10 conseils pour gérer le manque à cause de la garde alternée
"L’absence sépare sans désunir les cœurs." Gabriel Girard
Ça y est, le divorce est annoncé et la séparation actée. Beaucoup de choses changent dans votre vie en ce moment, mais ce n'est pas tout, le plus difficile : vivre la semaine sans vos enfants... Alors, comment gérer la garde alternée ? Grâce à nos conseils, vous aurez tout ce qu'il vous faut pour que cela se passe le mieux possible.
>>> Et si vous en êtes encore aux préparatifs, voici 6 conseils pour bien vous préparer à la garde alternée !
1. Je planifie des rendez-vous téléphoniques
... Ou des appels FaceTime puisque l’ère digitale dans laquelle nous vivons nous le permet 😉. Tous les mercredis, ou quand ça nous arrange, ce sera « l’appel de maman à ne manquer sous aucun prétexte ». Si mes enfants sont bien équipés avec leurs smartphones, on peut aussi s'échanger des SMS, des photos de nous, de notre dessert ou tout ce qui pourrait maintenir le lien.
👉 Vous pouvez également confectionner un calendrier de garde alternée, bien pratique pour tout le monde !
2. Je m’occupe au maximum
Le but de la manœuvre est d’éviter de penser à mes petits loups, sauf si j’arrive à le faire en étant apaisée. Il existe tellement de façons positives d’occuper son temps libre, que je ne vais pas le passer à me lamenter. 🏃 Chausser mes baskets et partir courir pour me vider la tête, me cultiver, venir à bout de cette liste de « films et séries à voir » … Je pourrais même me découvrir une passion à transmettre à mes enfants 🤭 !
3. Je m’organise pour n’avoir rien à faire quand ils sont là
Ménage, courses, rangement, tâches administratives… Je m’arrange pour accomplir toutes ces missions quand ils ne sont pas là. Ainsi, quand viendra mon tour de garde, je n’aurai rien à faire, excepté profiter de leur présence.
4. Je continue de faire vivre mes enfants
Après mon divorce, j’ai tenu à ce que mes enfants possèdent leur propre chambre, pour qu’ils aient le sentiment d’être chez eux. Cette chambre va à son tour me servir puisque quand ils ne sont pas là, je continue d’ouvrir et fermer leurs volets, je leur dis bonjour ou bonne nuit, et la présence de leurs affaires me les rappelle.
5. Je les expose fièrement en photo
Dans des cadres, sur un porte-clefs, au bureau ou même en fond d’écran, j’affiche les petites bouilles de mes enfants, pour les voir régulièrement malgré tout. Selon le dicton, ils sont toujours plus sages en photo 😬 !
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6. Je m’entoure
La tristesse me pousse parfois à me replier sur moi-même, me renfermer, mais combler ce sentiment de solitude et de vide me fera le plus grand bien. Amis, famille, collègues ou voisins, la présence de personnes proches réchauffe toujours le cœur, et une vie sociale active me permettra de penser à autre chose. Bye bye la routine, bonjour les bons moments !
7. Je me crée un bel espace de vie
Ma maison n’est plus la même quand mes enfants sont absents… Mais ce n’est pas une raison pour vivre dans un lieu qui m’évoque de la tristesse ! Dans mon esprit, je dois associer mon chez-moi avec un endroit dans lequel je me sens bien. Aménagement, décoration ou bricolage, je m’occupe de mon intérieur pour pouvoir me ressourcer, même une fois seule 🤗.
8. J’entretiens de bonnes relations avec mon ex-conjoint
Par respect pour notre relation passée, pour les enfants, et parce que nous sommes entre adultes, on peut entretenir des rapports cordiaux. Même si les sentiments ne sont plus là, il peut y avoir entre nous une forme de compassion et de respect. Compassion qui me permettra d’obtenir des photos de temps en temps, des coups de fil imprévus ou de leur faire une visite surprise à la sortie de l’école alors que ce n’était pas mon tour !
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9. Je mets en place des rituels quand ils reviennent
Se retrouver autour d’un goûter gourmand, d’un apéro-sirop, d’une série pour enfant ou d’un numéro de leur magazine préféré sont autant de moments de complicité à partager. Chacun d’entre nous attendra ce moment avec impatience ! De quoi profiter pleinement du moment présent tout en étant un parent positif !
10. Je prends du recul et j’apprécie la solitude
On ne dirait pas comme ça, mais la solitude peut être chouette ! En me retrouvant seule avec moi-même, je m’observe, j’apprends à me connaître et à m’apprécier. Et cerise sur le gâteau, je suis fière de m'en sortir. Être bien sans personne permet d’être bien avec les autres, et je le remarque à travers mon attitude plus détachée, plus apaisée.
👉 Et si malgré tout, vous ne parvenez pas à supporter le vide et le silence laissés par vos enfants, il faut en parler. Tout ce qu'on ne dit pas s'imprime en nous !
L'avis de la rédaction : donnez-vous du tempsComme l'explique la coach Mélanie Dugas, il est important dans un premier temps que les parents soient à l’aise avec le modèle de garde choisi. Car chaque modèle a ses avantages et ses inconvénients. Il faut penser à l’enfant certes, mais il ne faut pas s'oublier ! Les enfants sont des êtres sensibles et si vous êtes confortable avec un modèle, et que vous parvenez à bien le vivre votre enfant le ressentira et saura s’adapter. Il faut être conscient que c’est un ajustement pour tout le monde. La séparation n’est jamais une situation facile. Les parents, tout comme les enfants, ont un deuil à faire, alors donnez-vous le temps de vous habituer à cette nouvelle vie. Et rappelez-vous qu'un lien indestructible vous lie à votre enfant, alors vous ne serez jamais complètement séparés ! 👉 Et si cette séparation est trop dure pour vous, que vous vous sentez mal, vide, perdue... n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe |
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Source : nannysecours.com