La culotte menstruelle, c'est génial : mon retour d'expérience !

Mis à jour le par Camille Lenglet

“Dis moi, t’aurais pas une serviette hygiénique pour me dépanner ?”,“Non désolée, je porte une culotte de règles maintenant !”. Eh oui, je suis passée à cette protection pour de nombreuses raisons, notamment son confort et le sentiment de liberté qu'elle procure. En plus, aucun risque d’être en contact avec de la Javel ou des produits toxiques comme on peut en trouver dans les protections hygiéniques classiques. C’est vraiment la protection idéale ! Mais quel est le principe ? Combien de temps peut-on la porter ? Comment la laver ? 5 ans que je l’ai adoptée, donc c’est parti, je vous explique tout !

La culotte menstruelle, c'est génial : mon retour d'expérience !
Sommaire : 

Le principe de la culotte menstruelle

La culotte menstruelle, comme son nom l’indique, est une protection hygiénique pour les règles. Comme une culotte ordinaire, elle s’enfile pendant la journée ou la nuit. Sauf qu’elle a bien évidemment une protection spéciale pour absorber le sang. La culotte de règles a l’avantage d’être zéro déchet, elle est lavable et réutilisable autant de fois qu’on le souhaite. Niveau durée de vie, elle a la longévité d’une culotte ordinaire, on peut donc la garder plusieurs années (5 à 7 ans) jusqu’à ce qu’on constate qu’elle s’abîme ou s’effiloche.

D’ailleurs, je ne suis pas la seule à l’avoir adoptée, Emilie a testé les culottes de règles également :

La composition des culottes menstruelles

Toutes les marques de culottes de règles n’utilisent pas les mêmes matériaux. Cependant, une culotte de règles qui ne sera pas dangereuse pour vous, ne contiendra aucune nanoparticule de cuivre ou d’argent. Regardez-bien si le site précise la composition de la culotte. En général, il faut choisir des culottes en coton (avec la certification Oeko-Tex) pour laisser respirer l’entre-jambe et ne pas avoir de sensation d’humidité. Le bambou est aussi souvent utilisé pour son rôle anti-bactérien et anti-odeur. Souvent, du polyester ou PUL, sont présents pour le côté imperméable de la culotte. Plus il y a de certifications (notamment bio), plus vous pouvez acheter les yeux fermés !

➜ Il y a moins de risques que pour un tampon ou une cup puisque le sang n’est pas retenu à l’intérieur du vagin. Il n’y a donc pas de risques de syndrome du choc toxique avec une culotte menstruelle.

Comment la choisir ?

La règle numéro 1 est de la choisir en fonction de son flux ! En effet, il y a des culottes plus ou moins absorbantes, donc il faut voir le modèle en fonction de son saignement (petit, normal, abondant). Donc regardez bien en fonction de ce que les marques proposent ! Niveau taille, je vous recommande de prendre votre taille, voire une taille au-dessus si vous ne voulez pas être serrée au niveau du ventre. D’ailleurs, à propos de la coupe, elle compte beaucoup. Il y a des culottes basses, tangas, shorty ou hautes. Enfin, regardez les matières utilisées suivant vos goûts : coton, polyester, etc. Il y a des culottes de règles avec des petits détails en dentelle qui font vraiment la différence !

👙 De mon côté j’ai choisi la culotte taille haute, en raison de ma morphologie. J’aime bien qu’elle englobe mes hanches et mon ventre jusqu’au nombril. 

Culotte menstruelle Elia Lingerie

Eh oui, ceci est une culotte menstruelle ! Il est possible de la trouver sur Elia Lingerie

L’utilisation et l’entretien de la culotte de règles

Combien de temps la porter ?

Tout cela dépend du modèle de culotte que vous aurez choisi et de ce que la marque recommande. Je vais prendre l’exemple de Fempo, la marque de culotte que je connais le mieux. J’ai pris le modèle Power ++ car j’ai un flux abondant. Lorsque mon flux est à son maximum, je porte la culotte une journée soit 12h. Lorsque j’ai très peu de saignements, je peux la porter comme une culotte normale soit 24h. Après tout dépend de votre flux et de votre confort. Certaines personnes doivent changer plus régulièrement en raison d’un flux encore plus important que le mien. Cela dépend vraiment de votre ressenti et du jour de votre cycle.

Cet article peut vous intéresser >>> Quels sont les aliments à favoriser et ceux à éviter pendant les règles ?

Comment laver une culotte menstruelle ?

L’entretien d’une culotte de règles est très simple ! Il suffit de la pré-laver à la main et à l’eau froide (surtout pas à l’eau chaude). Il faut rincer sa culotte jusqu’à ce que l’eau soit claire. Point négatif pour les hématophobes (les personnes qui ont la phobie du sang) car il faut manipuler son sous-vêtement. Pour ma part, je n’ai aucun problème avec le sang ou même le sang de mes règles !

Ensuite, il faut la mettre dans le lave-linge avec le reste de ses affaires. J’ajoute une lingette anti-décoloration au cas où j’aurais mal rincé ma culotte et pour éviter les taches, mais en 5 ans ça ne m’est jamais arrivé. Pour le séchage, il suffit de la laisser sécher à l’air libre, on évite le sèche-linge qui abîmerait la culotte !

Cet article pourrait vous intéresser >>> Pilosité féminine : assumer ses poils en tant que femme

Où acheter une culotte de règles ?

Nous avons sélectionné pour vous les marques que nous vous recommandons pour l’achat d’une ou plusieurs culottes de règles. L’achat d’une culotte est un investissement, car elle coûte en moyenne 40€ la culotte. Cependant, c’est pour du long terme ! Autre chose, il faut se méfier de certaines marques qui font du dropshipping et qui produisent en Chine. Les culottes ne respectent pas les normes et cela peut être risqué. Voilà pourquoi nous avons fait une liste des boutiques en ligne que nous validons :

Il est aussi possible de retrouver des culottes de règles en grande surface et parapharmacie, des marques comme Saforelle et Intimy.

🤩 Pour ma part, j’adore la culotte menstruelle car je ressens moins d’anticipation anxieuse lorsque je sais que je vais avoir mes règles. C’est beaucoup moins contraignant, j’oublie même parfois que je les ai. Bon malheureusement, il y a encore les douleurs qui sont présentes. Toutefois, il parait que se masturber soulagerait le corps, cela peut être une solution à combiner avec la culotte de règles pour être totalement libérée et boostée pendant son cycle 😬 !

*Photographies Elia Lingerie

L'avis de la rédaction : l'essayer c'est l'adopter !

La rédaction est unanime : l'essayer c'est l'adopter ! Faites le test et dites-nous en commentaire ce que vous en avez pensé !

Et si vous vous sentez mal, que vous pensez avoir besoin d'aide, n'hésitez pas à contacter l'un de nos professionnels : 

Contacter un coach bien-être

Mais aussi :

Article proposé par Camille Lenglet

⭐ Mon rêve de bonheur : Me sentir libre dans ce que je fais.

Nos derniers articles

Comment casser la routine en couple ? 6 conseils !

Cela fait plusieurs années que je suis en couple et une de mes pires craintes, c’est la routine. Elle a tellement vite fait de s’installer ! On finit par s’ennuyer et remettre même en question l’amour que l’on porte à l’autre, alors que tout est affaire de routine. Je fais tout pour la combattre afin que la flamme résiste au temps qui passe alors je vous partage mes 6 conseils pour casser la routine en couple.

Ergophobie : quand la peur du travail nous ronge…

La peur du travail véritable, je la connais. J’en ai souffert pendant longtemps, mais je suis heureuse de dire qu’aujourd’hui, je suis guérie. C’est un mal qui peut faire sourire les autres, on peut facilement passer pour une fainéant·e. Néanmoins, ce n’est pas le cas pour les personnes qui souffrent d’ergophobie, la peur du travail. D’où vient cette peur ? Comment la soigner ? Explications.

Quand la peur des conflits m’empêche de m’affirmer...

Dès que je sens une tension s’installer avec un proche, je prends la fuite. Je n’aime pas les conflits, même si je ne suis pas d’accord avec la personne. Par conséquent, je garde tout en moi, ce qui peut générer beaucoup de contrariété. Plutôt que cela nous ronge de l’intérieur, il faut apprendre à dépasser cette peur des conflits, pour faire entendre sa voix. Pourquoi fuit-on les conflits ? Comment dépasser cette crainte ? Explications.

Psychophobie : à quand la fin du tabou autour de la santé mentale ?

J’étais à un dîner de famille l’autre jour, quand j’ai entendu une personne de mon entourage parler de santé mentale. Elle disait qu’une de ses connaissances était “un peu folle”, qu’elle avait des “sautes d’humeur” et que “bon… bah elle voyait un psy, donc que ça n’allait vraiment pas là-haut !”. Clairement, elle tenait des propos psychophobes et ça m’a choqué. Les troubles psychiques sont toujours autant méconnus et tabous, c'est pourquoi il faut en parler pour que la psychophobie prenne fin.

Syndrome du sauveur : que cache cette empathie démesurée ?

J’ai parfois eu la sensation que je devais aider ma famille ou des amies, jusqu’à ce que je m’épuise. Je m’inquiète souvent pour eux, jusqu’à interférer dans leurs choix. Cependant, depuis que mon entourage me l’a fait remarquer, j’ai compris que c’était trop. À défaut de vouloir se sauver soi-même, on veut sauver les autres, quitte à être trop envahissante.

Toxines émotionnelles : les repérer et s'en libérer

Colère, tristesse, frustration, rancœur... les émotions sont bien présentes dans notre vie, même lorsque nous n'en avons pas conscience. Elles restent là, en trame de fond et ne sont pas sans impact sur notre vie et notre santé. Émotions réprimées, stress ou mauvaises énergies s'accumulent dans notre corps et mettent en péril notre bien-être. Voici quelques clés pour vous en débarrasser.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

Télétravail : une histoire d'équilibre [ Par Ariel Simony, psychologue ] 💻⚖️🤸‍♀️

15 août · Wengood

34:48


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube