5. Être empathique 💞
L’empathie nous permet de nous réjouir pour les autres sans nous diminuer ; au contraire, elle élargit notre capacité de joie et renforce nos liens. Quand quelqu’un partage une bonne nouvelle, on reste avec son expérience en posant deux questions avant de parler de nous : « Qu’est‑ce qui t’a fait le plus plaisir ? », « Qu’as‑tu appris de cette étape ? ».
En cas de tension, on reformule le ressenti de l’autre pour montrer qu’on a compris : « Si on te suit bien, tu t’es senti·e… parce que… ». On pratique la joie empathique en célébrant la réussite d’un proche comme si c’était la nôtre ; cette chaleur rejaillit sur nous. Faire preuve d'empathie envers soi-même permet de faire attention à nos limites : on peut être présent·e sans s’effacer.
6. Sourire (sans se nier) 🙂
Un sourire doux détend la mâchoire, apaise le système nerveux et ouvre le dialogue. On commence par accueillir ce qu’on ressent, puis, quand c’est possible, on choisit une réponse plus légère pour ne pas ajouter de la rigidité au stress. L’humour bienveillant peut être un allié, à condition qu’il ne se retourne ni contre nous ni contre l’autre.
Attention cependant, le sourire ne doit pas être une injonction. On demande tout le temps aux femmes de sourire et il y en a ras-le-bol !
7. Ne pas dramatiser🎈
Les tracas quotidiens n’ont pas à devenir des tempêtes. Quand l’emballement pointe, on interroge ce qui se passe : est‑ce grave, urgent, important, ou simplement désagréable ? Se demander si cela comptera encore dans un mois, voire dans un an, remet souvent les choses à leur juste taille.
On écrit le problème et on choisit deux micro‑pas réalisables aujourd’hui ; accomplir le premier suffit généralement à faire retomber la pression. On peut aussi donner un surnom amusant à notre scénario catastrophe pour le dégonfler et retrouver notre liberté d’action. On applique cette douceur d’abord à soi, avant d’inviter les autres à relativiser.
8. Souffler 🌬️
Le souffle permet d'apaiser le système nerveux. En cas de pic de stress, on essaie la cohérence cardiaque pendant deux minutes en inspirant cinq secondes et en expirant cinq secondes ; l’apaisement arrive souvent plus vite qu’on ne le croit.
Dans les moments très chargés, on pratique trois respirations d’affilée — une double inspiration courte par le nez, puis une longue expiration par la bouche — pour faire baisser la pression en quelques instants. Au coucher, la respiration 4‑7‑8, avec quatre secondes d’inspiration, sept de pause et huit d’expiration sur quatre cycles, favorise l’endormissement. On garde un souffle confortable ; nul besoin de forcer pour que cela fonctionne.
9. Méditer 🧘♂️
La méditation pleine conscience entraîne l’attention, l’acceptation et une souplesse mentale précieuse. On commence à trois minutes par jour, même debout dans la cuisine ; on choisit un ancrage simple — respiration, sons, sensations des pieds — et, chaque fois que l’esprit part, on note « pensée » ou « souvenir » et on revient avec douceur. C’est précisément ce retour qui fait l’entraînement.
Si on s’ennuie assis·e, on transforme des gestes ordinaires en méditation active : marche consciente jusqu’au métro, vaisselle en ressentant l’eau chaude, scan corporel avant de dormir. On n’attend pas la « tête vide » ; on vise le simple fait de revenir ici, encore et encore.
10. Renoncer la perfection 🎯
La perfection est un mirage qui vole du temps, de l’énergie et la joie du « suffisamment bien ». On décide de ce qui compte vraiment, puis on applique la règle 80/2 0: on fait l’essentiel avec soin et on accepte de laisser le reste imparfait. On se donne un plafond de temps par tâche — trente minutes pour un mail important, par exemple —, puis on envoie.
On célèbre l’itération plutôt que l’idéal figé : « un peu mieux qu’hier » devient une boussole simple et motivante. Chaque soir, on note une chose terminée à 80 % et on s’autorise à en être fier·e ; on nourrit ainsi un cercle vertueux d’action apaisée.
L'avis de la rédaction : l'importance de relativiserÊtre heureux·se, c'est aussi modifier sa façon de penser et de percevoir les choses. Tout ne tourne pas autour de nous et il faut apprendre à se décentrer. En faisant ça, on aura plus de recul sur une situation négative et on apprendra à relativiser. Le bonheur est en nous, il faut apprendre à avoir une autre vision de la vie et de nos expériences pour y parvenir. Cependant, arriver à relativiser peut être compliqué si on se sent envahi par le stress et l'angoisse. Dans ce cas-là, il est important de se faire accompagner pour parler de ses problèmes. Avoir le regard d'une personne neutre sur sa vie peut faire beaucoup de bien. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un psychologue si vous en ressentez le besoin. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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