Une vie sans câlins, sans contacts physiques, c'est possible ?

Mis à jour le par Lauriane Amorim

Voilà près de 8 mois que nous vivons à 1 m 50 les uns des autres, sans contact physique et sans câlins. Difficile de ne pas prendre dans les bras les personnes que nous aimons. Surtout que les câlins sont une incroyable source de bien-être. Vivre sans contacts physiques affecte notre corps et notre cœur mais alors, comment s'adapter à cette distanciation sociale imposée ?

Une vie sans câlins, sans contacts physiques, c'est possible ?
Sommaire : 

Le toucher, un sens fondamental pour notre santé mentale

Combien de jours avons-nous déjà passé sans faire de câlin à notre mère, notre père, notre meilleure amie ? Hors de question de se mettre en danger, alors on respecte les règles de distanciation sociale. On se touche le bras, on s'effleure le dos, mais l'effet n'est pas le même. Il faut dire que le câlin a de nombreux bienfaits : anti-stress, anti-déprime, il libère des ocytocines qui nous font du bien et en plus il agit pour notre cerveau comme une récompense. De quoi booster notre confiance en nous et nous apporter joie et bonheur. Charlotte Jacquemot, chercheuse au CNRS au département d’études cognitives, rappelle que "le toucher est un sens fondamental pour la santé mentale et la construction de soi". Une vie sans câlin a-t-elle donc un impact sur notre santé mentale ?

La peau, cet organe sensoriel

Lorsque quelqu'un qu'on aime nous touche, nous prend dans ses bras, notamment lors d'un câlin, notre peau fonctionne comme un récepteur qui envoie l'information au cerveau et ce dernier active le centre du plaisir. En perdant ça, on a perdu ce réconfort, mais on a aussi perdu les effets que les câlins auraient sur notre système immunitaire. Une étude menée par une équipe de chercheurs américains de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, indique que lorsqu'on est câliné on a moins de chance d'attraper des virus hivernaux, d'être touché par la grippe ou encore de s'enrhumer. Le câlin aurait donc de véritables bienfaits physiologiques... sauf qu'aujourd'hui, il nous met en danger.

Vers une société sans contact ?

Toucher l'autre, pour un être humain, c'est instinctif et plus on aime les gens, plus on a envie de les toucher. Même si l'être humain est très capable de s'adapter il semble impossible qu'il se passe de contact physique. Il n'y a qu'à voir les bonjours avec le poing, les tapes du coude ou les saluts avec le pied. Nous savons créer un contact, aussi infime soit-il, car nous en avons viscéralement besoin. Nous en avons tellement besoin qu'il nous arrive même d'outrepasser les règles sanitaires. On fait attention et on oublie, parce que se toucher, c'est naturel. Mais au-delà du toucher, ce qui nous manque aussi beaucoup, c'est de vivre ensemble, de partager des émotions, des ressentis. Aller au ciné avec une copine, partager un repas avec un proche, etc. et c'est peut-être pour ça que pour le moment on s'accroche tellement à Noël malgré le confinement.

L'avis de la rédaction - Pas de vie sans câlins

C'est toujours pareil, maintenant qu'on ne peut plus en faire, on se rend compte à quel point les câlins et le toucher nous manquent. Quand le danger pointe, les animaux se regroupent, on nous demande de faire l'inverse, alors que le danger est là bien réel et contre intuitivement, ce n'est pas l'inconnu qui risque de nous contaminer, mais bien le proche, celui qu'on aime. Même si l'être humain sait s'adapter, une vie sans contact n'est pas possible, alors pour le moment, on invente d'autres formes de toucher, pour ne pas prendre de risque et puis bientôt on pourra à nouveau se prendre dans les bras, en attendant on profite de nos proches avec les yeux, se voir, se caresser du regard, c'est déjà ça !

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15 avril · Wengood

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