Casanière, mais pas misanthrope
Si je suis casanière, c'est parce que chez moi, je me sens plus en sécurité qu'à l'extérieur. Je me suffis à moi-même et je n'ai pas besoin du regard des autres pour exister, d'autant plus que c'est ce même regard des autres qui m'insécurise.
Pour autant, j'ai des amis et je perpétue une longue tradition familiale : si je sors peu, en revanche, je reçois beaucoup. J'adore voir du monde, mais chez moi, là où je me sens le mieux, sur mon terrain. Comme avant une représentation théâtrale, je soigne l'éclairage, je m'apprête, j'installe le décor de la soirée et quand tout le monde est parti, je ferme la porte, comme je tire le rideau.
Ce sont toutes ces petites choses qui me manquent quand je dois sortir. Dehors, je ne suis plus la maîtresse de cérémonie, je redeviens spectatrice, j'ai moins de contrôle, moins d'importance aussi 🤐.
Une question d'équilibre
Mais l'amour naît du désir et l'on n'est jamais autant content de retrouver ceux qu'on a dû, un temps, quitter. Alors, si j'aime tant mon chez-moi, c'est bien aussi parce que je dois le quitter 🤫. Dans la vie, tout est question d'équilibre et je serais hypocrite en ne disant pas que l'extérieur recèle aussi quelques plaisirs.
Cependant, si la vie m'a appris quelque chose, c'est bien à être mon propre moteur, à plus m'écouter. Je mets le nez dehors par envie et (presque) plus jamais par contrainte, ou poussée par le groupe : "allez viens, tu vas voir, ça va être super.", "allez, tu vas pas encore rester chez toi."
J'apprends à dire non et je sélectionne mes sorties afin de n'en retirer que le meilleur 😉.
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