Selon une étude, la fréquence des rapports sexuels serait de 8,7 par mois. Notez que la tranche d’âge des 18-29 ans aurait des relations tous les 3 jours, quant aux trentenaires tous les 4-5 jours. Le besoin de normalité pousse certains couples à se mettre une pression mutuelle pour rester dans la moyenne. Et pourtant cela ne serait pas le plus important.
La qualité du moment : la clé du bonheur
Avec le tumulte de la vie quotidienne, le stress, le temps qui passe ou encore la fatigue, la vie sexuelle peut en pâtir. Vous ne le faites plus aussi souvent que les premiers mois et cela vous inquiète. Et pourtant, un couple plus mature serait plus apte à partager des attentions câlines plus personnelles et donc ainsi, savoir ce qu’il plaît à l’autre. Il est primordial de ne pas se focaliser sur la fréquence des rapports mais plutôt sur la qualité du moment partagé. Un moment vécu intensément sera bien plus bénéfique qu’une fréquence maintenue. La sexualité doit d’abord être un échange qui s’enrichit de l’autre.
Si la fréquence des rapports sexuels ne doit pas avoir d’importance, veillez néanmoins à maintenir une fréquence des moments à deux en sortant en amoureux au restaurant par exemple. Se sentir proche rapproche ! Veillez également à apporter de la surprise dans votre couple pour fuir la routine. Se renouveler, surprendre l’autre, lâcher prise et changer les habitudes peut être très bénéfique pour l’intensité sexuelle.
Notez que certains couples sont particulièrement épanouis, tout en ayant une vie sexuelle limitée. Il est donc essentiel de trouver un équilibre qui vous convient à tous les deux et d’échanger sur ce sujet ensemble. Parler est souvent la clé d'un couple qui dure.
D’où vient cette pression de la fréquence ?
Si de nombreuses interrogations comme « Suis-je normal(e) ? » « Faisons-nous l’amour assez souvent ? » ou encore « Dois-je me forcer pour lui faire plaisir ? » peuvent mettre à mal la sexualité du couple, certaines idées reçues sont particulièrement néfastes comme :
- Du côté des femmes : certaines ont encore la terrible idée du « devoir conjugale », elles pensent être obligées et se sentent anormales si elles ne se forcent pas.
- Du côté des hommes : certains peuvent ressentir comme un sentiment de honte d’avoir une libido moins forte que leur partenaire et se sentent également obligés.
- L’entourage : si le sexe était un sujet particulièrement tabou il y a quelques années, la parole se libère de plus en plus. Il n’est pas rare d’échanger avec des amis sur notre vie sexuelle… Ce qui entraîne une forte comparaison.
Si vous ne réussissez pas à communiquer ensemble, des professionnels comme des sexologues peuvent vous accompagner dans ce dialogue. N’hésitez pas à contacter nos sexologues diplômés. |