Sommaire : |
« Quand la vie devient un combat, il se gagne en famille. »
5 conseils pour combiner le télétravail et les enfants à la maison
1. Je déculpabilise
Que les choses soient claires, pour éviter toutes les déceptions et mauvaises surprises : je ne peux pas ni être à 200%, ni sur tous les fronts. Je ne serai jamais au même niveau que la maîtresse de mes enfants, et ma direction comprendra que les conditions de travail ne sont pas les mêmes, ce qui peut jouer sur le résultat, alors je n'ai aucune excuse pour me sentir coupable. Je relativise, je pars du principe que je fais de mon mieux, et c'est avec cet état d'esprit que je réussirai !
2. J'adapte mon planning de travail
Réussir à pratiquer le télétravail, ça s'apprend, et plutôt facilement ! La clef du succès ? L'organisation. Prendre de vraies pauses avec les enfants, pour ensuite travailler à fond quelques heures, sans être dérangée, porte plus ses fruits que d'essayer de se concentrer... mais d'être interrompue toutes les cinq minutes par les demandes d'attention de mes chers bambins. L'essentiel est que l'on trouve un rythme qui nous convienne à tous. Le télétravail permettant de travailler à des heures moins conventionnelles qu'au bureau, et il y a forcément des moments où les petits sont hors d'état de nuire... Je peux peut être m'y mettre plus tôt le matin, ou terminer plus tard le soir ?
3. J'établis des règles
Poser des limites et établir des règles, c'est essentiel pour que l'on puisse survivre ensemble malgré le confinement. Ces dernières peuvent concerner les horaires de travail "on ne dérange pas maman pendant une heure, sauf en cas d'extrême urgence", les cours à donner aux enfants (parce qu'ils n'échapperont pas à leurs 2 heures de mathématiques matinales !), ou encore l'espace de travail (chacun doit avoir un endroit bien à lui, qu'il associe au travail ou aux devoirs) Faire que l'espace et le temps soit clairement délimités dans tous les esprits évite bien des débordements !
4. Je passe le relais à mon partenaire
Car être parents, c'est un travail d'équipe. Tous ceux qui sont deux peuvent en profiter pour se relayer (comme à l’époque où notre petit bout d'chou ne faisait pas encore ses nuits...). L'un s'isole pour travailler pendant que l'autre s'en occupe, ce qui me permet de travailler l'esprit tranquille, puisque je sais que mon enfant est entre de bonnes mains (et pas en train de jouer à les plonger dans la gueule du chien). Et pour les mono-parents, ils peuvent toujours compter sur l'aide précieuse des dessins animés ou des activités à faire en autonomie, ce qui nous amène au point suivant.
5. Je développe leur créativité
Rappelez-vous de l'époque où les tablettes et smartphones n'existaient pas... Je suis sûre qu'au moins une fois dans votre enfance, vous avez goûté aux joies de la pâte à sel, ou de tout autre loisir créatif. Peinture comestible, collages en tout genre, pâtisserie, il existe de nombreuses activités manuelles et éducatives. A pratiquer tous ensemble pendant ma pause, ou à expliquer aux enfants avant que je me replonge dans mes dossiers.
L’avis du psy – Déculpabiliser pour ne pas craquerPour les parents, la situation est un mélange de stress, de fatigue et de culpabilité... Pour survivre, et éviter tout cela, la pédopsychiatre Michèle Battista explique le concept de "Renforcement réciproque". Se dégager du temps pour travailler et donc de responsabiliser son enfant est nécessaire. Tout d'abord, il ne faut pas culpabiliser. Les parents peuvent utiliser des outils comme la télévision (non ce n'est pas un crime) mais en mettant des limites claires, avec par exemple un programme divertissant ou éducatif. Après ce temps accordé à l'enfant, on peut le remercier pour insister sur les responsabilités qui lui sont données. 👉 Et de manière générale, il faut conserver les rythmes habituels, comme s'ils allaient à l'école. Selon l'experte, l'idée d'un planning est très bonne : "C'est intéressant de donner une visibilité à l'enfant sur sa journée, définir les temps éducatifs, les temps calmes et les temps de jeux. Il ne faut pas négliger l'ennui, qui est une bonne chose pour l'enfant : l'ennui pousse l'enfant à réfléchir à trouver des idées pour s'occuper. " Pour tout autre conseil, n'hésitez pas à faire appel à un spécialiste. |
*Source : france3-regions.franceetvinfo.fr
Et si la situation avait du bon... Vous n'en êtes pas convaincu ? Découvrez les 8 côtés positifs du confinement !
et aussi :