Sommaire : |
« Tout ce qui isole délivre. » - Réjean Ducharme
En quoi le télétravail est-il révélateur de talent ?
Loin du bruit, je m'épanouis
Ah les open space ! Voir tout le monde c'est bien, mais entendre ses collègues téléphoner, chanter, ou oublier de chuchoter, c'est dur. La vie en communauté m'a-t-on dit... Sauf que quand cette communauté dépasse les 70 décibels les trois quart du temps, faire le vide autour de soi relève de l'exploit. Loin de tous ces bruits auxquels je n'arrive pas à m'accommoder, je passe moins de temps à essayer de me concentrer. Je peux donc enfin travailler.
D'ailleurs, un travail efficace ne se fait pas en 10 minutes par ci et 10 autres par là. Je fais partie de ceux qui ont besoin de surfer sur leur vague de concentration. Ce que je ne peine pas à trouver chez moi, là où je suis nettement moins dérangée par mes collaborateurs, par des réunions pas toujours utiles ou par tout autre aléas du direct. A condition de maîtriser les 8 règles d'or du télétravail, cela va de soi !
Cerise sur le gâteau : je m'octroie même des siestes (sur un canapé plus confortable que ma chaise de bureau). Et croyez-moi, mes 20 minutes de sommeil supplémentaires font la différence. Efficacité boostée !
Ma timidité ne freine plus ma créativité
Gênée quand l'attention se porte sur moi, crispée si je suis entourée de personnes qui ne font pas partie de mon cercle proche, j'ai toujours su que je devais vaincre ma timidité. J'ignorais en revanche qu'elle empêchait mes capacités de s'exprimer. Même s'ils ne sont pas malveillants, les autres sont là, et leur présence bloque mon mojo. Bien qu'ils n'aient pas les yeux braqués sur moi, je modifie inconsciemment mon comportement en sentant leur regard. Dans un bureau rien qu'à moi, je me sens comme dans ma bulle. Rien ne me freine, des ailes me poussent, et je peux explorer pleinement tous mes talents, qu'ils soient liés à la création, à la synthèse, à la rédaction ou à l'organisation.
Je n'adapte pas mon inspiration en fonction des conventions
C'est mon inspiration qui donne le ton.
Le bureau n'est pas un hall de gare, et en ce sens, venir de 10h à 13h, puis de 16h à 20h (soit quand je suis productive) est inenvisageable. Alors qu'en télétravail, j'ai plus de souplesse quant à l'organisation de mon emploi du temps. Je sais que je ne suis pas du matin, mais que le soir je suis plus efficace, alors j'oublie les journées de 9h - 17h : mes heures de travail correspondent au moment, et non aux heures écrites sur un contrat.
Aussi, le lieu dans lequel je me trouve a des conséquences psychologiques. Être au bureau, c'est être dans une structure dans laquelle je suis forcée de travailler, sans me baser sur mes moments d'inspiration. Alors qu'en étant chez moi, j'oublie cette pression, et je suis capable de donner ce que j'ai au plus profond de moi-même. En ayant l'impression de m'impliquer librement. Rebelle que je suis !
L’avis de la rédaction – Le télétravail, la fin du stressEn temps normal, nos journées commencent souvent par une course contre la montre, et s'en suivent d'un périple plus ou moins stressant dans les transports. En télétravail, je peux directement me concentrer sur l'essentiel. Aussi, je suis plus apte à prendre des initiatives, puisque j'ai l'esprit plus léger. Bien entendu, cette situation ne s'applique pas à tout le monde, car le télétravail, c'est aussi s'imposer une certaine discipline et s'organiser pour trouver le rythme parfait. Une fois cela fait, même les plus récalcitrants sauront y trouver du bon ! |
Si vous n'êtes pas seul et que votre petite tribu freine votre productivité, découvrez sans plus attendre : Télétravail à deux, comment gérer ou Survivre au confinement sans que cela ne tourne au divorce ou à l'infanticide.