"Chic-ouf", les grands parents ne sont pas votre baby-sitter !

Mis à jour le par Lauriane Romami

"Chic ils arrivent, ouf ils repartent" ! Ce sont les cris que poussent les nouveaux grands-parents, qui après avoir passé la semaine ou leur vie, à travailler, aimeraient profiter de cette nouvelle liberté… Sans avoir forcément les petits enfants sans cesse dans les pattes. Parce qu'ils sont bien contents de nous dépanner, nous pauvres parents overbookés, d'où le chic, mais, qu'ils sont tout aussi ravis de retrouver leur repos bien mérité, ouf ! Vous suivez ?

"Chic-ouf", les grands parents ne sont pas votre baby-sitter !

Ce ne sont pas des baby-sitters !

Aujourd'hui, près de deux tiers des enfants de moins de 6 ans sont gardés par leurs grands-parents, occasionnellement. Et, pour 21% de cette même tranche d’âge, mamie et papy s’en occupent au moins une fois par semaine, entre le lundi et le vendredi 😲. On voit bien que les grands-parents sont encore très présents dans la vie de leurs petits-enfants, pour autant, ils ne souhaitent pas être corvéables à merci. Si certains aspirent à garder leur liberté, tout en apportant occasionnellement leur aide, d'autres n'ont tout bonnement pas le choix. 

En effet, des grands-parents à distance, qui travaillent ou qui doivent s'occuper de leurs propres parents ne peuvent pas être autant engagés auprès de leurs petits-enfants. Et c'est bien normal ! Dans une société où faire des enfants est encore la norme, on oublie souvent de se demander pourquoi on fait des enfants et quel temps on aura à leur accorder. Il ne faut donc pas s'appuyer sur ses parents pour en faire des baby-sitters, quand notre vie d'avant nous manque 🤐... 

💬

Je suis comme tout le monde, il arrive que mes parents me dépannent, et c'est d'autant plus vrai parce que je télétravaille avec un bébé, sinon on se débrouille en famille. Un dîner chez des amis, on arrive avec notre fils sous le bras, une invitation au ciné, on tire à la courte paille avec mon mari, un mariage auquel les enfants ne sont pas admis, là, on crie à l'aide ! Je suis une adepte du "c'est mon enfant, j'assume", mais j'ai le luxe de pouvoir me dire ça parce que je sais qu'en cas de réels besoins, mes parents seront présents pour nous et leur petit-fils.

👋 Cet article pourrait vous plaire : Je ne veux pas d'enfants, foutez-moi la paix !

Être parent, c'est aussi savoir demander de l'aide 👏

Vous donnez tellement en tant que parents, mais pensez aussi à vous 🥺. Nos thérapeutes vous aident à mieux comprendre vos émotions et à traverser les moments difficiles de la parentalité avec sérénité. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour avoir une oreille attentive :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Pascal Laplace

Pascal Laplace

Psychologue
⭐97,5% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Grands-parents pour le plaisir

Revenons au "chic-ouf". Si les grands-parents ont parfois raison de dire "ouf" et de ne pas céder à toutes les demandes de leurs enfants, il n'en reste pas moins qu'ils ont un rôle capital dans la famille et dans la construction des enfants. Entre confidence, apprentissage et soutien affectif de premier choix, la présence des grands-parents dans la vie d'un enfant est un précieux cadeau… Et réciproquement. 

D'ailleurs, une étude menée en 2014 par la revue Menopause, indique que garder ses petits-enfants un jour par semaine a des bienfaits sur les capacités cognitives. En effet, c'est une véritable cure de jouvence pour ces aïeuls qui résolvent plus rapidement des problèmes, planifient et organisent avec une efficacité redoutable. Mais comme chaque médaille a son revers, garder ses petits-enfants plusieurs jours par semaine à des conséquences néfastes, tel que le stress ou l'anxiété qui détériorent les capacités cognitives. 

Attention donc : on préserve mamie et papy du burn-out, mais on se souvient qu'on a maintenant une excuse toute trouvée face à une grand-mère un peu intrusive !

L'avis de la rédaction : communiquez !

Tout est question d'équilibre, de respect de chacun et de communication. Une bonne communication est primordiale. Demandez aux grands-parents quelles sont leurs envies, écoutez-les puis exprimez vos besoins, vos attentes autour d'un bon verre. À vous de trouver l'équilibre, le juste milieu qui satisfera tout le monde. Et si vos relations sont tendues, que les grands-parents ne jouent pas le rôle que vous aimeriez qu'ils jouent, n'hésitez pas à contacter un psychologue pour faire le point sur votre situation et trouver des solutions.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Source : Les grands-parents de "Joyeuse retraite !" sont l'exemple même de la génération "chicouf" - Huffington Post

Article proposé par
Lauriane Romami

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Cet article vous a plu ?

Vous voulez en savoir plus 🤔 ?
Ecrivez directement à l’auteur
LaurianeRomami !

Poser une question à Lauriane

Envie de partager vos impressions ? Laissez un commentaire

Très intéressant, c'est bien de rappeler que ce n'est pas un du et qu'un peu de reconnaissance ça fait pas de mal ;)

Dounia, il y a 4 ans

Plus d'articles sur la parentalité

Comparer ses enfants : attention danger, une attitude à éviter

Sa sœur était propre plus tôt, son frère est quand même bien meilleur en maths, elle est plus douée à l'école, plus calme, plus turbulent... Comparer ses enfants, on ne peut pas s'en empêcher... Et pourtant, chaque enfant est unique, évolue à son rythme, avec des émotions, des capacités et une personnalité qui lui sont propres. Les enfants peuvent se sentir dévalorisés ou rejetés à trop les comparer. Alors attention à la comparaison.

Non, je ne veux pas de deuxième enfant

Souvent, quand on me demande pourquoi je n'ai pas envie d'en faire un deuxième, j'ai plutôt envie de répondre : "mais pourquoi en faire un deuxième ?". C'est mal vu ? Eh bien tant pis ! Même si on adore nos enfants, en élever un, c'est déjà un travail rude et à temps plein qui demande beaucoup d'énergie, qui demande de faire une croix sur sa liberté, sur son sommeil et qui donne beaucoup d'angoisses. Alors fichez-moi la paix si je ne veux pas de deuxième enfant !

Reprendre le travail après un congé maternité

Reprendre le travail après avoir eu un bébé, c'est dur. Très dur. Je sais de quoi je parle, puisque je suis maman et ça m'a brisé le cœur quand j'ai dû laisser mon bébé pour retourner au travail et faire marcher la machine capitaliste. Adieu dorlotage et bonjour patron ! Si vous vous demandez quand on doit reprendre le travail ou quelle est la période idéale, j'ai quelques réponses pour vous. Point bonus, je vais vous dire aussi comment gérer le manque. Aller courage !

J'ai peur de perdre mes amies après avoir eu un enfant...

Quand on est la première d'un groupe de copines à avoir un enfant, il peut arriver que l'on se frotte à leur incompréhension, voire ignorance face à notre nouvelle situation. Moins de coups de fil, plus d'invitation. Nos priorités ont changé et celle qu'elle connaissait avant n'est plus tout à fait celle d'aujourd'hui. La peur de perdre ses amies après avoir eu un enfant, n'est pas infondée.

Le regret d'être mère, le grand tabou qui est pourtant là

Je ne suis pas mère, mais l’une des choses qui m’empêchent de franchir le cap de la maternité, c’est la peur de regretter. En effet, certaines femmes vivent dans le regret d’avoir eu des enfants et elles en souffrent énormément. Notamment à cause du poids de la culpabilité d’éprouver cela… En même temps, comment faire pour ne pas être en souffrance dans cette société qui a fait de ce sujet, un grand tabou ? Certaines femmes ont commencé à libérer la parole et il est primordial de continuer à le faire, pour ne plus taire quelque chose qui peut toutes nous concerner un jour ou l’autre.

Peut-on continuer à faire du sport en étant enceinte ?

Poursuivre une activité sportive enceinte n’est plus un tabou ou quelque chose que l’on cherche à cacher par peur d’être jugée. Aujourd’hui, la pratique d’une activité physique est même recommandée pour la santé et le bien-être des futures mamans, à condition bien sûr, d’avoir écarté toutes contre-indications avec son médecin. Alors quels bénéfices ? Quelles activités privilégier ? Quels exercices sont conseillés pendant la grossesse. On vous explique tout.

Les 10 indispensables pour vivre un post partum serein

🍼 5, 4, 3, 2, 1, 0 il pousse son premier cri et votre vie prend un nouveau tournant. Une fois ces premiers instants passés, la tornade d'émotions va faire son apparition, mais tout va bien se passer, surtout, si vous avez ces 10 choses avec vous, pour un post partum heureux et serein. Parole de maman !

Premières vacances avec bébé : toute une organisation !

Les premières vacances avec bébé, c'est magique... et un peu angoissant ! Entre l'excitation du départ et la peur d'oublier quelque chose d'essentiel, la préparation de la valise peut vite devenir un casse-tête. Pas de panique ! On vous a préparé la checklist complète pour partir l'esprit léger et profiter à 100% de votre séjour en famille.

J'ai peur de faire un enfant... à cause de la crise climatique !

“Est-ce que je veux vraiment faire un enfant dans ce monde ?”. C’est la question que je me pose très souvent, encore plus depuis la pandémie. L’avenir n’est pas très rose quand on écoute les médias, alors je doute. En plus, mon engagement écologique me souffle que c’est une mauvaise idée pour la planète. Partagée entre mes doutes, je vous livre mes réflexions à propos de cette peur que j’ai, de faire un enfant à cause de l’avenir.

Accouchement traumatisant : l'importance d'en parler

Mon accouchement s'est très bien passé, j'en garde un souvenir émouvant, mais je me souviens aussi d'une de mes amies qui était vraiment désolée de ne pas pouvoir venir rencontrer mon bébé à la maternité. Son accouchement l'avait tellement marquée, traumatisée qu'elle ne pouvait plus mettre les pieds dans la maternité où sa fille était née, plus d'un an auparavant. Je me souviens qu'elle m'avait appelée depuis le parking, des larmes dans la voix et en tremblant : "Je ne peux pas rentrer, c'est trop dur… ne m'en veux pas." Je savais que son accouchement c'était mal passé, mais je n'avais pas compris à quel point elle avait été traumatisée par cet événement.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06