympe, allumez votre téléphone", vous n'allez pas le faire ?

— Il y a peu de chances Mylène.

— Tout à fait. Et c'est ce qu'il se passe avec vos enfants. Ils vous entendent sûrement mais ils n'entendent pas votre requête.

— Vous voulez dire que je ne parle pas assez fort ?

 Non, Olympe. Vous n'avez juste pas leur attention. Ils font autre chose et leur cerveau n'est pas programmé pour vous écouter. Je vous propose une petite expérience. Ce soir, allez à votre bac de linge sale. Vérifiez les fameuses chaussettes. Si elles sont en bouchon, au lieu de râler et de crier de la salle de bains, invitez vos enfants à vous rejoindre dans la salle de bains ou mieux, convoquez-les dans votre salon. Faites-les s'asseoir sur le canapé et dites-leur posément ce que vous attendez d'eux et pourquoi vous leur demandez de faire de la sorte. Demain, allez de nouveau voir les chaussettes sales et si elles sont à nouveau en bouchon, refaites de même.

— Je vais passer ma semaine à les convoquer au salon !

- Vous exagérez et vous êtes pessimiste, Olympe. "Nous avons besoin de 21 jours pour créer une habitude, mais de 90 jours pour créer un nouveau style de vie". C'est ainsi que Lilou MACÉ explique pourquoi elle a créé le défi des 100 jours. En changeant votre façon de vous adresser à vos enfants, vous insufflez une vague de changement. Et vous verrez que bientôt, l'histoire des chaussettes sales ne sera qu'un mauvais souvenir.

— Je suis sceptique mais je vais essayer. Mais 21 jours pour changer une habitude, ça me paraît long.

— Ça vous paraît long parce que vous pensez à la ligne d'arrivée avant d'avoir pris le départ. Allez-y un pas après l'autre. D'ailleurs, ça me permet de passer à ce sur quoi vous avez travaillé cette semaine. Vous m'avez envoyé votre emploi du temps quotidien et j'en ai tiré ce graphique. Je viens de vous l'envoyer par mail. Regardez-le et dites-moi ce que vous en pensez.

– Je viens de recevoir votre mail. Je prends un instant pour regarder votre graphique. Au premier coup d'œil, j'aurais tendance à dire que je passe beaucoup de temps à dormir et à travailler. En revanche, ce qui a trait au plaisir, que ce soit les activités des enfants, les loisirs ou le temps pour moi, eh bien, je n'y consacre pas beaucoup de temps. Ce n'est pas une grande surprise toutefois.

— Je vous sens un peu désabusée, Olympe. Que se passe-t-il en vous à ce moment précis ?

J'ai beau me dire que le résultat de ce graphique n'est pas une surprise, ça fait un peu mal quand même. Je passe mon temps à travailler, que ce soit pour mon métier ou pour l'entretien de mon foyer. J'ai l'impression d'être un robot. Ce graphique, c'est ni plus ni moins la phrase "métro, boulot, dodo". Je ne voyais pas ma vie comme ça.

— J'entends votre peine, Olympe et je comprends. C'est normal ce que vous ressentez. Mais n'oubliez pas, nous travaillons ensemble pour trouver des solutions et que ce graphique change.

— Comment ? Je suis bien obligée de faire le ménage et d'aller travailler.

— À moins que vous ne soyez rentière, sans aucun doute. Et c'est là que nous revenons sur les changements d'habitudes. Je vous rappelle que pour changer une habitude, il faut compter au moins 21 jours. Donc, dans un premier temps, ne changez pas tout sinon, vous ne tiendrez pas la distance et ça va vous décourager. Encore une fois, allons-y étape par étape. Vous êtes d'accord ?

— Oui, je comprends ce que vous voulez dire. Mais par quoi je commence ?

— Aimez-vous les activités ménagères ?

— Non, bien entendu, mais je n'ai pas le choix.

- Vous avez le choix de trouver des solutions pour vous soulager dans ce domaine. Par exemple, dans le descriptif que vous m'avez fait de vos journées, vous avez noté que vous étendiez votre linge et qu'ensuite vous le repassiez. Peut-être pourriez-vous envisager l'acquisition d'un sèche-linge ? J'ai noté également que vous passiez l'aspirateur tous les matins. Avez-vous songé à un robot aspirateur ? Ces machines sont très pratiques, à un prix désormais abordable et vous soulagent d'une activité chronophage et peu plaisante. Attention ! Je ne vous dis pas que vous devez acheter ces appareils. Mais renseignez-vous sur Internet ou dans votre entourage et tirez-en vos conclusions. De même, vous m'avez écrit que vous faisiez les courses pendant votre pause déjeuner. Vous pourriez avoir recours au drive. C'est devenu très habituel maintenant, surtout en période de crise sanitaire. Ça vous ferait gagner du temps le midi, vous en laisserait un peu plus pour vous.

— Je comprends ce que vous me proposez, Mylène. Merci. Je vais réfléchir à tout ça. Je vais reprendre la liste des tâches quotidiennes que je vous ai envoyée et je vais réfléchir à comment l'optimiser pour me dégager du temps. Et je vais tester la solution des chaussettes dès ce soir. Merci. On se dit à dans une semaine ?

— Si vous le souhaitez, ça me convient également. Bonne fin de journée, Olympe et prenez soin de vous !"

Mylène Pivot, coach bien-être

Je vous propose un espace d'écoute sans jugement ni a priori ; un espace pour vous exprimer librement, vous décharger de vos fardeaux. Mon chemin de vie, mes expériences et mes connaissances me permettent de vous aider à révéler votre lumière intérieure.

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NB : Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite.


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