4. Aménage ton poste de travail
Télétravail (avec une méthode de garde), horaires flexibles, jours de télétravail alignés avec tes contraintes parentales : demande des aménagements en fonction de ta réalité. Ce n’est pas une faveur, c’est un droit.
Ne culpabilise pas de proposer des arrangements mutuellement bénéfiques — une salariée soutenue est une salariée plus efficace.
5. Apprends à dire non
Un "non", c’est aussi un acte de préservation et un levier d’équilibre. Dire non à une réunion inutile, à une charge scolaire reportée sur les parents, à un dîner mondain de trop ou à l’exigence implicite de toujours être joyeuse et disponible, est une forme de résistance. Tu n’as pas à tout porter.
👋 Besoin de plus de conseils ? Comment dire non sans culpabiliser : Apprendre à poser ses limites !
6. Utilise ton pouvoir professionnel
Peut-être as-tu un poste à responsabilités, ou simplement la possibilité d’initier des discussions sur la parentalité dans ton entreprise ? Profites-en ! Favoriser des horaires flexibles, normaliser l'absence pour raisons parentales, promouvoir d’autres femmes : transformer le milieu du travail commence par ces petits actes.
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7. Revois ton rapport à la performance
Tu n’as pas besoin d’être parfaite pour être compétente. Un bon projet à 80 % suffit souvent. Tu peux dire "non, ce n’est pas prioritaire", même si ton éducation féminine t’a appris à tout sur-investir.
⚠️ Le perfectionnisme est une réponse à l’insécurité — pas une preuve de rigueur.
8. Valorise tout ce que la maternité t’a appris
Tu n’as pas à justifier "un trou dans ton CV". S’occuper d’un enfant, c’est aussi apprendre à gérer un emploi du temps mouvant, des crises, des imprévus. Ça développe ta capacité d’écoute, ton intelligence émotionnelle, ta résilience.
N’hésite pas à inscrire ces qualités comme des acquis professionnels 🤗.
9. Dis à tes enfants que tu travailles, et pourquoi
Plutôt que de cacher ou de culpabiliser sur les absences, explique à ton enfant que ton métier te fait du bien, qu’il est important pour toi et que tu t’épanouis aussi en dehors de ton rôle de maman 😊.
C’est un apprentissage précieux pour les enfants (fille ou garçon) qui les aide à ne pas reproduire les mêmes schémas plus tard.
10. Sors de ton rôle de mère et de salariée
Lis, dessine, cuisine, va marcher, écris, danse — peu importe !
Trouve un moment dans ta semaine où tu n’es pas "productive", pas "utile", pas "nécessaire". Tu as besoin d’exister en dehors de tes rôles pour ne pas te noyer dans la fatigue. Ta joie n’est pas accessoire, elle est essentielle.
L’avis de la rédaction : déculpabilisez !Dans notre société, les femmes portent encore la charge mentale de l'écartèlement entre la vie professionnelle et la vie familiale. Pourtant, il faut accepter que l’on ait une vie de femme, une carrière, une vie sociale et des enfants. Arrêtons avec cette idée qu’une mère qui travaille beaucoup est absente. Certains parents ne sont peut-être pas beaucoup là, mais quand ils le sont, ils sont pleinement présents. Pour déculpabiliser davantage, il faut accepter de partager et que tout ne soit pas parfait, alors Mesdames, déléguez ! Enfin, voir ses parents épanouis, est bénéfique pour l'enfant. 🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! #BornToBeMe Contacter un psychologue |
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