Quels sont les 4 styles de management ?
Au début des années 60, le psychologue américain Rensis Likert, connu pour son travail sur la psychométrie, la mesure des attitudes et pour la création de l'échelle de Likert (une forme de questionnaire psychologique permettant de quantifier les attitudes), a défini 4 types de direction :
- Le management autoritaire : fondée sur la crainte et le respect des ordres reçus.
- Le management paternaliste : une autorité incontestée et des relations de proximité avec les subordonnés.
- Le management consultatif : des rapports de confiance entre dirigeant et subordonnés qui sont consultés avant les prises de décision.
- Le management participatif : favorisé la participation des salariés dans la gestion de l'entreprise. Les décisions sont décentralisées.
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1. Le management directif : ordre et autorité
C'est un management autoritaire. Le manager a un maximum de pouvoir et n'a qu'un seul objectif : les résultats. Ici, le respect de la hiérarchie est important et si les collaborateurs ne jouent pas le jeu, des sanctions sont possibles 😱. En pratique, le manager directif donne beaucoup d'ordres et peu d'explications, il impose ses solutions et adopte un contrôle rapproché avec ses équipes. Il a une relation distante avec ses collaborateurs, voilà pourquoi il préfère les réunions qui favorisent une communication rapide et identique pour tous.
Alors oui, avec ce type de manager ça va vite, et même parfois trop vite, mais l'efficacité et la productivité sont accrues, par contre côté burn-out... c'est accru aussi ! En effet, le management directif est celui qui génère le plus de mal-être au travail, de conflits, de difficultés relationnelles et engendre aussi une baisse de motivation des subordonnés. 👋 Peur de la hiérarchie, de l'autorité, d'où vient-elle ?
2. Le management persuasif : implication et communication
Likert parlait de management paternaliste, le persuasif est donc celui qui allie prise de décision et tape sur l'épaule. C'est-à-dire que tout le monde sait que ce manager est le supérieur hiérarchique, qu'il a le pouvoir de décision finale. Il est moins autoritaire que le directif, mais c'est lui qui commande, point ! Néanmoins, il sait argumenter et justifier ses positions et s'implique dans la vie de l'entreprise, il sait mobiliser ses troupes et garde un côté humain.
Manier d'une seule main l'autorité et la bienveillance n'est pas donné à tout le monde. Ce type de management est très difficile à mettre en place et bien qu'il apporte à l'équipe un sentiment de cohésion, d'appartenance et de loyauté, il laisse peu de place à la liberté d'action, aux idées novatrices et provoque un fort sentiment d'infantilisation au travail. 👨👧👦
3. Le management participatif : ouvert et humain
C'est le type de management le plus moderne et humain. Très ouvert, il permet aux salariés de s'impliquer dans la vie de l'entreprise, notamment par la prise de décision. Les choses se font de manière transversale. Ainsi les relations entre le manager et son équipe sont sur un pied d'égalité et non dans le rapport hiérarchique. Ce type de manager sait conseiller, soutenir et accompagner, il sait à la fois donner son avis et écouter celui des autres et préfère communiquer en tête-à-tête plutôt que lors de réunions.
Les atouts sont nombreux avec le management participatif : les salariés sont motivés, responsabilisés et autonome. L'intelligence collective est mise au service de l'équipe qui s'en trouve alors plus innovante. Performance et bienveillance sont donc de mise, mais ce type de management requiert beaucoup de confiance en soi et en autrui, ainsi qu'une attention toute particulière pour éviter une certaine anarchie. Enfin, certaines décisions du fait de la concertation, peuvent mettre longtemps à émerger.
4. Le management délégatif : confiance et autonomie
Ici, les salariés sont largement impliqués. Le manager les consulte pour avoir leur avis, pour prendre des décisions. Le maître mot de ce type de management est la confiance. Ce type de manager a des objectifs en tête, il est axé sur les résultats, mais il favorise l'autonomie et la prise d'initiative. Il contrôle rarement et souvent à distance le travail de son équipe avec qui il a peu de contact, quoique de bonne qualité.
Avec un management délégatif la cohésion d'équipe est forcément accrue, ainsi que la motivation. L'ambiance de travail est souvent très bonne avec ce style de management, mais si jamais elle ne l'est pas, ou que la pression est trop forte, parce que la responsabilisation est importante, un mal-être peut surgir sans que personne ne s'en aperçoive, et surtout pas le manager !
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