Ces choses positives que la pandémie m'a apprises

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Je me souviens du choc. L'annonce d'un confinement et moi, bloquée sur le canapé, mon cerveau peinant à comprendre ce qui était vraiment en train d'arriver. Après le choc, ce fut la résilience et puis avec le recul, je crois que je retire du positif de la pandémie. Entre prise de conscience et amour de la vie, j'ai trouvé de quoi sourire sous le masque.

Ces choses positives que la pandémie m'a apprises

5 choses positives que j'ai apprises pendant la crise sanitaire

J'ai peut-être un petit côté maso, mais les crises ont pour moi un petit quelque chose de galvanisant. Je ne sais pas trop à quoi c'est dû… sans doute cette interruption de l'extraordinaire dans l'ordinaire, quand le quotidien se transforme en quelque chose qui tient plus de la fiction que de la réalité. Quoi qu'il en soit, pendant cette dernière année tout n'a pas été simple, loin de là et l'extraordinaire a bien vite revêtu des apparences d'ordinaire un peu lassant. 😊Pourtant, j'ai appris 5 choses importantes. 5 choses positives que j'espère garder encore longtemps auprès de moi.

1. Rien n'a plus d'importance que ceux que j'aime

Elle est gnangnan cette phrase, n'est-ce pas ? Eh bien, tenez-vous bien, car la suite le sera tout autant. Ça parait peut-être simpliste ou banal, mais oui, la pandémie m'a permis de me rendre compte qu'au quotidien, je passais beaucoup de temps à me préoccuper de ce que les gens pensaient. Que vont penser mes collègues si je viens au boulot avec des chaussures roses ? Que va dire le serveur si je demande à changer de table ? Que vont dire les gens si mon fils hurle dans la rue ? Et puis finalement, je rentrais chez moi et je ne me préoccupais plus de ce que les gens pensaient, même pas ceux qui vivaient sous mon toit. 

😨 La pandémie m'a donné une sensation de vide : la peur de mourir, la peur de perdre ceux que j'aime, que tout s'arrête demain. J'ai donc fait le pari de mieux écouter ceux que j'aime et aussi de profiter pleinement et entièrement des moments passés avec eux.

2. Que tout n'est pas acquis

Quand on se balade dans notre quotidien on a vite fait de croire que tout nous est acquis. Allez dîner chez des amis, embrasser ses proches, prendre un café dehors, etc. Tout ça, on le fait naturellement et parfois même en traînant un peu les pieds, parce que ça existe et que ça existera encore demain. Évidemment, avant tout ça, on pensait toutes que si on avait la flemme de passer voir mamie, on irait demain ou la semaine prochaine, que ce n'était pas grave. La pandémie a démontré le contraire.

🤗 Rien ne doit être tenu pour acquis. Ce qui existe aujourd’hui peut véritablement, littéralement disparaître demain. Alors on fonce, on profite à fond et en pleine conscience de tout ce qu’on aime et de tout ce qui pourrait, un jour, nous manquer.

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3. Que l'organisation est une vertu salvatrice

J'aime que les choses soient bien faites, mais j'ai une petite tendance au désordre. Je fais tout, n'importe comment et pas toujours jusqu'au bout. Ce qui a pour résultat de ne pas correspondre à mes attentes, donc de me frustrer, donc de me stresser et d'entamer ma confiance en moi. Pour être dans la même journée et au même endroit, une maman, une femme au foyer et une salariée, j'ai dû apprendre à m'organiser… et j'ai adoré le résultat ! 

💪 Faire des listes, appliquer des méthodes, déléguer, tout ça m'a permis de gérer mon temps, d'être plus efficace et parfois même de faire rentrer des ronds dans des carrés (pas si souvent que ça).

4. Que je ne suis pas parfaite, mais que ça va

S'il y a bien un truc que la majorité d'entre nous a dû faire pendant cette pandémie, c'est se regarder le nombril. Et autant le dire tout net, ce qu'on y a vu ne nous a pas toujours enchantées. En faisant le point sur soi et sur tout un tas de facettes de notre vie, on s'est rendu compte que, scoop ! Nous n'étions pas parfaites. En ce qui me concerne, je me suis aperçu que je mangeais trop de pain, que je pouvais vivre en pyjama (et culpabiliser), que j'avais une peur bleue du conflit et que j'étais super lunatique. La liste est non exhaustive, mais ce que je veux retenir, c'est que j'ai appris des choses sur moi. 

🧠 Se recentrer, c'est bien, ça permet de prendre conscience de qui on est vraiment, de se faire aider par un psychologue si cette prise de conscience est trop brutale et puis finalement, à apprendre à s'accepter, avec un peu plus de bienveillance.

5. Qu'il faut davantage s'inspirer des enfants

J'ai la chance d'avoir un enfant qui vit chez moi. Je peux donc l'observer et avec les différents confinements, j'ai pu l'observer très (très) souvent et ce qui me fascinait le plus c'était sa capacité à s'émerveiller. En tant qu'adultes, nous avons tendance à tout raisonner, à chercher la logique, à intellectualiser, parce qu'il faut qu'on soit responsable, parce qu'être un adulte, c'est un truc sérieux. Les enfants ne sont animés que par le plaisir et l'enthousiasme, parce qu'ils sont encore innocents. Mais ils détiennent un secret qui rend heureux : vivre ici et maintenant. 

🤪 Être moins raisonnable, plus légère, ouvrir son esprit et se montrer plus spontanée, plus créative, insouciante et curieuse. En laissant nos préjugés de côté et se concentrant sur l'instant présent, on atteint, je crois, le summum de ce que la pandémie a pu nous apprendre de plus positif : il nous est difficile de vivre sans nous projeter, mais il nous est impossible d'être heureux sans vivre intensément l'ici et le maintenant.

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Parce qu'on a toutes besoin d'aide et de conseils

Chaque crise nous permet de nous réinventer et de repenser notre vie. Chacune d'entre nous possède en elle d'incroyables capacités d'adaptation, mais pour certaines, cela demande plus de temps ou plus d'efforts. Si cette pandémie a chamboulé vos vies, que vous ressentez une profonde tristesse ou vous sentez perdue, n'hésitez pas à contacter un psychologue.

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Et si toutes les crises étaient de bonnes périodes pour apprendre à lâcher prise ?

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