Je suis casanière, et fière d'être pantouflarde !

Mis à jour le par Lauriane Amorim

J'aime être et rester chez moi. C'est presque impensable de dire ça, surtout quand je me remémore les confinements étouffants. Cependant, je suis de celles qui ne s'ennuient pas chez elle. Je l'avoue même, je rechigne parfois à sortir de la maison. Blasphème ! Être casanière, c'est souvent mal vu, mais moi, j'assume, et je ne suis pas si introvertie qu'il n'y paraît…

Je suis casanière, et fière d'être pantouflarde !

Casanière, une vie dans ma parenthèse enchantée

J'arrive très bien à ressentir le plaisir de sortir. J'adore même aller au restaurant, ou parfois au ciné entre amis, mais, chaque fois que le moment de mettre le pied dehors arrive, il me faut une bonne dose de motivation pour passer la porte, sans parler de clinophilie. Finalement, je suis bien plus attirée par l'idée de rester tranquillement sur mon canapé, de me préparer un bon petit plat et de terminer la journée devant un bon film, au chaud 😬. Je n'ai pas particulièrement d'attrait pour le monde extérieur et je m'épanouis pleinement à l'intérieur, chez moi.

Home sweet home

There's no place like home, ou home sweet home pourraient être mes mantras. Et si ces phrases existent, c'est bien que je ne suis pas la seule à aimer retrouver mon nid, n'est-ce pas les autres introvertis ! 👋

Moi-même, chez moi

Ma maison représente ma parenthèse enchantée. Cet espace à l'abri du regard des autres où je peux enfin être moi-même, tomber le masque, être en sécurité et reprendre le contrôle de mon univers

Alors, évidemment, quand j'ai eu l'occasion de passer plus de temps chez moi grâce au télétravail, je suis devenue cette fille bizarre qui ne voyait pas une privation de liberté, mais une nouvelle liberté : j'avais enfin l'autorisation de rester chez moi ! Loin de l'agitation du monde, je prenais mon temps, je faisais le point, je profitais de ma famille en toute intimité, j'apprenais à me connaître, j'échappais enfin au stress et à l'angoisse de l'open space 😊.

👋 Cet article pourrait vous intéresser : Asocial / Antisocial : définition et comportement de ce trouble de la personnalité

Casanière, mais pas misanthrope

Si je suis casanière, c'est parce que chez moi, je me sens plus en sécurité qu'à l'extérieur. Je me suffis à moi-même et je n'ai pas besoin du regard des autres pour exister, d'autant plus que c'est ce même regard des autres qui m'insécurise. 

Pour autant, j'ai des amis et je perpétue une longue tradition familiale : si je sors peu, en revanche, je reçois beaucoup. J'adore voir du monde, mais chez moi, là où je me sens le mieux, sur mon terrain. Comme avant une représentation théâtrale, je soigne l'éclairage, je m'apprête, j'installe le décor de la soirée et quand tout le monde est parti, je ferme la porte, comme je tire le rideau. 

Ce sont toutes ces petites choses qui me manquent quand je dois sortir. Dehors, je ne suis plus la maîtresse de cérémonie, je redeviens spectatrice, j'ai moins de contrôle, moins d'importance aussi 🤐.

Une question d'équilibre

Mais l'amour naît du désir et l'on n'est jamais autant content de retrouver ceux qu'on a dû, un temps, quitter. Alors, si j'aime tant mon chez-moi, c'est bien aussi parce que je dois le quitter 🤫. Dans la vie, tout est question d'équilibre et je serais hypocrite en ne disant pas que l'extérieur recèle aussi quelques plaisirs. 

Cependant, si la vie m'a appris quelque chose, c'est bien à être mon propre moteur, à plus m'écouter. Je mets le nez dehors par envie et (presque) plus jamais par contrainte, ou poussée par le groupe : "allez viens, tu vas voir, ça va être super.", "allez, tu vas pas encore rester chez toi." J'apprends à dire non et je sélectionne mes sorties afin de n'en retirer que le meilleur 😉.

Comment assumer d'être plan-plan ?

Peut-être en arrêtant déjà d'employer le mot de pantouflarde, qui n'est pas flatteur et qui ne représente plus vraiment la réalité. Les nouvelles technologies, la prise de conscience écologique et l'évolution des pensées, permettent plus que jamais d'assumer sa vraie nature de casanière. Le chez soi, la maison, n'est plus le lieu de l'inactivité et plus seulement celui du repos. Aujourd'hui, chez soi, on télétravaille, on crée et surtout, on réduit son empreinte carbone !

Inutile donc de chercher à lutter, à devenir moins casanière. Aimer rester chez soi est un bonheur comme un autre. Rien de malsain, rien de honteux, alors comme pour tout ce qui nous fait plaisir et qui nous fait du bien, on assume, on ne culpabilise pas et on profite 😊. 

L'avis de la rédaction : à chacune sa vision du bonheur !

L'important, ce n'est pas d'être casanière ou non, c'est de trouver SON bonheur, ce qui vous rend heureuse et vous permet de vous épanouir. À chacune ses envies, le tout est d'être en phase avec soi-même, avec ses valeurs et ses besoins. Il y en a pour tous les goûts ! Attention cependant à ne pas confondre "être casanier" et "avoir peur de l'extérieur". Si vous êtes dans le second cas, contactez un psychologue afin de faire le point ensemble sur votre situation et mettre en place de nouvelles habitudes qui vous permettront de vivre plus heureuse.

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

Contacter un psychologue

Mais aussi :

Article proposé par Lauriane Amorim

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Nos derniers articles

Les conseils de Jessica Vanengeland, coach, pour se remettre d'une rupture

Aujourd'hui, je laisse la parole à Jessica Vanengeland, coach en développement personnel et séduction. Elle veut commencer en vous disant ceci : "les ruptures sont nécessairement des moments douloureux". Oui, souffrir est presque une condition sine qua none à la rupture... C'est un moyen d'avancer, de mieux se connaître et même de ressortir grandi d'une relation. Alors voici ses conseils pour vous aider à vous remettre d'une rupture, car parfois, il est compliqué d'y faire face seul·e. C'est parti, je lui laisse la parole :

Comment mieux répartir la charge mentale entre conjoints ?

Prendre rendez-vous chez le pédiatre, rajouter des œufs sur la liste des courses, acheter un cadeau pour l'anniversaire de belle-maman, etc. Entre nous, on sait très bien qui pense à tout ça hein. Qui est hanté par cette liste ? Ce sont nous les femmes qui pensons, portons et sommes obsédées par tout ce qu'il y a à faire au quotidien pour la maison et la famille. Il est temps de partager ce poids non ?!

Fatigue de l'autome : 6 conseils pour retrouver la forme

Dire qu'il y a quelques semaines on vivait à peine vêtues, on mangeait des glaces et des fruits à la peau douce et surtout on prenait le soleil, sur une plage, dans une rue ou même derrière une vitre. L'été, le soleil et les shorts ont comme toujours laissé place à l'automne et à cette sempiternelle mélancolie qui l'accompagne. Grisaille, pluie, froid et changement d'heure, à peine apparu l'automne fatigue.

La psychologie de l'argent : Comment nos émotions influencent nos finances ?

Je vais bien, hop je dépense, je vais mal, hop je dépense encore plus ! Ça vous parle ? Ça tombe bien, moi aussi, c’est totalement mon type de fonctionnement avec l’argent. Je dépense pour me réconforter ou me récompenser… Clairement, je me laisse totalement influencer par mes émotions pour mes finances. Sauf que ce n’est absolument pas sain ! Pour mieux comprendre comment nos émotions influencent nos finances, j’ai décidé de creuser le sujet. Car à force, ça finit par me mettre dans une situation financière délicate…

Comment les films et la télévision influencent notre perception des relations ?

Je suis une petite fille des années 90, qui a grandi avec les Disney. Je pense que c’est le cas pour beaucoup de femmes de notre âge, mais en ce qui me concerne, j’ai compris que cela a complètement influencé ma vision de la relation amoureuse : à 34 ans, j’ai toujours l’impression d’attendre mon prince charmant… Eh oui, les œuvres culturelles que sont les films et plus globalement, la télévision, peuvent fortement influencer notre perception des relations. Explication.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

Comprendre le Syndrome de Stockholm avec Christine Calonne | Psychologue

23 septembre · Wengood

22:59


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube