Mes beaux-parents sont envahissants, comment je gère ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

Je me souviens de mon premier mec, tout était parfait avec lui, jusqu’au jour où j’ai rencontré mes (ex) beaux-parents. Entre sa mère qui trouvait que je n’étais pas assez bien et son père qui voulait qu’il reprenne l’affaire familiale alors qu’il n’avait même pas le Bac, je me suis sentie étouffée. Comment donc gérer des beaux-parents envahissants, voire disons-le franchement, toxiques ? Avec le temps, j’ai maturé un peu cette histoire et j’aimerais vous partager mes conseils. Explications.

Mes beaux-parents sont envahissants, comment je gère ?

La diplomatie comme base de départ

Une belle-mère envahissante qui nous dit comment on devrait s’habiller ou bien encore le beau-père qui fait des réflexions sur comment on les reçoit, ah quel plaisir 😅 ! Pour certaines personnes chanceuses, ça sera comme avoir une seconde famille, pour d’autres, c’est un cadeau empoisonné dont ils se seraient bien passés

Toutefois, la psychothérapeute, Nathalie Uzan, donne ce premier conseil : il faut être le plus diplomate possible. On évite ainsi toutes les discussions qui peuvent générer du conflit, non pas que l’on en ait peur, mais au moins pour s’éviter des moments gênants et/ou de tensions 😬. 

💬

C’est ce que je fais dans les premiers temps, lorsque je rencontre une nouvelle belle-famille. Je ne sais pas trop comment ils sont, quelles sont leurs habitudes. J’essaie donc de faire le plus de concessions possible. Néanmoins, je dirais, d’après mon expérience, qu’il faut peu à peu s’affirmer et poser ses limites 👀.

Ne pas oublier d’imposer ses limites

En effet, cela évite de se faire écraser par nos beaux-parents. Imaginez que belle-maman vous sorte une phrase assassine, hors de question de se laisser marcher dessus ! Alors certes, ce n’est pas simple de s’affirmer, mais il est normal de dire que ça ne nous convienne pas, voire que ça provoque de la souffrance

Non, ça ne va peut-être pas plaire, surtout si on a affaire à une famille toxique, mais au moins, on sort nos ressentiments, tant pis s’il y a de la soupe à la grimace. On se fait respecter et on pose une limite à ne pas franchir. Comme l’explique Christie Nester, "il faut faire comprendre que l'on a notre propre personnalité et nos propres limites".

👉 Et puis… On a le droit de pas être très famille hein 😬 ! 

Faire de son partenaire un allié

J’ai eu plusieurs relations de couple et à chaque fois que je trouvais mes beaux-parents problématiques, j’en ai parlé à mon conjoint de l’époque. La communication dans le couple est essentielle, particulièrement lorsqu’il y a des conflits avec la famille

Un couple qui se hurle dessus

Attention à ne pas attaquer notre partenaire en faisant des remarques acerbes, non, le but n’est pas d’être dans l’attaque, surtout que ce sont ses parents. 

Il faut expliquer ce que cela nous fait émotionnellement et en quoi c’est un problème. Notre partenaire est censé comprendre ce qu’on explique, se mettre à notre place et faire aussi un peu tampon entre nous et la belle-famille. Il ou elle doit être un allié·e ! 

👨‍👩‍👧‍👦 Je pense particulièrement aux couples qui ont des enfants et qui se retrouvent avec des grands-parents envahissants, surtout au niveau de l’éducation 😅. Dialoguer avec son ou sa conjointe permet de poser des limites ensemble et de les formuler ensemble aux beaux-parents. À deux, on est toujours plus forts 

👋 Cet article peut vous intéresser : Mon mec est très famille.... moi non ! Je subis ou pas ?

Se poser les bonnes questions

Est-ce que nos beaux-parents sont démesurément envahissants ? Est-ce que ça nous pose un gros problème ? Est-ce que c’est au centre de bon nombre de disputes de couple ?  

Voilà de bonnes questions à se poser par rapport à cette situation. Très franchement, si on répond par l’affirmative à ces interrogations, il y a de grandes chances pour que notre belle-famille soit source de souffrance. J’en connais d’ailleurs une qui a passé un enfer en vacances avec ses beaux-parents… Et très franchement, la vie est trop courte pour qu’on s'enmmerd... s'encombre avec des personnes comme ça 😬.

📌

Heureusement, selon un sondage de Statista Research Department, seulement 15% des Français ont une mauvaise relation avec leur belle-famille. Si on se trouve dans ce pourcentage, il faut alors se poser LA question qui fait mal.

Est-ce qu’il/elle en vaut le coup ?

Christie Nester conseille de ne pas s’acharner et de s’échapper en cas de situation trop extrême. En gros, la question brûlante c’est : "est-ce que mon partenaire en vaut assez la peine ?". Parfois, on se rend compte que ce n’est pas la personne qu’il nous faut malheureusement, car son entourage est trop nocif.

Oui, c'est difficile de s’avouer cela, mais croyez-moi, il vaut mieux stopper la relation avant que des enfants ne voient le jour. C’est ce qu’il s’est passé pour ma première relation et d’autres qui ont eu lieu par la suite. La belle-famille doit être considérée dans la relation de couple. 

👉 Je n’avais pas envie de “me sacrifier” au nom de l’amour. Je me suis fait passer en premier et désormais, j’ai trouvé un partenaire avec qui ça matche à 100%, y compris avec ses parents. Aucuns regrets 😉 ! 

L'avis de la rédaction : pas là pour souffrir !

Cette situation est délicate mais avec une bonne dose de patience, une communication claire et une pointe d'humour, il est tout à fait possible d'apaiser la situation. Essayez et dites-nous en commentaire comment ça se passe chez vous, on adore vous lire. Souvent, la belle famille est envahissante par amour et ils ne s'en rendent pas toujours compte... Respirez et souvenez-vous que vous n'êtes pas seul dans cette situation ! Pour autant, si cette situation est source de souffrance, ce n'est pas OK, dans ce cas, il faut réinventer la relation et vous faire aider, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
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Mais aussi : 

Source : "Quelle relation entretenez-vous avec la famille de votre partenaire ?" de Statista Research Department

Article proposé par Camille Lenglet

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