Je suis une slasheuse : je cumule et j’assume !

Mis à jour le par Camille Lenglet

Je suis une slasheuse et j’assume ! Pas d’inquiétude, rien à voir avec un film d’horreur, ici on parle de travail 😜. Je cumule plusieurs activités, ce qui fait de moi une slasheuse en référence au signe “/”. Il est notamment utilisé sur le réseau social professionnel LinkedIn pour énumérer nos différentes casquettes. Des profils, a priori polyvalents, mais qui peuvent effrayer les entreprises. Zoom sur les slasheurs et les slasheuses dont je fais partie !

Je suis une slasheuse : je cumule et j’assume !
Sommaire : 

Être slasheuse, assumer plusieurs activités

Cumuler plusieurs activités, ce n’est pas nouveau. Pendant longtemps, ça a même été un signe de précarité, mais désormais, on essaie de redorer ce mode de travail. En opposition, on retrouve le modèle "standard", une carrière où on monte les échelons d’un même poste. Lorsqu’on est dans ce type d’emploi, on se concentre sur le progrès d’un domaine de compétences précis. ⚠️ Néanmoins, cela peut étouffer certaines personnes, ce qui peut aboutir à un burn-out ou à l’inverse, un bore out 🤯.

Une tendance jeune

Je me considère moins spécialiste d’un domaine, mais je suis polyvalente et flexible. C’est ce que j’essaie de mettre en avant auprès des recruteurs. Et je ne suis pas la seule, selon une étude d’Opinion Way pour Horoquartz, les Bac +3 et Bac +5 seraient entre 24% et 27% à vouloir faire plusieurs activités. Chez la nouvelle génération, 1 jeune sur 2 estime que le CDI va disparaître au profit du CDD et du travail free-lance selon une autre étude de Mazars 😲.

Cet article peut vous intéresser >>> Je ne trouve pas ma place au travail, que faire ?

Slasher, la même définition pour tout le monde ?

On n’a pas tous et toutes la même conception du “slashing”, le terme est subjectif 🤔. Certaines considèrent qu’elles slashent dans un même poste, mais en réalité, il s’agit vraiment de cumuler plusieurs statuts. Par exemple : être salariée en mi-temps et avoir une activité free-lance à côté. C’est exactement ma situation, je travaille à temps partiel en CDI et à côté, j’exerce une activité de photographe free-lance et de créatrice de contenu. Ce qui fait même trois activités au total 🥉!

Les raisons d’être une slasheuse

Pour ma part, si je fais ainsi, c’est que ça me permet de faire mon métier passion ❤️ tout en ayant une sécurité financière. D’autres aiment explorer différents domaines ou avoir un travail moins redondant. Avoir plusieurs activités donne le moyen de trouver son équilibre, d’ailleurs cela permet à la génération Y d’être moins malheureuse au travail. Cependant, les entreprises sont un peu frileuses face à ce genre de profil qui paraît instable 😧...

Les entreprises et les slasheurs

En effet, le profil des slasheurs et des slasheuses est considéré comme moins stable 🤪. De plus, comme plusieurs activités sont cumulées, on a certes plus de polyvalence, mais moins de connaissances sur un domaine précis. Sauf que les entreprises aiment recruter des profils spécialistes, surtout pour des métiers qui demandent beaucoup de connaissances, comme ceux de l’informatique.

Au-delà de ces deux aspects, il y a aussi le fait que les slasheurs souhaitent multiplier les expériences. Cela inquiète les employeurs, car ils ont peur que ces personnes ne partent trop vite. D’ailleurs les chargés de recrutement s’assurent de la stabilité du candidat, c’est le point qui est le plus vérifié. Les entreprises n’ont pas envie de donner des connaissances, de nourrir intellectuellement une personne qui ne restera que le temps d’acquérir de nouvelles compétences.

Comment trouver l’équilibre dans le monde professionnel ?

Quand on est slasheur, il vaut mieux s’orienter vers des start-ups pour grandir ensemble ou vers des emplois dans lesquels on a déjà des grosses connaissances. Il ne faut pas hésiter à rassurer les recruteurs sur nos motivations et ce qu’on peut apporter à l’entreprise. À partir du moment où on montre un réel intérêt et investissement, les entreprises vont s’ouvrir plus facilement aux slasheurs. Dernier point à ne pas négliger, on ne peut pas être une slasheuse dans n’importe quel domaine 🙅‍♀️

➜ La communication, et plus globalement les métiers issus d’internet, permettent d’accueillir un peu plus ce type de demandes ou de profils !

😍 Pour ma part, j’ai la chance d’être tombée sur une entreprise ouverte. J’ai eu un vrai intérêt et des compétences pour l’emploi auquel j’ai postulé. Cela m’a permis par la suite de mettre en place ce mi-temps, combiné à mon autre activité.

L'avis de la rédaction - Écouter les envies de chacun

Être slasheuse, ce n’est pas pour tout le monde, ni pour toutes les entreprises. L’important, c'est d’écouter ses envies et de voir si ce mode de travail colle à sa vie. Cependant, il ne faut pas oublier l’exigence des entreprises, il faut donc être à l’écoute pour être sûre de correspondre. Si vous n’êtes pas certaine que cela pourrait vous convenir ou si vous avez des doutes sur votre avenir professionnel, n’hésitez pas à consulter un coach de vie qui pourra vous aider à trouver votre voie.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 

#BornToBeMe

Contacter un coach bien-être

Mais aussi :

Sources : lesnouveauxtravailleurs.fr / cadremploi.fr

Article proposé par Camille Lenglet

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube