Je suce mon pouce à l'âge adulte, c'est grave docteur ?

Mis à jour le par Justine Guilhem

Généralement, la succion du pouce prend fin vers l’âge de 6 ans. Je dis bien « généralement » et pas « normalement », car l’adulte que je suis ne se sent ni bizarre ni particulièrement dérangée. En cas de stress, je m’autorise à lâcher prise et à retomber en enfance en suçant mon pouce. Ceux qui le savent ou qui me surprennent me font comprendre que j’ai de quoi avoir honte… Mais est-ce que cette manie est vraiment grave ? Et si moi ça me fait du bien ? Ce n'est certainement pas pire que d'allumer une cigarette ou se ronger les ongles...

Je suce mon pouce à l'âge adulte, c'est grave docteur ?

Pourquoi un adulte continue à sucer son pouce ?

Personne ne rit en voyant un bébé séparé de sa mère ou un petit tomber et se faire très mal. Ces derniers n’ont pas d’autres moyens de s’exprimer que les pleurs. Voyant que l’effet sur l’entourage est nul, ils se tournent alors vers leur pouce, pour se rassurer, pour trouver le réconfort dont ils manquent.

À l'âge adulte, c'est le même mécanisme qui se met en place. Malgré ce que pensent les autres, il s'agit simplement d'un rituel réconfortant, apaisant et rassurant, d'un petit cocon qu'on cherche à recréer pour se protéger. Certains se rongent les ongles ou se tortillent les cheveux. D’autres sucent leur pouce. Chacun sa technique, celle-ci est moins habituelle et plus enfantine, c’est pour ça qu’il est mal vu en société. Pourtant, le but de la manœuvre est le même : atténuer mon anxiété.

Sucer son pouce, un acte réconfortant et apaisant en cas de coup de stress trop important.

Un acte très mal perçu par les autres

On dit souvent qu’entre eux, les enfants sont cruels, mais les adultes ne sont parfois pas mieux. Passé un âge, sucer son pouce est perçu comme une pratique honteuse, qui suscite les moqueries. Un tel geste donne l’apparence d’un bébé de grande taille et renvoie l'image d'une personne fragile, vulnérable, qui aurait tendance à se replier sur elle-même.

Pourtant, il n’y a aucun mal à retomber en enfance, à se réfugier dans son cocon pour un temps. Juste le temps qu’il faut pour redevenir insouciant et se rassurer. Que celui ou celle, qui n’a jamais apprécié regarder un Disney bien au chaud dans un plaid me fasse signe ! Psychiatres et psychanalystes ne manquent pas de rappeler combien il est bon parfois de lâcher prise, de s'autoriser à retrouver une part d'enfance. Tant que les moyens utilisés pour combattre le stress sont bénins. 

⚠️ Attention cependant à ne pas tomber dans le syndrome de Peter Pan, le syndrome qui nous bloque dans un monde enfantin.

Sucer son pouce n'est pas problématique... 

Quand on se penche sur le sujet, sucer son pouce est une addiction saine, contrairement à beaucoup d'autres choses comme l'alcool et la cigarette 😅. 

Le problème vient du fait qu’en public, sucer son pouce peut être vraiment gênant. C'est un geste intime qu'il faut garder pour les moments où on est seul, car il y a des codes sociaux à respecter. Après tout, on ne se cure pas le nez ou on ne se coupe pas les ongles en public (sauf si on a cure du regard des autres et de l'hygiène !). 

... C'est l'anxiété qui l'est !

Si vous voulez mettre fin à cette manie, des thérapies corporelles peuvent vous aider à libérer le trop-plein d'émotions. La sophrologie, le reiki ou la méditation pleine conscience sont des exemples. Certaines astuces existent, comme mettre du sparadrap autour de son doigt, ou du vernis avec un goût écœurant. 

Cependant, il faut garder en tête que l’on suce son pouce quand on se sent vulnérable et qu’on cherche à lutter contre le stress ou à se protéger. Reste à savoir de quoi🤔 ! Pour en finir avec la succion du pouce, il faut donc traiter le problème de fond et déterminer l'origine du stress ou du mal-être. 

Selon les psychologues, les patients qui les consultent pour ce motif sont rares :"ils demandent à nous voir pour un contexte plus global, sucer son pouce n’est qu’un symptôme" affirment-ils. Le véritable problème est donc plus profond et peut donc être traité pour ne plus subir ces symptômes… Et laisser son pouce dans sa poche ! 

L’avis du psy : le véritable problème est ailleurs

Vous l'avez compris, sucer son pouce n'est pas grave, sauf si vous le faites souvent et que c'est accompagné par une anxiété envahissante. Dans ce cas-là, il est important d'avoir un suivi psychologique pour comprendre les origines de vos angoisses et les traiter. Si vous vous sentez concerner, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un de nos spécialistes.

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Picapou il y a 9 mois

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15 avril · Wengood

8:57


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