La fréquence des rapports sexuels est-elle importante ?

Mis à jour le par Justine Guilhem, rédactrice pour Wengood

« Eux, ils le font beaucoup plus que nous ! ». Même si la sexualité doit rester quelque chose de personnel et un moment de partage à deux, la comparaison avec d’autres couples est souvent inévitable… Néanmoins la sexualité n’est pas du copier-coller, ce n’est ni faire comme les autres ni faire comme la dernière fois ! La fréquence des rapports et la quête de performances peuvent être sources de tensions, voire de conflits et de souffrance au sein d’un couple. Mais au final, est-ce si important ? On vous dit tout.

La fréquence des rapports sexuels est-elle importante ?
Sommaire : 

Quand la fréquence donne la pression

On vous le dit tout de suite : non, la fréquence des rapports sexuels n'est pas importante ! En matière de sexualité, il n’y a aucune norme à avoir et ce n’est pas parce que notre couple d’amis fait l’amour 2 fois par semaine qu’on doit en faire de même 🤨 !

Certes, au début de la relation, les rapports sexuels peuvent être fréquents, car c’est la nouveauté et les premiers émois. Avec le temps, le tumulte de la vie quotidienne, le stress ou encore la fatigue, les rapports peuvent se faire moins régulièrement. Néanmoins, se focaliser sur la fréquence des rapports ne va pas arranger les choses, au contraire ! Se mettre la pression au lit est le pire moyen de raviver sa libido et d’avoir des moments intenses partagés par les deux partenaires. Il est donc nécessaire de lâcher-prise sur sa sexualité et de se concentrer que sur l’essentiel : la qualité plutôt que la quantité. 

La qualité des moments, le vrai bonheur

Faire l’amour pour faire l’amour, sans forcément un vrai plaisir, c’est déjà aberrant. Mais faire l’amour pour faire comme les voisins, ça n’a vraiment aucun sens ! Ce n’est pas le nombre de rapports qui aide un couple à être uni, mais ce sont les moments de qualité, fort en complicité, qui font le bonheur sur le long terme 🥰. 

Et bonne surprise : cela n’a pas à être forcément un acte sexuel. Un câlin, un fou rire, des tendres baisers au réveil, une danse au coin du feu… Bref, il existe pléthore de moments précieux qui cimentent le couple, bien plus qu’un rapport sexuel. Du moins, ils peuvent créer un désir profond, qui amènera à faire l’amour avec passion. 

Ce détachement de la fréquence et surtout de la performance, c’est ce qu’on appelle le slow sex. Il y a des couples très fusionnels qui font l’amour une fois par mois et ce rythme leur va très bien. L’important est que cela convienne aux deux partenaires.

Et s’il y en a un des deux qui a plus envie ? 😱

C’est la question qui peut fâcher, mais l’essentiel est de communiquer. C’est l’un des plus gros secrets des couples qui durent. Exprimer ses besoins en toute bienveillance et dans le respect de l’autre est crucial. À partir de là, des solutions peuvent être trouvées. Qui sait ? Peut-être que vous basculerez dans une relation libre ou dans l’échangisme ? Eh oui, il faut parfois sortir des sentiers battus pour trouver l’équilibre !

Pourquoi a-t-on cette pression de la fréquence ?

Enfin, il est essentiel de comprendre pourquoi la fréquence est encore un paramètre important pour beaucoup de personnes 🧐. Malheureusement, c’est une notion très ancrée car nous vivons dans une société patriarcale qui fait circuler deux croyances qui ont la peau dure.

La première serait que les femmes ont un devoir conjugal et doivent se plier au désir du conjoint. Évidemment, c’est quelque chose qu’il est urgent de déconstruire, car les femmes ne doivent rien à personne 😤. Se forcer à faire plaisir au conjoint, c’est mettre un coup de pied au consentement. Pire encore, cela peut basculer dans le viol si le conjoint estime que quelque chose lui est dû.

La masculinité toxique au cœur du problème

La deuxième croyance entretient aussi la problématique de la fréquence. Dans l’inconscient collectif, les hommes auraient plus de libido à cause de la testostérone. En apparence, c’est le cas pour beaucoup d’études. Néanmoins, celle du chercheur en psychologie à l’université de la Sarre à Sarrebruck en Allemagne, Julius Frankenbach, prouve que cela est beaucoup plus complexe. Pour ce dernier, les résultats des enquêtes sont fortement influencés par les normes liées au genre et par l’éducation. Il ajoute même que les répondants masculins sont souvent biaisés et ne répondent pas assez avec transparence 😅. 

Il faut donc comprendre que sans cette masculinité toxique, les femmes exprimeraient plus facilement leur désir et les hommes auraient moins honte d’avoir une libido plus basse. Il faut donc apprendre à se détacher de tout cela pour trouver son véritable équilibre avec son ou sa partenaire

L'avis de la rédaction - Parler de son besoin

Vous l’avez compris, il y a beaucoup d’injonctions sur la fréquence des rapports sexuels, il faut donc lutter contre, mais surtout, il faut mettre la communication au centre du couple. C’est le véritable allié pour être épanoui sexuellement avec son partenaire, même s’il y a un désir inégal chez chacun. Seulement, c’est une chose qu’il n’est pas forcément facile de faire, alors pourquoi pas consulter un sexologue ? 
Nos thérapeutes sont à votre écoute pour vous aider à trouver un équilibre harmonieux, alors n’hésitez plus. 

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