J'ai peur de dormir hors de chez moi : mes nuits d'enfer

Mis à jour le par Lauriane Romami

Je pars bientôt en vacances, j'ai vraiment hâte, mais petite ombre au tableau, je n'arrive pas à dormir hors de chez moi. Entre peur du noir et peur de l'inconnu, loin de mon cocon habituel, mes nuits se transforment en cauchemar, sans même que je ne ferme l'œil !

J'ai peur de dormir hors de chez moi : mes nuits d'enfer

Mes nuits en hypervigilance rouge : pourquoi je n'arrive pas à dormir ailleurs

J'arrive dans une chambre d'hôtel, sur mon lieu de vacances ou dans la maison de campagne de mes amis et je suis ravie, mais dès que la nuit tombe et qu'il faut rejoindre le lit, je me transforme en survivaliste de chambre. 🤯 J'arpente, je guette, j'observe. Porte fermée à double tours, OK. Interrupteur, lampe de chevet ou veilleuse à proximité, OK. Contrôle du fond du lit, OK. Triple passage aux toilettes, OK. Et après tout ça, je suis encore incapable de fermer l'œil. Peu importe que j'aie 4 heures de trajet derrière moi, 1h30 de piscine, 6 verres de vin et un bon dîner, je ne m'endors pas 🥴. 

Pour commencer, j'ai peur du noir et le noir, dans un environnement qui m'est étranger est encore plus inquiétant. Le moindre bruit me tord le ventre et le silence profond me stresse. Je me mets alors à penser à tous ces gens qui se font assassiner sur leur lieu de vacances, mais si vous savez, ces gens, dans les séries ! 😱 Ce qui se passe, c'est que je suis en hypervigilance. Enfin, l'hémisphère gauche de mon cerveau est en hypervigilance. 

👉 C'est un réflexe, hérité de nos ancêtres quand ces derniers étaient susceptibles de se faire attaquer pendant la nuit par des animaux ou par d'autres hommes. Si je me raisonne, je sais que j'ai peu de chance de me faire attaquer dans ce charmant petit appartement de bord de plage, mais mon instinct de survie préfère garder l'œil ouvert, et moi aussi du coup.

Et quand le lendemain vient

Parfois, quand il est 5h30, 6h et que je ne dors toujours pas, que les premières lueurs du jour apparaissent derrière les volets, rassurée, je grappille quelques instants de sommeil. Insuffisants. Le lendemain d'une première nuit à l'extérieur n'est pas le pire, le surlendemain est plus compliqué. L'hyper vigilance de mon cerveau s’éteint peu à peu et je finis donc par enfin tomber de sommeil, pas plus rassurée, mais épuisée... littéralement !

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Comment mieux dormir à l'extérieur ?

Il n'y a pas vraiment de solutions pour faciliter les nuits en dehors de chez soi, au mieux, j'ai mis en place quelques astuces :

  • 👉 Je prends mon propre oreiller. L'odeur, le toucher, le tissu, le moelleux, je connais tout de mon propre oreiller et il a le don de rassurer mon cerveau.
  • 👉 J'emporte une veilleuse. C'est une des premières choses que j'ai achetée pour faciliter mon séjour à la maternité (c'était un de mes indispensables pour vivre un bon post-partum). Je ne sais pas comment je faisais avant, mais depuis que les veilleuses sont entrées dans ma vie, je les emporte dès que je dois dormir hors de chez moi. Si je me réveille en panique, je l'allume un moment et je peux alors me rendormir plus facilement, rassurée par cette douce lumière.
  • 👉 Je regarde une série, ou j'écoute la radio. Alors oui, je sais que la lumière bleue émise par les écrans n'est pas bonne pour le sommeil puisqu'elle empêche la production de mélatonine, mais regarder une série sur mon téléphone, c'est pour moi un bon moyen d'avoir de la lumière et l'esprit occupé. Seule condition : avoir un conjoint compréhensif !

Si vous aussi vous avez du mal à dormir ailleurs que chez vous, sachez que ce n'est pas un drame 😉. Il faut se le dire, parce que si vous devez angoisser plusieurs jours avant la fameuse nuit, vous n'arriverez pas à profiter de vos journées, et le moment du coucher risque de se transformer en crise d’angoisse ou d’anxiété. Mettez en place vos propres techniques pour vous rassurer, si vous devez regarder sous le lit, au fond des placards ou mettre une chaise derrière la porte, faites-le et rappelez-vous qu'une nuit peut nous paraître mauvaise, mais qu'elle reste tout de même réparatrice. Et même si vous n'y croyez pas sur le moment, vous finirez par tomber de sommeil !

L'avis de la rédaction : d'où vient cette peur ?

Cette peur de dormir ailleurs que chez soi peut traduire une insécurité intérieure ou une difficulté à lâcher prise en dehors de l'environnement familier sécurisant. Si cette peur perdure depuis l'enfance, il peut être intéressant d'en chercher la cause, peut-être une peur de l'abandon en allant dormir ailleurs ? Déterminer l'origine permettra d'en venir à bout. Les thérapies comportementales et cognitives, TCC, donnent de très bons résultats, n'hésitez pas à contacter un psychologue.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

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Je n'arrive pas à dormir chez les gens mes j'y arrive quand je suis avec mes parent, c'est un véritable handicap car tt le monde dort chez leurs amis et moi je ne peux pas ,le pire c quand je dois expliquer au gens que je n'y arrive pas ...personne ne me comprend...tout le monde pense que c'est dans la tête et que je suis juste chochotte mais quand je suis aller dormir chez une amis ( la première et dernière fois jusqu'à maintenant ) j'ai fais une véritable crise d'angoisse et à se moment là je donnerais tout pr être avec mes parents je pourrais mourir tellement je ne me sens pas bien ,je tremble et tout... Le seul truc c que quand j'étais petite cela ne me deranger pas d'aller dormir ailleurs, mais je me suis remise en question et je le suis demandé pourquoi se changement soudain ?et bien enft ça c passer quand j'étais petite et que mes grand parents étaient venus me chercher chez moi le soir pour que j'aille dormir chez eux et j'avais tellement pleurer, mes parents mon dit au revoir au loins et je me sentais horriblement mal je pleurais toutes les larmes de mon corps alors que j'allais les revoir le lendemain mais je crois que j'ai eu se sentiment d'abandon total et depuis j'ai ce "handicap " Peut-être devrais-je consulter un psy mais je ne sais pas comment demander ça à mes parents et puis je ne veux pas faire ma drama queen non plus Bref j'ai besoin d'aide svppp

Anonyme, il y a un mois

Hello ! Merci pour ton message, je sens à quel point cette situation te pèse… Et non, tu n’es pas une "chochotte" ! Ce que tu ressens est bien réel, et l’angoisse peut être hyper violente. Ton expérience avec tes grands-parents a laissé une trace plus profonde que tu ne le pensais, et c’est normal que ça te bloque aujourd’hui. Aussi, tu es peut-être encore jeune ? Si oui, sache que ça peut évoluer avec le temps, mais en attendant, tu as raison de penser à consulter un psy, cela pourrait vraiment t’aider à comprendre et dépasser cette peur. Ce n’est pas être drama queen, c’est juste prendre soin de toi ! Et pour en parler à tes parents, je te conseille ceci : aborde le sujet dans un moment calme, où ils sont disponibles pour t’écouter. Tu peux leur dire quelque chose comme : "J’aimerais vous parler d’un truc qui me pèse vraiment. J’ai beaucoup de mal à dormir ailleurs que chez nous, et ça me provoque une grosse angoisse. J’ai essayé de comprendre pourquoi, et je pense que ça vient d’un souvenir d’enfance qui m’a marquée. J’aimerais trouver une solution, et je me demande si voir un psy pourrait m’aider. Qu’est-ce que vous en pensez ?" Le fait d’expliquer que ça te fait souffrir et que tu cherches une solution peut les aider à mieux comprendre. Et si tu as peur qu’ils ne prennent pas ça au sérieux, tu peux leur montrer ton message ici, pour qu’ils voient à quel point c’est important pour toi. Courage, tu n’es pas seule dans ce cas, et il y a des solutions ! 💙

Lauriane Romami 

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