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Crise sanitaire et salutaire ?
Loin de moi l'idée de vous vanter les avantages d'une pandémie, mais la solitude imposée pouvait, parfois convenir à certains. Il y a visiblement bien longtemps que chercher l'amour n'est plus une gentille promenade guillerette, mais bel et bien un parcours du combattant avec ce que ça engendre comme stress et comme anxiété. Alors que le couple continue de représenter le climax d'une vie, le but à atteindre, sur les applis de rencontre ou dans la vraie vie, la concurrence est rude, voire désespérante pour certains 😥.
Protégé par des confinements et des mesures barrières, même si la chaleur humaine manque, au moins, la course à la recherche de la personne idéale faisait une pause. C'est qu'à force de swiper toujours vers la droite, on s'épuise à essayer de trouver toujours mieux. Finalement, être seul, ça protège de pas mal de désillusions 👀 !
FODA : peur de la contamination ou anxiété de la rencontre
Le premier rencard en période de coronavirus n'a rien de simple et peut provoquer quelques angoisses 😱. C'est sans doute la raison pour laquelle, il semble de plus en plus séduisant de mettre à jour son statut vaccinal sur les applis de rencontre... Drôle d'époque, peut-être, mais après tout, pourquoi pas ? Est-ce que, compte tenu du contexte, il n'est pas pertinent de se demander si l'on attend de son ou ses futurs partenaires qu'ils soient vaccinés ou non ? Lutter contre la peur des dates post-covid, ça se fait aussi en définissant ses critères en matière de sécurité ✋.
L'angoisse du rendez-vous galant ou simplement la flemme ?
Le FODA, ce n'est pas seulement la peur d'être contaminé, c'est aussi celle de la rencontre. La vie sociale en distanciel nous a enfermés dans un petit cocon que certains célibataires ont parfois bien du mal à quitter. Certains ont l'impression de ne plus savoir flirter, de mal interpréter les gestes, les expressions faciales, ou de ne plus avoir de conversation. Elles stressent à l'idée de rencontrer du monde, d'autres, n'en n'ont simplement plus le courage.
Comme me le disait mon amie Marie l'autre jour : "est-ce que j'ai vraiment envie de m'habiller, de me faire belle, de raconter une énième fois ce que je fais dans la vie ? Pour finir, dans quelque temps, par avoir moins de place sur le canapé pour regarder ma série ?" .
😏 Parce que c'est vrai qu'on peut attribuer au coronavirus tout un tas de nos problèmes, mais avant même la pandémie le repli sur soi était déjà à la mode. L'air numérique, en nous simplifiant la vie, en nous divertissant, nous invite à toujours plus rester chez nous, sans bouger de notre canapé et Marie, elle a raison, quand on s'habitue à avoir le canap’ en entier... dur de partager !
"Est-ce que j'ai vraiment envie de m'habiller, de me faire belle, de raconter une énième fois ce que je fais dans la vie pour finir, dans quelque temps, par avoir moins de place sur le canapé pour regarder ma série ?"
De l'honnêteté et du lâcher-prise
Personnellement, l'amour, j'adore ça ! Le romantisme, la passion, c'est tellement mon truc que je finirais sûrement morte de froid pour avoir voulu organiser un pique-nique de Saint-Valentin au sommet d'une montagne (son endroit préféré 😍 🥶... oui je sais 🤢). Mais en fait, on oublie souvent que vivre en couple, c'est comme les enfants, ce n'est pas une obligation, juste une grosse injonction sociale ! Alors avant de se jeter à corps perdu sur les prochains rencards, ou de culpabiliser seule, on s'interroge sincèrement sur ses envies de couple et ensuite seulement on commence par dédramatiser.
Un rendez-vous amoureux, c'est toujours un peu anxiogène : on veut être jolie, impressionnante, brillante, mémorable, alors que l'on devrait simplement être soi-même et être honnête. Oui avoir un date c'est stressant, mais l'autre en face est sûrement dans le même état 😅.
Le simple fait de parler de sa nervosité et de savoir qu'elle est partagée peut déjà détendre l'atmosphère. Ensuite, on lâche prise, vous n'êtes pas en train de jouer votre vie, mais seulement là pour voir si vous appréciez la personne en face de vous. Parce que oui, lors d'un rendez-vous galant, vous n'êtes pas seule ! Alors quand vous êtes nerveuse, reportez votre attention sur l'autre et demandez-vous s'il ou elle vous fait craquer, un peu, beaucoup ou passionnément et petit à petit... Bye-bye le FODA !
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L'avis de la rédaction : renouez doucement avec les sortiesCette pandémie a modifié nos habitudes, nos relations sociales et généré certaines angoisses, de nombreuses personnes ont d'ailleurs souffert du syndrome de la cabane au moment du déconfinement. Si les rencarts vous font peur, commencez par renouer doucement avec les sorties, retournez dans vos endroits préférés et cette peur devrait s'atténuer petit à petit, à vous les rencards ! (si c'est votre souhait) 👉Si votre angoisse s'ancre dans la durée, qu'elle vous prive de moments conviviaux ou de rencontre, alors il ne faut pas attendre pour consulter un psychologue. Prenez rendez-vous avant que cette peur ne devienne paralysante. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! |
Sources : « FODA » – La peur des « dates » post-Covid - Usbek & Rica
Le FODA, ce nouveau mal post-Covid qui va peser sur nos relations amoureuses - L'ADN
En tout cas, avis aux célibataires, attention au Love Bombing : la nouvelle technique de séduction qui rend accro
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