Grands-parents qui font des différences, comment gérer ?

Mis à jour le par Justine Guilhem

J’aime mon frère mais de là à dire que c’est un Dieu… Je laisse ça à mes grands-parents. Plus sage, plus méritant… Ces derniers l'assaillent de louanges. Et à côté, il y a moi. Le vilain petit canard. Ils ne prennent pas vraiment de mes nouvelles, s’énervent facilement contre moi et me gâtent beaucoup moins. En bref, je crois qu'on peut dire que mes grands-parents font des différences. Alors moi, je gère comment ce traitement de faveur ?

Grands-parents qui font des différences, comment gérer ?
Sommaire :  

Grands-parents qui font des préférences : comment gérer ce traitement de faveur ?

42% des grands-parents avouent avoir un "chouchou" parmi leurs petits-enfants. 😏 La préférence n'est donc pas qu'une question de ressentis, c'est une réalité ! Pas question de se laisser abattre. Si on ne peut pas renverser la balance on peut au moins tenter d'équilibrer les choses.

📌
Il arrive parfois qu'on ait plus d'affinités avec l'un de nos petits enfants, de manière consciente ou non. Parce qu'il est le premier, parce qu'il ressemble terriblement à son père / sa mère, parce qu'on passe plus de temps avec lui ou encore parce qu'il nous rappelle quelqu'un qu'on a aimé très fort... Les raisons de cette préférence peuvent être nombreuses et bien sûr, inconscientes !

👉 Il est naturel que des affinités se créent, que d'autres non, c'est une dynamique normale mais attention, avoir un chouchou peut causer un traumatisme profond sur les autres petits-enfants et créer un manque affectif qui perdurera à l'âge adulte. Sentiment de rejet, d'être mal aimé, de ne pas être digne de cet amour, croyances limitantes ou manque de confiance en soi, les conséquences peuvent être nombreuses, alors avis aux grands-parents, gare à donner de l'amour et de l'attention de façon équitable !

1. Je leur rends plus souvent visite

Peut-être qu’ils ne sont pas démonstratifs avec moi parce qu’en réalité, ils me connaissent moins. Le fait que je sois plus en retrait que mon frère pendant les repas et réunions de famille, a dû installer une certaine distance entre nous. Leur rendre visite seule et partager des moments privilégiés pourrait être l’occasion d’apprendre à se découvrir autrement, et qui sait, de se rapprocher ? 😊

2. Je leur fais part de mon ressenti

Même si je ne le montre pas, passer bien après mon frère ou le reste de mes cousins me peine. Un manque d’empathie les empêche peut-être de percevoir ce que je ressens. Pour écarter cette hypothèse, je les sensibilise lors d’une discussion à cœur ouvert. Le message peut aussi être formulé par écrit, si j’ai plus de facilité à coucher mes sentiments sur papier. L’un de mes parents, conscient de la situation, ou moi-même, pouvons écrire une lettre pour exprimer notre ressenti et notre souffrance. Sans forcément chercher à faire des reproches, pour entraîner une remise en question 🙏.

grands-parents qui font des différences

Comparer des enfants est une attitude à contrôler. C’est très mauvais pour la confiance en soi, et cela peut instaurer une rivalité malsaine entre eux, comme une sœur jalouse

3. Je leur rappelle qu’adulte = sagesse

Une grande personne est censée agir avec sagesse et maturité. Les affinités ne se contrôlent pas et on ne peut pas aimer tout le monde de la même manière, mais il y a un minimum de respect à avoir. Avoir le statut d’un sénior ne donne aucunement droit à l'immunité diplomatique. Être un adulte et "à la tête d’une famille" ne les autorise pas à me faire du mal. Comme c’est un argument délicat, c’est plus aux parents de le faire valoir.

4. Je compte sur mes parents pour faire les médiateurs

Si ma personne les dérange, s’exprimer avec mes parents sera plus facile. À eux d’endosser le rôle de médiateur et d’engager la discussion, d’exprimer leur incompréhension, de dénouer le problème. Est-ce qu’ils ressentent de la rancœur ? Si oui, pourquoi ? Qu’est-ce que cet enfant vous a fait concrètement ?  Le conflit est peut-être fondé sur des malentendus, des non-dits ou des vieilles histoires de famille. 

👉 Peu importent les mauvais souvenirs que je peux leur rappeler, je n’ai pas à payer les pots cassés.

5. Je ne perds pas confiance en moi

Il n’est pas exclu qu’un enfant (voire un adulte) prenne ce genre de comportement personnellement. Pourquoi faire autant de différence ? Ma personne n’est pas digne de cet amour ? Face à ce comportement injustifié, mon estime peut prendre un sacré coup. Si je ne suis pas en âge de développer moi-même cette confiance, je croise les doigts pour que mes parents comprennent que j’ai besoin d’être rassurée.

6. Je me protège en prenant mes distances

Si malgré toutes mes tentatives, papy et mamie n’ont toujours pas fait de pas vers moi, il ne me reste qu’une solution : prendre mes distances. Une relation ne se construit pas seul et je ne vais pas dépenser toute mon énergie en me heurtant à un mur. Je les laisse avec leur aigreur, puisque visiblement le problème vient d’eux. Ils n’étaient pas ma seule chance de compter des bonnes personnes dans ma vie. Mes autres grands-parents, ou toutes autres personnes non-toxiques méritent sûrement que je me concentre plus sur eux ! 🤩

👉 Peut-on véritablement couper les ponts avec sa famille ?

L’avis de la rédaction : respectez le fait que chaque enfant soit unique

Tous les grands-parents devraient éviter les mots qui font mal. Critiquer ses petits-enfants, leur éducation, ou les comparer à d'autres ne les changera pas, cela leur fera simplement mal... Il faut accepter que chaque petit-enfant soit tel qu'il est. Ses qualités, ses goûts et ses défauts le rendent unique, et ce n’est pas parce qu’il ne ressemble pas à sa grand-mère, ou qu’il est le portrait craché de sa mère qu’il doit être privilégié ou au contraire lésé. Le respect que l'on montre aux enfants va leur servir de base pour plus tard, alors grands-parents, n’en manquez pas ! Votre rôle est important, et la relation que vous devez instaurer est un mélange de tendresse et de transmission de beaux souvenirs, de valeurs. Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront, car l’enfant doit s’éloigner de ce sentiment d'abandon, qui peut lui tenir longtemps la jambe. Si cette situation vous fait souffrir, que vos parents font des différences avec vos propres enfants ou que vos grands-parents agissent ainsi avec vous, n'hésitez pas à contacter un psychologue pour comprendre cette situation et trouver des solutions. 

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Pagni il y a 2 ans

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