1. Je ne déménage pas trop loin
Qui dit divorce prononcé, dit déménagement d’au moins un des deux membres du couple et c’est au moment de choisir son nouveau toit que tout va se jouer 🤔. Habiter dans la même ville que ses enfants, ou du moins à proximité, est la première condition pour que la garde alternée se passe bien.
Les enfants pourront garder leurs repères et psychologiquement, l’éloignement me paraîtra moins important. En plus, ne pas vivre à des kilomètres, c’est s’éviter la fatigue des trajets, et pourquoi ne pas, se permettre quelques visites surprises 🤗.
2. Je fais en sorte que mes enfants aient leur propre chambre
Pour qu’ils se sentent bien et chez eux dans leur nouvel espace de vie, et que je sente leur présence même quand ce n’est pas mon tour de garde. L’impression qu’ils ont toujours une place dans ma nouvelle vie est réconfortante, c’est un bon moyen de gérer le manque causé par la garde alternée.
3. Je mets en place un planning intelligent
Interrogez les gens autour de vous, la vision commune pense que la semaine va du lundi matin au dimanche soir. Pourtant, effectuer le changement de domicile le dimanche soir n’est pas la meilleure solution. Privilégier un jour de semaine est moins traumatisant pour tout le monde : les enfants partent à l’école le matin et rentrent le soir dans un autre cadre, au lieu de quitter papa ou maman le dimanche soir après avoir passé un bon week-end.
Existe-t-il un jour idéal pour changer de maison ?
Le vendredi soir semble être une bonne option, car mes petits sont en week-end, et de ce fait dans de bonnes conditions. Ils peuvent profiter du samedi matin pour s’installer tranquillement, et moi je commence par deux jours de repos avec eux, deux jours de plaisir et d’occupations, avant d’entamer la semaine d’école/de travail.
👋 Pour vous aider, voici un exemple de calendrier de garde alternée, plus de sérénité !
4. Je soigne mes relations avec mon ex-conjoint
Même si on ne s’aime plus, on peut faire l’effort de s’estimer. Les parents doivent être prêts à discuter ouvertement et respectueusement des problèmes qui peuvent survenir comme l'explique le Dr. Robert Emery. Une bonne entente parentale est nécessaire au bon développement de l’enfant (et en plus, cela aide à avancer). Ce dernier doit se sentir libre de téléphoner à son papa alors qu’il est chez moi, ou de dire à son père que sa maman lui manque (sans qu’on tente de lui retourner le cerveau).
De plus, si des rapports cordiaux peuvent me permettre d’obtenir une photo, un coup de fil, ou d’organiser une visite surprise quand ce n’est pas ma semaine !
👋 Du mal à vous exprimer calmement ? Découvrez le mode d’emploi de la communication non-violente
5. Son père et moi restons sur la même longueur d’ondes en matière d’éducation
"Les enfants ont besoin de routines pour se sentir en sécurité. Il est important que les deux parents s'efforcent de maintenir une routine cohérente entre les deux maisons." - Dr. Laura Markham, psychologue clinicienne.
Chez papa et chez maman, les règles doivent être les mêmes. Si mon enfant fait un lien entre ses deux univers, il sera moins perturbé, s’adaptera plus vite au changement, et je ne passerai pas mon temps à faire la police. Même rythme de sommeil, même rituels de lever et de coucher... les repères de l'enfant doivent être respectés. Bien que séparés, on continue à faire front pour éviter que notre petit bout en profite et que l’un de nous deux le paye par la suite.
Remarque : je m’abstiens de toutes critiques
Je ne cautionne pas la tenue qu’il porte dès qu’il revient chez moi, qu’il regarde la télé pendant qu’il prend son goûter… Si tout cela se passe chez l’autre parent, je ne dois pas intervenir, tant que les grandes lignes de l’éducation sont respectées.
6. Je suis à l’écoute de mon enfant
"Vivre dans deux maisons, avoir deux chambres ne constitue pas en soi un problème ou un manque de repère pour les enfants". C’est la qualité des relations avec les parents qui compte, explique le psychothérapeute Gérard Poussin. L'écoute de ses besoins doit donc passer avant les miens ou ceux de l’autre parent. Car si je suis en train de me reconstruire, lui se construit 🤕. Pour réduire son stress au mieux, un enfant a besoin de ses deux parents, mais pour des raisons différentes.
On ne partage pas une moitié d'enfant au nom de l’égalité. Mieux vaut moduler le calendrier en bonne intelligence plutôt que mettre en place un système manquant totalement de souplesse… tout en écoutant les demandes de mon enfant pour m’adapter si besoin.
L’avis de la rédaction – C'est la qualité des relations qui compte Vous savez désormais comment faire pour que la garde alternée se déroule bien. Cependant, même en suivant tous ces conseils, il se peut qu'il y ait d'autres problématiques qui apparaissent ou que l'enfant ait une souffrance enfoui. Il ne faut donc pas hésiter à communiquer avec lui et à être alerte à un comportement inhabituel. Si vous sentez que vous êtes perdu face à ce changement, n'hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute. Vous pourrez lui confier vos doutes, mais aussi aller de l'avant pour vous remettre de votre séparation.
🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe
Contacter un psychologue |
Mais aussi :
Sources : "Les enfants du divorce, Psychologie de la séparation parentale" de Gérard Poussin et Élisabeth Martin-Lebrun // "La fonction parentale" de Gérard Poussin