Changer sa façon de parler pour être plus optimiste
1. "La prochaine fois"
Hier, j'attendais l’ascenseur et, au moment où il arrivait, une personne est passée devant moi pour le prendre. J'ai seulement lancé un "hé !" choqué, mais ça n'a rien changé. J'ai attendu le prochain ascenseur en pestant contre moi-même. Si seulement j'avais trouvé un truc à dire. Ne serait-ce que : "j'étais là avant vous." ou "j'attendais cet ascenseur." Stop ! Pour voir la vie du bon côté, il faut arrêter de se manger le cerveau à grand coup de "si seulement", mais plutôt dire, "la prochaine fois". On se laisse une chance !
>>> Cet article pourrait vous intéresser : Pourquoi ai-je tant besoin d'être aimé ?
2. "Je veux"
Ma mère n'est pas quelqu'un de très discret, mais pourtant elle m'a toujours dit qu'on ne disait jamais "Je veux", que ce n'était pas très correct d'imposer ses volontés sur un ton, plus ou moins, péremptoire. J'ai donc passé une longue partie de ma vie à dire "j'aimerais bien ceci.", "Je voudrais bien cela." Résultats des courses, j'ai très souvent été déçue. Avec l'optimisme, on ne fait pas dans la demi mesure, "on veut" un point c'est tout ! Pour croire en sa réussite, et obtenir ce que l'on souhaite, le conditionnel n'est pas de mise.
3. "C'est stimulant"
Le stress est handicapant et le simple fait de se dire stressé augmente encore plus l'appréhension et l'anxiété. Ne dites donc plus d'une situation qu'elle est stressante, mais optez plutôt pour l'excitation ou la stimulation. Si vous vous dites stimulée, au lieu de vous dire stressée, vous verrez que les effets se feront ressentir. Face à quelque chose de difficile, que vous vous sentiez incapable de bien faire, vous serez bientôt pleine de motivation, vous demandant comment réussir plutôt que de simplement essayer.
4. "J'apprends"
Nelson Mandela disait, "Je ne perds jamais. Soit je gagne. Soit j'apprends." Je crois qu'il n'y a pas de plus grande preuve d'optimisme. Lorsque l'on veut être positive et voir la vie du bon côté, il faut arrêter de parler d'erreur et d'échec. On parle plutôt d'essai, de chance, de leçon apprise. On ne fait donc plus d'erreur, on apprend avant de se donner une autre chance.
5. "C'est bien"
Ah le fameux c'est pas mal ! Quand je m'entends le dire, j'aurais presque envie de me mordre la langue. Il n'y a rien de plus tiède et de si peu encourageant qu'un "c'est pas mal", surtout si rien ne suit derrière. Les encouragements sont un formidable moteur, autant pour les autres que pour soi. Remplacez "c'est pas mal", par "c'est bien" et tout prend tout de suite une autre tournure. On a envie d'aller encore plus loin, pour faire encore mieux.
6. "J'ai un plan B"
C'est le point commun des gens heureux, avoir toujours un plan de secours et c'est indéniablement ce qui vous aidera à avoir confiance en l'avenir. Si le plan A échoue, on ne reste pas sur sa faim, remplie de frustration et de déception. Non, au contraire, on enclenche le plan B et on repart.
L'avis de la rédaction - optimisme n'est pas naïvetéL'optimisme a souvent mauvaise presse. On le considère comme de la naïveté, une manque d'intelligence et de lucidité. C'est surtout vrai en France, ou pessimisme et intelligence sont étroitement liés. Seulement, l'optimisme n'est pas un déni de la réalité, c'est plutôt une façon de percevoir la réalité. Rien n'empêche de concilier intelligence, esprit critique et optimisme. Bien au contraire ! Apprendre à son cerveau à voir les choses de manière plus positive, c'est aussi une voie vers plus de confiance en soi et donc plus de réussite, moins d'auto-dénigrement. Difficile de rester optimiste dans un contexte tel que celui que l'on vit en ce moment, mais le devenir permet aussi de s'aider à avancer et de ne pas céder au désespoir statique et paralysant. |
source : So Busy Girls
Être plus positif c'est aussi arrêter de râler, donc c'est décidé, j'arrête de râler au boulot et j'agis !
Et aussi :