L'éveil - épisode n°3 par Mylène Pivot, coach bien-être

Mis à jour le par La rédaction Wengood

Vous avez aimé les premiers épisodes des aventures d'Olympe Nivet ? Alors voici la suite, dans ce troisième épisode, Mylène Pivot nous raconte son éveil. Bonne lecture !

L'éveil - épisode n°3 par Mylène Pivot, coach bien-être

Lors de notre troisième rendez-vous, j'ai découvert une Olympe enthousiaste.

Elle m'expliqua que dès le soir de notre précédent entretien, elle avait convoqué ses enfants, Arthur et Léa, dans le salon et leur avait expliqué son problème avec les chaussettes tire-bouchonnées et à l'envers dans le bac sale. Elle leur exprima son souhait de ne plus être d'aussi mauvaise humeur et qu'elle avait besoin de leur aide. À sa grande surprise, ses enfants furent très réceptifs. Ils lui proposèrent même de l'aider : son fils Arthur lui dit qu'il voulait bien se charger des poubelles le mercredi soir. Sa fille Léa, quant à elle, du haut de ses 7 ans, voulut être en charge de nourrir les chats et les poissons du foyer tous les jours.

Surprise et touchée, Olympe accepta cette aide spontanée, bien qu'elle m'avoua qu'elle pensait que ça ne durerait pas dans le temps. Mais au fil des jours, ses enfants prennent leurs tâches respectives très au sérieux, sans oublier leurs chaussettes. Olympe me raconta ainsi qu'un soir, sa fille après s'être couchée, se releva et vint la voir en lui disant qu'elle avait oublié de mettre ses chaussettes correctement au sale et donc qu'elle se relevait pour le faire.

Devant tant de bonne volonté, Olympe profita du week-end pour passer plus de temps avec ses enfants et les remercier de leurs efforts. Elle leur avoua qu'elle se sentait moins énervée et qu'elle appréciait sincèrement cette nouvelle ambiance familiale. Arthur lui dit qu'il aimait bien plus sa nouvelle maman cool plutôt que celle qui râlait tout le temps. Cela émeut profondément Olympe et elle me confia que ce fut pour elle une nouvelle motivation pour poursuivre ses changements. Elle fit d'ailleurs l'acquisition d'un sèche-linge d'occasion pour la soulager de sa corvée de linge et de repassage.

"J'ai suivi vos conseils et je me suis renseignée au sujet des aspirateurs robots. Depuis que nous en avons parlé, je ne vois plus que ça : à la télé, une amie m'en a parlé aussi et l'autre jour, je suis tombée sur une offre promotionnelle très intéressante. À tel point que j'ai tenté l'aventure en me disant qu'au pire des cas, l'investissement financier n'aurait pas été très important. Eh bien, ça a changé mon quotidien. Je m'occupe moins des tâches ménagères le matin car je sais que ce robot est là et du coup, je suis moins "speed" le matin et j'ai l'impression que les enfants et moi sommes plus sereins. C'est là que je saisis mieux ce que vous me disiez : "on fait mieux lorsque l'on se sent mieux". Et vous aviez raison, c'est un cercle vertueux. Je me sens tellement plus légère que j'ai envie que ça dure et lorsque quelque chose m'amène à râler, tout de suite, je souffle un grand coup et je prends un instant pour me reprendre.

- Je suis sincèrement heureuse de vous entendre aussi enjouée, Olympe. Vous avez fait plusieurs changements dans vos habitudes quotidiennes. Laissez-vous le temps de les apprécier et savourer cette tranquillité qui commence à s'installer en vous.

— Oui, c'est cela même. Je savoure. J'ai l'impression d'être dans un état de grâce quand je prends le temps d'y songer. C'est un peu bête de dire cela alors qu'il ne s'agit que de tâches ménagères. Mais je ressens vraiment un soulagement, comme si un fardeau m'avait été enlevé des épaules.

— Et vous avez raison, Olympe. Avez-vous déjà entendu parler de la charge mentale domestique ?

— Le terme m'est familier mais je n'ai jamais vraiment cherché à savoir ce que c'était.

— C'est le fait de penser à tout, tout le temps pour assurer le bon fonctionnement du foyer. Ce sont principalement les femmes qui sont concernées, mais pas uniquement. En ayant recours à ces aides matérielles, vous vous êtes délesté d'un peu de cette charge mentale, d'où votre ressenti de ce fardeau qu'on vous enlève.

— Toutefois, je dois bien vous avouer que quelque chose me préoccupe un peu depuis notre dernier rendez-vous.

— Je vous écoute, Olympe.

— Le graphique que vous avez tiré de mes activités m'a fait réaliser que ma vie se résumait à "métro, boulot, dodo". Alors, là, évidemment, les nouvelles habitudes mises en place ces derniers jours me font du bien, mais je n'arrête pas de me dire que ma vie est un peu vide.

— Que voulez-vous dire exactement ?

— Eh bien, je ne me sens pas très utile. Finalement, ce que je fais se révèle être un peu futile. Je ne sers pas à grand-chose.

— C'est vraiment ce que vous ressentez, Olympe ?

— Je sais que je suis utile à la maison pour mes enfants, car j'entretiens le foyer. Je suis utile à mon travail en réalisant les tâches qui m'incombent. Mais… comment vous dire cela ? Je ne me sens pas utile à moi-même.

— Vous avez l'impression de ne pas vous réaliser personnellement ?

— Voilà, c'est ça. Je ne suis pas qu'une maman ou qu'une assistante de gestion. Je suis plus que ça.

— Qui êtes-vous exactement ?

— Euh… pour l'instant, je ne sais pas. J'ai l'impression que je me suis perdue en assurant mon rôle de maman et celui de mon travail. Du coup, je me suis oubliée et je ne sais plus ce que je suis.

— Je comprends. Il y a beaucoup de livres sur l'épanouissement personnel… mais je ne vais pas vous en conseiller pour le moment.

— Ah ?

— Bien sûr, si vous voulez en lire, vous avez tout à fait le droit. Je vous rappelle que vous conservez votre libre-arbitre et que je ne suis là que pour vous accompagner. Mais je pense, en vous écoutant, qu'avant de savoir vers quoi vous orienter pour vous épanouir personnellement, il serait bon de renouer avec qui vous êtes.

— Je ne vous suis pas. C'est la même chose, non ?

— Pas tout à fait. Ce n'est pas parce que je mange des légumes que je suis végétarienne. De la même façon, ce n'est pas parce que vous allez vous lancer dans le bénévolat, par exemple, que ça fera de vous une personne altruiste. Attention, je ne dis pas que tous les bénévoles ne sont pas altruistes. Je dis simplement que certaines personnes s'orientent dans une action pensant trouver qui elles sont alors que c'est ce qu'elles sont qui devrait déterminer leur action. Si je reprends mon exemple du bénévolat, une personne qui rejoint une association lambda pensant développer son altruisme va peut-être réussir, effectivement. Mais peut-être va-t-elle aussi prendre cet engagement comme une obligation, pensant que ça la fera devenir meilleure et finalement, ça ne fera que rajouter à sa charge mentale. Alors que la personne altruiste, elle, va s'engager dans le bénévolat parce qu'elle veut offrir son aide aux autres et ne verra donc pas son action comme une obligation, elle vivra son engagement comme une réalisation d'elle-même.

— Je saisis la différence. Donc, si je vous suis bien, mon prochain défi, c'est de savoir qui je suis ?

Plus exactement : de renouer avec qui vous êtes. Vous l'avez dit vous-même : vous vous êtes perdue en cours de route. Lançons donc l'opération "retrouver Olympe !"

— Ça me plaît bien ! Mais, concrètement, je fais comment ?

— Là, tout de suite, j'ai deux idées qui me viennent : la méditation et retrouver votre enfant intérieur.

— Euh… la méditation, vous êtes sûre ?

— Ne vous inquiétez pas ! Je ne vous demande pas de vous transformer en moine bouddhiste ! Vous pouvez méditer en dix minutes. Cette pratique vous permet d'être en pleine conscience. Au début, vous trouverez peut-être cela difficile parce que ça sera nouveau. Mais je pense que ça pourrait vous plaire si vous le prenez comme un jeu. Un moment rien que pour vous. Il existe de nombreuses applications qui rendent la méditation très accessible maintenant. Ou alors sur You Tube, vous trouverez pléthore de vidéos de méditation guidée.

— Je vais regarder. Puisque je suis en phase de changement, je vais sortir de ma zone de confort et tenter l'expérience. De toute façon, je ne risque pas grand-chose.

— Juste d'aimer cela 😉

— Et votre idée de l'enfant intérieur ?

— Il s'agit de retrouver votre enfant intérieur. L'enfant qui vit toujours en vous. Qu'est-ce que Olympe Enfant aimait ? Que voulait-elle faire ? Comment se voyait-elle une fois adulte ? Qu'est-ce qui lui faisait peur ?

— Ouh là ! Pas sûr que j'arrive à me souvenir de tout cela.

— La méditation pourra vous y aider. Il existe aussi des méditations pour se connecter à son enfant intérieur. Mais commencez d'abord par des initiations à la méditation toute simple. Ensuite, selon votre ressenti, essayez des méditations guidées en relation avec votre enfant intérieur. Si vos souvenirs ne remontent pas à la surface, peut-être pouvez-vous retrouver des photos de vous enfant, des dessins que vous avez faits, ce genre de choses. Regardez-les et laissez vos ressentis vous envahir, ne réfléchissez pas.

— Je vous avoue que ce que vous me demandez m'excite mais me fait peur en même temps.

— Vous allez vous confronter à vous-même et ça peut effectivement faire un peu peur. Ne vous obligez à rien, mais ne cédez pas non plus à la peur. Faites-vous confiance et vous verrez que ça se passera bien.

— On verra. Merci encore et à la semaine prochaine.

— Belle journée à vous, Olympe. À la semaine prochaine ! Prenez soin de vous."

Mylène Pivot, coach bien-être

Je vous propose un espace d'écoute sans jugement ni a priori ; un espace pour vous exprimer librement, vous décharger de vos fardeaux. Mon chemin de vie, mes expériences et mes connaissances me permettent de vous aider à révéler votre lumière intérieure.

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NB : Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite.


Article proposé par La rédaction Wengood

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