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Qu’est-ce que le syndrome de la bonne élève ?
Les psychologues et sociologues s’accordent à dire que ce syndrome touche majoritairement les femmes. La société accorde le droit aux hommes d’avoir des défauts tandis que nous, les femmes, devons être parfaites. Nos corps doivent correspondre aux diktats de la minceur et de l’éternelle jeunesse, mais notre comportement doit aussi être en adéquation avec ce qu’on attend de nous. Ne pas déranger, être soigneuse et appliquée, c’est ce qu’on m’a appris lorsque j’étais petite. Tandis que les petits garçons autour de moi étaient encouragés à découvrir, s’affirmer, prendre la parole, etc. 👉 Pourquoi demande-t-on toujours aux femmes de sourire ? Je souris si je veux !
C’est une construction psychique dans laquelle on trouve satisfaction à être félicitée par autrui grâce à un comportement docile et zélé. Sauf que ce syndrome est toxique pour notre épanouissement personnel et qu'il nous empêche de développer notre assertivité.
La construction du syndrome
Ce syndrome se construit depuis la petite enfance. Si mes parents n’ont pas participé au développement des stéréotypes liés aux filles, mon entourage, plus global, le faisait. Il fallait avoir un comportement de petite fille sage ! Et ça s’est consolidé avec la scolarité. Je me suis acharnée à avoir de bonnes notes pour obtenir l’approbation de mes professeurs.
➡ Les victimes de ce syndrome vont associer les félicitations et les encouragements au travail fourni. Le syndrome de la bonne élève, c’est aussi l’impossibilité de remettre en cause l’autorité ou même de penser à oser dire non… Résultat : lorsqu'on est adulte, on ne parvient pas à affirmer nos propres envies. Le syndrome de la bonne élève est un frein à l’épanouissement personnel puisqu’on est habitué à vouloir faire plaisir et à ne pas contredire.
Anonyme, il y a 2 ans