PMA pour toutes : enfin le droit d’avoir un enfant pour chacune !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Je veux avoir le choix de faire un bébé, que je sois en couple avec un homme ou une femme, ou que je sois célibataire ! La PMA pour toutes, c’était mon souhait le plus cher pour toutes ces femmes qui voulaient avoir un bébé. Après des années de mobilisation, le Parlement a adopté le projet de loi bioéthique avec sa mesure phare, l’extension de la PMA à toutes en 2021. Enfin le droit d'avoir

PMA pour toutes : enfin le droit d’avoir un enfant pour chacune !

La PMA pour toutes, votée en 2021

Un petit rappel sur la PMA ne fait jamais de mal : il s’agit de l’Assistance Médicale à la Procréation. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, cela consiste à manipuler un ovule et/ou spermatozoïde pour procéder à une fécondation

Jusqu'en 2021, elle permettait seulement aux couples hétérosexuels, qui ne parvenaient pas à concevoir, d’avoir un ou plusieurs enfants. Le 29 juin 2021, l’Assemblée nationale a voté le projet de loi de bioéthique pour ouvrir l’accès à la PMA pour toutes. Cela fait donc seulement deux ans que cela a été ouvert aux femmes qui veulent faire un bébé seule ou aux couples de femmes. 

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Un véritable succès en chiffre

Les premiers chiffres avancés par l'Agence de biomédecine sont excellents. Il y a eu 23 000 demandes de premières consultations de la part de femme seule ou de couple lesbien ! Un chiffre qui a vraiment surpris les acteurs du secteur, surtout que le gouvernement en avait prédit 2000 par an. L'attente était vraiment forte et ça s'est vérifié. Autre fait inattendu, ce sont les femmes célibataires qui ont massivement demandé la PMA

🥰

D'ailleurs, c'est le reflet de ce qu'une de mes amies vit. À 35 ans, elle a décidé de lâcher prise pour une grossesse en couple et elle n'attend plus de rencontrer quelqu'un. Célibataire, elle a entamé son projet de PMA il y a un an pour être sûre d'avoir un enfant un jour. Ce projet lui tient bien plus à cœur que d'être en couple. Il était vraiment temps que ce projet de loi soit adapté en France, à l'instar d'au moins 10 de nos voisins européens... 

21 naissances, plus de 400 grossesses 

Actuellement et concrètement, il y a eu 21 naissances suite à la PMA pour toutes. Cela peut paraître peu comparé aux 23 000 demandes, mais il a fallu du temps pour mettre en place ce nouveau système, tout en respecter les étapes de la procédure : les premiers rendez-vous médicaux, les consultations avec les mères, les inséminations ou les FIV, l'attente des résultats... Sans compter le délai de 9 mois de grossesse

Puis il ne faut pas minimiser un autre chiffre : les 440 grossesses qui sont en cours ! Claire De Vienne, médecin référent en assistance médicale à la procréation et porte-parole à l'Agence de la biomédecine, prédit que ces chiffres vont être multipliés par trois d'ici peu 🤯.

La congélation des ovocytes 

En effet, dans la PMA pour toutes, il y a eu aussi la congélation d'ovocytes pour toutes, sans raison médicale. Dans quelques années, certaines femmes pourront donc récupérer leurs ovocytes congelés pour procéder à leur projet de grossesse. 11500 femmes en ont fait la demande depuis que la loi a été votée.

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14 mois d'attente en moyenne 

Bien évidemment, toutes ces demandes ont provoqué une chose : de l'attente ! Il faut en moyenne 14 mois entre la première prise de rendez-vous et la première tentative de PMA. Actuellement, 5600 femmes sont en attente d'une PMA avec don de spermatozoïdes

D'ailleurs, bonne nouvelle, les dons de gamètes n'ont pas diminué. C'était la crainte de tous et toutes, vu que l'anonymat n’est plus garanti, les donneurs et donneuses doivent désormais donner leur identité. L'enfant, à ses 18 ans, pourra donc en prendre connaissance. Si cette problématique n'a pas fait défaut à la PMA pour toutes, la loi bioéthique mériterait quand même des améliorations pour que l'accès à la parentalité soit véritablement équitable.

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Une amélioration de la loi bioéthique nécessaire

Par contre, depuis deux ans, la PMA n'est pas accessible à TOUS. En effet, les personnes transgenres sont toujours exclues de la PMA, les associations militent, mais cela n'évolue pas. De même que les couples d'hommes n'ont toujours pas accès à la parentalité, puisque la GPA (gestation pour autrui) reste toujours interdite et n'a pas fait l'objet d'un nouveau débat dans la loi bioéthique... De même que le ROPA reste interdit, la Réception de l’Ovocyte par le Partenaire, une technique qui permet à un couple de femmes de partager la grossesse. Le dispositif a été soupçonné d’ouvrir la voie à la GPA 🚫 …

De plus, il manque aussi la PMA post-mortem dans le projet de la bio éthique. Cette dernière aurait pu permettre à une femme ayant perdu son conjoint de poursuivre le projet parental entamé avant le décès. Il n'est donc pas possible pour les femmes de porter l’enfant conçu à partir de leurs gamètes. 

L'avis de la rédaction - Une épreuve complexe à traverser

Un projet bébé, encore plus de PMA, est toujours une épreuve complexe à traverser. Quand ce projet tarde à aboutir pour diverses raisons (notamment l'interdiction si vous êtes transgenre ou en couple avec un autre homme), la souffrance est immense. Il est alors important de se faire accompagner pendant le processus, que vous soyez en PMA ou pas. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue pour faire le point sur votre situation, votre ressenti et ainsi apaiser votre esprit.

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Sources : courrierinternational.com / lemonde.fr

Article proposé par Camille Lenglet

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