Mes nuits en hypervigilance rouge : pourquoi je n'arrive pas à dormir ailleurs
J'arrive dans une chambre d'hôtel, sur mon lieu de vacances ou dans la maison de campagne de mes amis et je suis ravie, mais dès que la nuit tombe et qu'il faut rejoindre le lit, je me transforme en survivaliste de chambre. 🤯 J'arpente, je guette, j'observe. Porte fermée à double tours, OK. Interrupteur, lampe de chevet ou veilleuse à proximité, OK. Contrôle du fond du lit, OK. Triple passage aux toilettes, OK. Et après tout ça, je suis encore incapable de fermer l'œil. Peu importe que j'aie 4 heures de trajet derrière moi, 1h30 de piscine, 6 verres de vin et un bon dîner, je ne m'endors pas 🥴.
Pour commencer, j'ai peur du noir et le noir, dans un environnement qui m'est étranger est encore plus inquiétant. Le moindre bruit me tord le ventre et le silence profond me stresse. Je me mets alors à penser à tous ces gens qui se font assassiner sur leur lieu de vacances, mais si vous savez, ces gens, dans les séries ! 😱 Ce qui se passe, c'est que je suis en hypervigilance. Enfin, l'hémisphère gauche de mon cerveau est en hypervigilance.
👉 C'est un réflexe, hérité de nos ancêtres quand ces derniers étaient susceptibles de se faire attaquer pendant la nuit par des animaux ou par d'autres hommes. Si je me raisonne, je sais que j'ai peu de chance de me faire attaquer dans ce charmant petit appartement de bord de plage, mais mon instinct de survie préfère garder l'œil ouvert, et moi aussi du coup.
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Et quand le lendemain vient
Parfois, quand il est 5h30, 6h et que je ne dors toujours pas, que les premières lueurs du jour apparaissent derrière les volets, rassurée, je grappille quelques instants de sommeil. Insuffisants. Le lendemain d'une première nuit à l'extérieur n'est pas le pire, le surlendemain est plus compliqué. L'hyper vigilance de mon cerveau s’éteint peu à peu et je finis donc par enfin tomber de sommeil, pas plus rassurée, mais épuisée... littéralement !
Je n'arrive pas à dormir chez les gens mes j'y arrive quand je suis avec mes parent, c'est un véritable handicap car tt le monde dort chez leurs amis et moi je ne peux pas ,le pire c quand je dois expliquer au gens que je n'y arrive pas ...personne ne me comprend...tout le monde pense que c'est dans la tête et que je suis juste chochotte mais quand je suis aller dormir chez une amis ( la première et dernière fois jusqu'à maintenant ) j'ai fais une véritable crise d'angoisse et à se moment là je donnerais tout pr être avec mes parents je pourrais mourir tellement je ne me sens pas bien ,je tremble et tout... Le seul truc c que quand j'étais petite cela ne me deranger pas d'aller dormir ailleurs, mais je me suis remise en question et je le suis demandé pourquoi se changement soudain ?et bien enft ça c passer quand j'étais petite et que mes grand parents étaient venus me chercher chez moi le soir pour que j'aille dormir chez eux et j'avais tellement pleurer, mes parents mon dit au revoir au loins et je me sentais horriblement mal je pleurais toutes les larmes de mon corps alors que j'allais les revoir le lendemain mais je crois que j'ai eu se sentiment d'abandon total et depuis j'ai ce "handicap " Peut-être devrais-je consulter un psy mais je ne sais pas comment demander ça à mes parents et puis je ne veux pas faire ma drama queen non plus Bref j'ai besoin d'aide svppp
Anonyme, il y a un mois
Hello ! Merci pour ton message, je sens à quel point cette situation te pèse… Et non, tu n’es pas une "chochotte" ! Ce que tu ressens est bien réel, et l’angoisse peut être hyper violente. Ton expérience avec tes grands-parents a laissé une trace plus profonde que tu ne le pensais, et c’est normal que ça te bloque aujourd’hui. Aussi, tu es peut-être encore jeune ? Si oui, sache que ça peut évoluer avec le temps, mais en attendant, tu as raison de penser à consulter un psy, cela pourrait vraiment t’aider à comprendre et dépasser cette peur. Ce n’est pas être drama queen, c’est juste prendre soin de toi ! Et pour en parler à tes parents, je te conseille ceci : aborde le sujet dans un moment calme, où ils sont disponibles pour t’écouter. Tu peux leur dire quelque chose comme : "J’aimerais vous parler d’un truc qui me pèse vraiment. J’ai beaucoup de mal à dormir ailleurs que chez nous, et ça me provoque une grosse angoisse. J’ai essayé de comprendre pourquoi, et je pense que ça vient d’un souvenir d’enfance qui m’a marquée. J’aimerais trouver une solution, et je me demande si voir un psy pourrait m’aider. Qu’est-ce que vous en pensez ?" Le fait d’expliquer que ça te fait souffrir et que tu cherches une solution peut les aider à mieux comprendre. Et si tu as peur qu’ils ne prennent pas ça au sérieux, tu peux leur montrer ton message ici, pour qu’ils voient à quel point c’est important pour toi. Courage, tu n’es pas seule dans ce cas, et il y a des solutions ! 💙
Lauriane Romami