Peut-on continuer à faire du sport en étant enceinte ?

Mis à jour le par Emilie Potenciano

Poursuivre une activité sportive enceinte n’est plus un tabou ou quelque chose que l’on cherche à cacher par peur d’être jugée. Aujourd’hui, la pratique d’une activité physique est même recommandée pour la santé et le bien-être des futures mamans, à condition bien sûr, d’avoir écarté toutes contre-indications avec son médecin. Alors quels bénéfices ? Quelles activités privilégier ? Quels exercices sont conseillés pendant la grossesse. On vous explique tout.

Peut-on continuer à faire du sport en étant enceinte ?

Les femmes disposent d’assez peu d’indications par leur gynécologue sur le sujet. Déjà car le gynécologue ne connaît pas forcément le niveau sportif réel de sa patiente et peut-être pas non plus les particularités de sa discipline. Il pourra donc avoir tendance à appliquer un principe de précaution.

Par ailleurs, ce sujet peu abordé auparavant ne préoccupait pas grand monde, il y avait donc peu d’informations disponibles. Mais l’évolution de nos styles de vie et de nos pratiques a fini par en faire un sujet d’études. À ces données très complètes et concordantes sur les bienfaits de l’activité physique recueillies au cours de ces études, viennent s’ajouter sur internet de nombreux témoignages de mamans et futures mamans sportives qui nous racontent la poursuite de leurs activités pendant leur grossesse, et surtout l’évolution de la pratique au fil des mois. 

Poursuivre un sport oui, mais pas à n’importe quelles conditions.

Quels bénéfices ?

Il faudra bien entendu adapter sa pratique tout au long de sa grossesse. Mais de manière générale, les bénéfices recensés sont les suivants :

  • Favorise le bien-être
  • Aide à avoir un meilleur sommeil
  • Diminution des douleurs et gênes musculaires/ articulaires liées à la grossesse
  • Aide à réguler la prise de poids
  • Est bénéfique pour la prévention de maladies fœto-maternelles tels que le diabète gestationnel ou encore l’hypertension artérielle
  • Contribue à réguler l’activité de l’intestin
  • Aide à augmenter les défenses immunitaires
  • Il paraîtrait même que les femmes ayant maintenu une activité physique seraient moins sujettes au baby blues après l’accouchement.

Être parent, c'est aussi savoir demander de l'aide 👏

Vous donnez tellement en tant que parents, mais pensez aussi à vous 🥺. Nos thérapeutes vous aident à mieux comprendre vos émotions et à traverser les moments difficiles de la parentalité avec sérénité. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour avoir une oreille attentive :

Cedric Mathon

Cedric Mathon

Psychologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Pascal Laplace

Pascal Laplace

Psychologue
⭐97,5% d'avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Sandrine Bernard

Psychologue clinicienne
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Quelles activités et sous quelles conditions ?

Il faut prendre en compte que dès le début de la grossesse, l’activité de base de l’organisme augmente de 10%. De ce fait, les spécialistes s’accordent à dire que la femme enceinte aurait besoin de 25% d’oxygène supplémentaire. C’est pourquoi il est primordial d’être raisonnable sur l’effort pratiqué.

En aucun cas, on ne vise la performance pendant la grossesse. On cherche seulement à se maintenir en forme. Si vous courez par exemple : réduisez l’allure, réduisez la durée de votre sortie. Écoutez votre corps, soyez attentive à vos ressentis, chaque femme est différente, chaque grossesse également. Ne vous imposez rien. Si un matin vous sentez que vous êtes fatiguée alors reposez-vous simplement. Il est absolument impératif d’éviter l’essoufflement. Le test de la parole est parfait pour surveiller sa cadence. Un excès dans la pratique pourrait entraîner un manque d’oxygénation au fœtus.

Les activités à privilégier :

La marche, la natation, le yoga (en faisant évoluer sa pratique au fil des mois selon les postures autorisées), le yoga prénatal, le Pilate, la danse classique, le vélo d’appartement, l’aquagym, les exercices de mobilité articulaires et de renforcement musculaire adapté. Sur la seconde partie de la grossesse, sans contre-indication de votre médecin, vous pouvez poursuivre la marche, la natation ou le Yoga prénatal.

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

Les consignes majeures  

  • Ne pas avoir de contre-indication de son médecin
  • Ne pas atteindre l’effort maximal
  • Disposer d’un temps de récupération suffisant entre 2 séances
  • Adapter sa pratique au fil des mois
  • Ne pas se lancer dans une activité sportive nouvelle qui ne soit pas spécialement recommandée pour les femmes enceintes.

Les pratiques interdites

Pour des raisons de sécurité évidentes, il faut oublier toutes les activités pouvant entraîner des chutes ou des impacts physiques : équitation, boxe, arts martiaux ou sports collectifs. La plongée sous-marine est également interdite car elle pourrait causer des risques d’hypoxie et de malformation du fœtus.

Ce qu’il est important de travailler pendant la grossesse

Le renforcement des muscles jambes et fessiers qui contribuent à diminuer les douleurs lombaires liées à la grossesse. Le renforcement du périnée avec par exemple les exercices de Kegel

L’avis de la rédaction : bougez comme vous aimez et en toute sécurité !

Il est fortement recommandé, même pendant cette période, de réaliser 20 à 30 minutes d’activité physique par jour. Si vous avez en horreur les activités sportives, il y a d’autres façons de rester active. Une activité physique modérée comme marcher, réaliser ses activités habituelles de la vie quotidienne : métro, boulot, courses, sorties d’école, promener le chien… Vous bougez déjà ! La marche permet en effet de favoriser la récupération fonctionnelle du périnée et contribue à renforcer la sangle abdominale. Et surtout, pensez à bien vous hydrater tout au long de la journée 😊

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant ! 
#BornToBeMe

Contacter un coach sportif


Plus de conseils en vidéo

null

Article proposé par
Emilie Potenciano

Mon rêve de bonheur : toujours croire que tout est possible.

Plus d'articles sur la parentalité

Le regret d'être mère, le grand tabou qui est pourtant là

Je ne suis pas mère, mais l’une des choses qui m’empêchent de franchir le cap de la maternité, c’est la peur de regretter. En effet, certaines femmes vivent dans le regret d’avoir eu des enfants et elles en souffrent énormément. Notamment à cause du poids de la culpabilité d’éprouver cela… En même temps, comment faire pour ne pas être en souffrance dans cette société qui a fait de ce sujet, un grand tabou ? Certaines femmes ont commencé à libérer la parole et il est primordial de continuer à le faire, pour ne plus taire quelque chose qui peut toutes nous concerner un jour ou l’autre.

Enfants : éducation, apprentissage...

Grandir, apprendre, s’épanouir… l’enfance est une période riche en découvertes et en émotions ✨. En tant que parent, on se pose mille questions : comment accompagner son enfant dans ses apprentissages, gérer les colères, poser des limites tout en restant bienveillant·e ? Chaque enfant est unique et évolue à son propre rythme, ce qui peut parfois être source de doutes et de remises en question. Ici, on vous aide à mieux comprendre les besoins et le développement de votre enfant pour l’accompagner sereinement.

Maternité : nos conseils pour bien vivre sa grossesse

La maternité est une aventure unique, remplie de joie, de doutes et de grands bouleversements. De la grossesse aux premiers pas de bébé, en passant par le post-partum et la charge mentale des jeunes mamans, chaque étape apporte son lot d’émotions et de questionnements. Entre fatigue, émerveillement et ajustements constants, il n’est pas toujours facile de trouver son équilibre. Ici, on vous accompagne avec bienveillance pour vivre cette expérience aussi sereinement que possible.

La couvade : un phénomène curieux mais pourtant bien réel !

1 père sur 5. Je crois que c'est ce qui m'a le plus surprise quand je me suis penchée sur le sujet de la couvade. 20% des partenaires, notamment des pères (cis et hétéros) seraient touchés par ce phénomène, notamment quand il s'agit du premier enfant. Ballonnements, irritabilité, nausées... Qu'est-ce que la couvade ? Pourquoi cela se produit ? Comment réagir ? On vous explique.

J’ai peur de faire garder mon bébé.

Cet enfant était encore dans mon ventre quand je m’attelais à la tâche qui me semblait déjà la plus insurmontable (juste après l’accouchement) : chercher une nounou pour le faire garder. Les parents que je connais semblent tous tellement à l’aise avec ces notions de crèche, de nounou, de babysitter, pour eux c’est devenu totalement banal. Pour moi, c’est juste les prémices d’un terrible fait divers du type : “de mauvaise humeur, cette nounou enferme dans sa cave un bébé qui pleurait trop.” Confier son enfant, c’est difficile et finalement, c’est loin d’être banal, mais ce n’est pas impossible !

Fugue maternelle, et si vous preniez l'air quelques jours ?

Pour moi, ça a d'abord commencé par une histoire de charge mentale. Une impression de trop-plein, la nécessité de devoir penser à tout et un quotidien harassant. Alors quand j'ai entendu parler du livre d'Alice Cheron, "l'Appel de la fugue", mon cœur a fait boom, ça m'a immédiatement parlé ! C'est pourquoi j'ai décidé de la contacter afin de faire une interview pour tout savoir sur la fugue maternelle. Explication.

Comment vraiment lâcher prise pour tomber enceinte ?

C'est une envie contre laquelle on ne peut pas grand-chose. C'est une envie qui vient des tripes : celle de faire un enfant. Et lorsque l'on rencontre des difficultés à tomber enceinte, c'est la vie elle-même qui semble nous jouer son plus mauvais tour. Et lorsque le vide devient une obsession, le mal d'enfant n'est plus une option, c'est une réalité. Le lâcher prise peut être une première solution.

Ces parents qui en demandent trop, zoom sur l'hyper éducation

Le rôle de parent est exceptionnel, mais très ingrat. Je suis jeune maman mais je le sais : quoi que je fasse, je ferai des erreurs. C'est comme ça. Parce que bien qu'on veuille le meilleur pour nos enfants, parfois, on se plante, on va trop loin, on en fait trop et on leur en demande trop. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'améliorer, bien au contraire.

12 idées de décos de Noël à faire pour occuper les enfants #DIY

Bientôt les vacances de Noël et vous allez pouvoir ressortir tout le matériel de loisir créatif acheté pendant le confinement ! Noël avec les enfants c'est toujours un peu plus magique... mais encore faut-il les faire patienter ! Et pour ça, rien de mieux que quelques décorations de Noël faites main. Joie et fierté assurées !

6 stratégies pour renforcer la confiance en soi chez les adolescents

Renforcer la confiance en soi chez les adolescents est primordial, car comme le souligne le psychanalyste Erik Erikson, l'adolescence est une période clé pour se forger une identité positive et cohérente, sans compter que ça permet d’avoir aussi des relations saines. À l’inverse, une faible estime de soi est un terrain propice à la dépression, l’anxiété et aux troubles alimentaires (je crois bien que j’ai le trio gagnant…). Aujourd’hui, je vous donne donc 6 stratégies à mettre en place pour renforcer la confiance de son ado.

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06