Quelles sont les 6 émotions primaires ? Peur, joie, et cetera

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Ah les émotions, quel vaste sujet ! On apprend aux enfants à les reconnaître, aux adultes à les contrôler, mais sait-on réellement de quoi on parle ? Pas vraiment, avouons-le. Émotion, la notion est floue, difficilement définissable et pourtant on sait tous de quoi il s'agit : quelque chose d'intense, voire brutal et bref. Toutes nos émotions seraient des mélanges des 6 émotions de base. 6 émotions universelles qui partagent la même expression faciale à travers le monde.

Quelles sont les 6 émotions primaires ? Peur, joie, et cetera

Les 6 émotions fondamentales : notre base commune

Chez l'humain, l'émotion inclut fondamentalement un comportement physiologique il y a une réaction dans notre cerveau, des comportements expressifs (une expression faciale, par exemple) et une conscience (on sait qu'il se passe quelque chose, on a conscience de nos émotions). Nous ressentons tous, quotidiennement, une palette d'émotions et l'on distingue les émotions primaires ou fondamentales et les émotions secondaires ou complexes. Face à la complexité de l'univers affectif, ce sont les psychologues qui ont tenté de classer les émotions en catégories.

Quelles sont les 6 émotions de base, primaires ou fondamentales ?

  • 1. La peur
qui peut aller de l'inquiétude à l’anxiété, la crainte jusqu'à la panique, la terreur ou même les diverses phobies. La peur peut aussi devenir chronique et générer des angoisses, des crises de panique ou du stress.
  • 2. La joie
qui se manifeste à divers degrés allant de la satisfaction, la sérénité à l'extase et toujours par un sourire 😊 qui est un réflexe involontaire que l'on n'imite pas si facilement que ça !
  • 3. Le dégoût
s'exprime clairement par des réactions de rejets (se détourner, se protéger, avoir la nausée, etc.). C'est un sentiment de répulsion, d'écœurement, on est rebuté.
  • 4. La tristesse
c'est un sentiment qui va de la démotivation à l'impression de se sentir vide. On parle de malheur, de mélancolie, mais aussi de désespoir, de cœur brisé, de peine et de moral en berne. La tristesse est associée au repli sur soi et aux pleurs. ⚠️ Attention, durant l'éducation la tristesse est souvent non autorisée et refoulée.
  • 5. La colère
elle se base sur une blessure physique ou psychologique et permet de s'affirmer mais avec agressivité. Elle s'accompagne d'un sentiment d'injustice, d'une montée d'adrénaline et d'une augmentation du rythme cardiaque. Elle va de la simple préoccupation, de la crispation jusqu'à la rage et la fureur.
  • 6. La surprise
c'est une émotion brève qui fait vite place à d'autres émotions comme la colère, la peur, la joie ou encore le dégoût. Tout dépend de ce qui cause la surprise (bonne ou mauvaise ?). C'est donc une émotion plutôt neutre, dont même les expressions faciles et corporelles ainsi que les ressentis s'associent à ceux de la peur.

Ces émotions fondamentales sont déjà présentes chez le bébé, on les retrouve aussi chez les primates et surtout, elles sont universelles. C'est-à-dire que quelle que soit la partie du monde où l'on se trouve, la culture ou l'origine d'une personne, on reconnaît et on identifie ces 6 émotions sur n'importe quel visage.

Le mépris fait aussi partie des émotions primaires

On ajoute parfois le mépris à ces 6 émotions primaires. En effet, après avoir publié les 6 premières émotions, Paul Ekman a fini par ajouter le mépris, ou le dédain, qui est un sentiment de supériorité entre le dégoût et la colère.

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50 nuances d'émotions

Évidemment, nous ne sommes pas seulement animées par ces 6 émotions primaires, chacune se décline en une multitude de nuances. Nous connaissons bien d'autres ressentis : la honte, la culpabilité, la fierté, le désir, etc. Il s'agit bien d'émotions, d'émotions tout aussi fortes que les émotions primaires, mais elles sont un mélange des 6 émotions de base. Paul Ekman, psychologue américain, pionnier dans l'étude des émotions, indique par exemple, que la honte serait un mélange de peur et de colère

Enfin, ces émotions secondaires, arrivent chez l'humain, au fur et à mesure qu'il grandit. La jalousie et la gêne apparaissent par exemple, chez un enfant âgé de 15 à 24 mois, la culpabilité et la fierté, sont quant à elles plutôt ressenties vers l'âge de 3 ans.

Et pourquoi cette majorité d'émotions négatives ?

Si on analyse un peu les émotions de base, on constate une majorité d'émotions désagréables 😔. Et en effet, selon les études et travaux effectués en psychologie traitant des émotions et des sentiments, nous ressentons bien plus d'émotions désagréables qu'agréables, mais pourquoi ? Tout simplement pour satisfaire notre besoin 😉.

L'humain a besoin d'aller rapidement à son but. Pour être plus rapidement et plus précisément guidé vers notre besoin à satisfaire, il nous faut une émotion désagréable, mais qui est cependant toujours utile. Les émotions sont des guides qui nous mettent en action et nous aiguillent vers la réaction la plus adaptée à notre environnement, c'est pourquoi, par exemple, il peut être nécessaire et important d'écouter ses émotions au travail.

L'avis de la rédaction : une émotion à accueillir

Chaque émotion est porteuse d'un message. Qu'elle soit positive ou négative, gardez en tête qu'une émotion n'est que passagère, c'est une vague qui ne fait que passer. Au lieu de la refouler, de l'ignorer ou de l'étouffer, mieux vaut l'accueillir, l'accepter et entendre ce qu'elle a à dire. Si la gestion de vos émotions est problématique, n'hésitez pas à contacter un psychologue afin de travailler sur ce point.

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Article proposé par Lauriane Amorim

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