Fatigue sociale et déconfinement: pourquoi est-on à plat ?

Mis à jour le par Camille Lenglet

“Tu viens samedi à la soirée ?”. Après des mois de couvre-feu et plusieurs confinements, je dois avouer que c’était inespéré d’entendre cette phrase. Du coup, j’ai enchaîné, je suis allée boire des verres avec les copines, j'ai fait des soirées, des déjeuners, etc. Et sans m’en rendre compte, ça m’a épuisé. Nous sommes à peine à la moitié de l’été et je ressens une immense fatigue. Pourquoi avons-nous les batteries à plat depuis le déconfinement ?

Fatigue sociale et déconfinement: pourquoi est-on à plat ?

L’explosion sociale après des mois de coupure

🍹La première terrasse, je l’ai attendu comme le messie depuis l’an dernier. La joie de retrouver mes amies dans cette ambiance euphorique m’a fait plaisir, mais j’ai ressenti un drôle d’effet. En rentrant chez moi, j’avais comme une grande fatigue qui m’a assommé

Cette reprise sociale, on a été nombreuses à l’attendre. Néanmoins, là où on a été surprises, c’est qu’on ne s’attendait pas à être éprouvées de voir notre agenda se remplir de soirées, d’expositions, de sorties au restaurant ou au cinéma 🎥…

Trop de stimuli d'un coup

🥊 À peine 1 mois après la fin des restrictions, je me sens épuisée. D’après le chercheur en psychologie, Christophe Haag, nous sommes en train de nous prendre un “uppercut de la société”. Les interactions sociales ont repris d’un coup et se sont multipliées à cause du manque. Sauf que cela crée en nous une tempête émotionnelle qui est énergivore. 

Le cerveau est débordé et n’arrive plus à gérer les émotions et les nombreux stimuli 🌪️!

La fatigue pandémique, déjà présente

On s’est tellement réjouie de la levée des restrictions, qu’on a un peu oubliées la fatigue accumulée par cette crise qui dure depuis 1 an et demi. En effet, le nombre de burn-out a doublé à cause de la pandémie, il y a forcément une répercussion sur notre mental. D’ailleurs, selon une étude menée par Diffusis France, 71% des Français estiment que la crise a eu un impact négatif sur leur santé mentale

🥵 C’était donc ambitieux de vouloir reprendre “la vie d’avant” sans se ménager !

La peur que le schéma se reproduise

En plus de la fatigue accumulée, due à la crise, je vis dans la peur permanente de la 4e vague. Difficile donc de repartir de façon légère, il y a toujours dans un coin de notre tête la menace d’être à nouveau enfermé. D’où l’urgence de vivre pleinement ces quelques mois d’été. 

😰 Cela signifie que nous sommes tout le temps alerte et sur le qui-vive. On a peur de revivre l’effondrement psychologique vécu pendant les mois d’hiver. L’hypercontrôle et la conscience de tout cela, ne nous permettent plus de vivre dans l’insouciance d’avant.

La tentation de rattraper le temps perdu

Lors du premier confinement, on a été contraintes de ralentir et de trouver un rythme de croisière. Je n’ai pas bien vécu les confinements, mais certaines ont pu lever le pied, retrouver leur famille, faire des activités méditatives, etc. Il a été globalement plus simple de ralentir le rythme, même s’il ne faut pas négliger les risques de dépressions.

Seulement là, il faut vite se réadapter aux bruits de la ville, aux gens en nombre, à retourner au bureau, etc. On a, en plus, envie de rattraper le "temps perdu” pendant les confinements, mais c’est comme faire du sport. Il est évident qu’on ne peut pas courir un marathon d’un coup après des mois de pause. Sinon, on risque le claquage et l’épuisement mental ! Il faut donc faire un retour dans la vie progressivement, en y allant étape par étape 🧘‍♀️.

Quelles solutions pour notre fatigue sociale ?

Pour ma part, la première chose que j’ai faite, c’est de refuser les sollicitations. Ça peut paraître impensable aux yeux de certaines personnes après des mois de restrictions. Cependant, il faut pouvoir apprendre à dire non et ainsi s’écouter. Pas d'obligation d’assister à tous les événements sociaux pour faire plaisir aux autres. Surtout que, si ce sont des personnes qui nous aiment, elles peuvent être compréhensives. 

⚠️ Attention, il ne faut pas pour autant s'isoler et passer son été enfermé. Néanmoins, il faut trouver un équilibre entre les différents événements et notre réadaptation.

De même qu’il est important d’avoir un rythme sain. On ne se couche pas trop tard, on met l’alimentation intuitive au cœur de nos repas, on évite de consommer trop d’alcool, on fait du sport… En bref, on prend du temps pour soi ! Le meilleur remède à la fatigue sociale post-confinement, c'est de se reposer et d'y aller petit à petit 😴.

L'avis de la rédaction : à chacune son rythme

Si vous êtes fatiguée depuis le déconfinement, ne cherchez plus, c'est la fatigue sociale ! C'est tout à fait normal d'avoir envie de profiter, mais n'abusez pas, prenez le temps de vous réacclimater tout en douceur… Et en la matière, il n'y a pas de règles, à chacune son rythme, écoutez votre corps ! Si vous vous sentez épuisée, mal à l'aise ou perdue depuis la levée des restrictions sanitaires, n'hésitez pas à contacter l'un de nos psychologues :

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Source : madame.lefigaro.fr

Article proposé par Camille Lenglet

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