Je suis trop gentille, au secours !

Mis à jour le par Lauriane Amorim

J'ai toujours été la fille sympa. Celle qui sourit même si on ne lui sourit pas, qui rend service même si on ne lui parle pas toujours bien et qui en plus, trouve toujours des excuses aux comportements des autres. Trop bonne, trop conne ? Non j'avais surtout l'impression d'être une super héroïne qui répandait sa bienveillance sur le monde. Mais une super héroïne un peu malheureuse...

Je suis trop gentille, au secours !
Sommaire : 

Gentille ou trop gentille ?

Nombreuses sont les personnes qui pensent qu'on ne peut pas être trop gentilles, que l'on attend toujours quelque chose des autres, en retour. Respect, complaisance, amour. Pourtant, il arrive parfois que notre gentillesse ne soit pas récompensée. Que l'on ne reçoive pas la pareille. D'après mon expérience, je ne peux pas dire que les autres profitaient vraiment de ma bonté. Ils n'en avaient juste rien à faire de mes sentiments. Sous couvert de vouloir éviter le conflit je ne répondais pas aux piques désagréables et je faisais même attention à ne pas blesser en retour. Je me suis souvent demandé si telle ou telle personne méritait vraiment mon amitié et ma gentillesse ? La réponse n'était pas évidente.

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Impossible de dire non

Les personnes trop gentilles ont les plus grandes difficultés du monde à dire non. "Je n'ai pas le temps de rendre ce service, mais j'y vais quand même.", "Je n'ose pas couper cette conversation inintéressante et j'arrive très tard chez moi". Tout ça arrive parce que nous sommes incapables de mettre des limites aux autres. Nous n'arrivons pas à nous affirmer et à dire non. La différence qu'il y a entre être gentille et être trop gentille, c'est justement la capacité à se faire passer en premier, à ne pas se rendre malheureuse pour les autres. C'est difficile, mais pas impossible.

Comment ne plus être trop gentille sans être un monstre ?

Être gentille n'est pas un défaut. L'empathie est essentielle, ce qu'il faut modifier c'est la peur du regard des autres et l'incapacité à poser des limites. Et la bonne nouvelle c'est que l'on peut tout à fait faire ça sans écraser personne et sans devenir méchant. Dans la réalité, il n'y a pas les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Il faut seulement réussir à s'exprimer, à avoir des relations épanouissantes et à vivre heureux.

1. Ne vous excusez plus à longueur de temps

Essayez de passer tout une journée sans dire "désolée" et vous vous rendrez compte à quel point vous utilisez ce mot. Souvent pour rien ou simplement pour apaiser votre culpabilité. Pourquoi ne pas essayer de remplacer "désolée" par "merci". Vous verrez que vos relations gagneront en qualité.

2. Pensez aussi (d'abord) à vous

Lorsque quelqu'un vous demande votre aide, votre affection, votre temps, au lieu de courir vers cette personne demandez-vous d'abord si vous pouvez le faire : Avez-vous fait tout ce que vouliez faire ? Avez-vous résolu vos problèmes ? Avez-vous la capacité physique et mentale de rendre service tout de suite ? Vous devez d'abord satisfaire vos propres besoins ! C'est aussi un bon moyen de faire fuir les profiteurs.

3. Faites part de vos blessures

En tant que gentilles on a tendance à pardonner trop facilement quand bien même la blessure serait indélébile. Si quelqu'un vous blesse, il faut le lui dire, gentiment mais clairement, sinon cette personne ne prendra jamais conscience des conséquences de ses actions. Pardonnez, parce que la rancune est inutile, mais ne pardonnez pas trop vite.

4. Dites non

Si en disant "oui" vous n'avez pas la satisfaction d'aider ou de voir un ami, c'est que vous avez dit oui par obligation. Entraînez-vous à dire non. Vos amis seront sans doute un peu surpris au début, mais vous n'êtes pas là pour dire amen à tout ce qu'ils proposent.

5. Donnez votre avis

Partagez votre opinion. Qu'il s'agisse d'un débat entre amis, du choix du restaurant ou du film à voir, donnez votre avis et ne laissez pas toujours les autres décider à votre place. Soyez assertive et n'ayez pas peur du conflit. Nul besoin de le rechercher, mais n’essayez pas coûte que coûte de le fuir.

L'avis de la rédaction : tout est question d'équilibre

La question pourrait être légitime. Il est vrai que la gentillesse est une qualité dont nous avons besoin pour entretenir de bonnes relations. Ceux qui sont trop gentils sont souvent dans des relations déséquilibrées. Ils s’accommodent sans cesse des désirs des autres, et sont parfois gentils jusqu'à s'en rendre malheureux. Ce comportement biaise les relations. Les autres perçoivent un masque, quelqu'un qui rend service pour ne pas déplaire, qui les brossent dans le sens du poil et qui manque d'honnêteté. Tout est question d'équilibre, on peut être gentille sans s'oublier et taire ses désirs pour autant. Si vous avez le sentiment que vous êtes trop gentille, que vous vous oubliez en route et que cela vous rend malheureuse, alors il faut rééquilibrer cela mais ce travail n'est pas simple et vous devez être accompagnée. N'attendez pas pour prendre rendez-vous avec un psychologue.

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