Expulsion ou éjaculation ? Quelle est donc cette mouille ?
Je vous parlais en introduction "d'éjaculation", mais il faut savoir que squirter n'est pas éjaculer. En fait, il ne s'agit ni du même liquide, ni de la même origine 🧐.
🩺 Petit moment anatomie : comme pour les hommes, l'éjaculation féminine existe. Il s'agit alors d'une libération d'environ 1 ml de liquide prostatique, qui passe le plus souvent inaperçu au milieu de la cyprine (plus communément appelée, la mouille).
En effet, alors que la prostate de l'homme pèse environ 30 gr, les femmes possèdent l'équivalent d'une prostate, les glandes de Skene qui sont toutes petites. Le liquide qui s'échappe lors du squirting, jaillit de l'urètre et serait un dérivé de l'urine dont le taux d'urée est quasi nul, donc ni odeur, ni couleur.
On s'en donne à cœur joie ?
Bon, les tabous ce n'est pas tellement mon truc, surtout sur la sexualité. Exit l'idée des hommes pénétrants et jaillissants et des femmes pénétrées et intérieures. Si cela se produit de manière fortuite, il ne faut pas en avoir honte. Si notre corps est capable d'avoir un orgasme si fort qu'il en squirt, qui ne voudrait pas en être ? Apprendre à se connaître encore mieux et trouver de nouvelles sources de plaisir, c'est toujours une bonne chose, n'ayons pas peur des capacités exceptionnelles de nos corps.
Néanmoins, certains hommes, biberonnés au porno, tente de provoquer cela chez leur partenaire, sans leur consentement. En effet, comme l'explique Jüne Plã dans son livre, Jouissance Club, le squirting peut se déclencher avec un jeu de doigté. Toutes les femmes peuvent être fontaine, encore faut-il bien le vouloir !
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