Sommaire : « Mieux vaut pour les enfants, des parents séparés que désunis. » - Jar of quotes* |
6 conseils pour surmonter avec brio la garde alternée
Ce nouveau mode de vie sera bien vécu à certaines conditions.
1. Je ne déménage pas trop loin
Qui dit divorce, dit déménagement d’au moins un des deux membres du couple et c’est au moment de choisir son nouveau toit que tout va se jouer. Habiter dans la même ville que ses enfants, ou du moins à proximité, est la première condition pour que la garde alternée se passe bien. Les enfants pourront garder leurs repères et psychologiquement, l’éloignement me paraîtra moins important. En plus, ne pas vivre à des kilomètres, c’est s’éviter la fatigue des trajets, et pourquoi ne pas, se permettre quelques visites surprises.
2. Je fais en sorte que mes enfants aient leur propre chambre
Pour qu’ils se sentent bien et chez eux dans leur nouvel espace de vie, et que je sente leur présence même quand ce n’est pas mon tour de garde. L’impression qu’ils ont toujours une place dans ma nouvelle vie est réconfortante, c’est un bon moyen de gérer le manque causé par la garde alternée.
3. Je mets en place un planning intelligent
Interrogez les gens autour de vous, la vision commune pense que la semaine va du lundi matin au dimanche soir. Pourtant, effectuer le changement de domicile le dimanche soir n’est pas la meilleure solution. Privilégier un jour de semaine est moins traumatisant pour tout le monde : les enfants partent à l’école le matin et rentrent le soir dans un autre cadre, au lieu de quitter papa ou maman le dimanche soir après avoir passé un bon week-end.
Existe-t-il un jour idéal pour changer de maison ?
Le vendredi soir semble être une bonne option car mes petits sont en week-end, et de ce fait dans de bonnes conditions. Ils peuvent profiter du samedi matin pour s’installer tranquillement, et moi je commence par deux jours de repos avec eux, deux jours de plaisir et d’occupations, avant d’entamer la semaine d’école/de travail.
4. Je soigne mes relations avec mon ex-conjoint
Même si on ne s’aime plus, on peut faire l’effort de s’estimer. Une bonne entente parentale est nécessaire au bon développement de l’enfant (et en plus, cela aide à avancer). Ce dernier doit se sentir libre de téléphoner à son papa alors qu’il est chez moi, ou de dire à son père que sa maman lui manque (sans qu’on tente de lui retourner le cerveau). De plus, si des rapports cordiaux peuvent me permettre d’obtenir une photo, un coup de fil, ou d’organiser une visite surprise quand ce n’est pas ma semaine !
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5. Son père et moi restons sur la même longueur d’ondes en matière d’éducation
Chez papa et chez maman, les règles doivent être les mêmes. Si mon enfant fait un lien entre ses deux univers, il sera moins perturbé, s’adaptera plus vite au changement, et je ne passerai pas mon temps à faire la police. Même rythme de sommeil, même rituels de lever et de coucher... les repères de l'enfant doivent être respectés. Bien que séparés, on continue à faire front pour éviter que notre petit bout en profite et que l’un de nous deux le paye par la suite.
Remarque : je m’abstiens de toutes critiques
Je ne cautionne pas la tenue qu’il porte dès qu’il revient chez moi, qu’il regarde la télé pendant qu’il prend son goûter… Si tout cela se passe chez l’autre parent, je ne dois pas intervenir, tant que les grandes lignes de l’éducation sont respectées.
6. Je suis à l’écoute de mon enfant
Ses besoins doivent passer avant les miens ou ceux de l’autre parent. Car si je suis en train de me reconstruire, lui se construit. Pour s’épanouir au mieux, un enfant a besoin de son père et de sa mère, mais pour des raisons différentes. On ne partage pas une moitié d'enfant au nom de l’égalité. Mieux vaut moduler le calendrier en bonne intelligence plutôt que mettre en place un système manquant totalement de souplesse… tout en écoutant les demandes de mon enfant pour m’adapter si besoin.
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L’avis du psy – C'est la qualité des relations qui compte« Vivre dans deux maisons, avoir deux chambres ne constitue pas en en soi un problème ou un manque de repère pour les enfants ». C’est la qualité des relations avec les parents qui compte, explique le psychothérapeute Gérard Poussin. C’est inévitable, une séparation touche la relation de l’enfant avec l’un des parents, et il s’agit souvent du père. Pour conserver la plus saine des relations, et pour garantir le bien-être de tous, il n’est pas question d'opter pour une garde alternée conflictuelle, où chacun aurait "droit à sa moitié d'enfant". ➡ L'intérêt de l'enfant prime, c’est pour cela que les parents doivent habiter à côté, bien communiquer, dépasser leurs conflits et être prêts à faire des compromis au jour le jour. Si ces conditions sont réunies, la garde alternée profitera à toute la famille. |
*Sources : journaldesfemmes.com - *Le pot à citations
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